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Commissaire Nazer Baron tome 13 sur 23
EAN : 9782372605175
272 pages
Palémon éditions (02/03/2018)
3.67/5   6 notes
Résumé :
[PEUT ÊTRE LU INDÉPENDAMMENT DES TOMES PRÉCÉDENTS]

Une enquête dans le Morbihan. Le soir, dans une maison isolée, une femme s'apprête à sortir de sa salle de bains lorsqu'un bruit suspect lui donne l'impression que quelqu'un est entré chez elle.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Et moi qui pensais à une fantaisie de l'auteur, que l'amoureux s'appelle Jérôme Ségui ( ça me fait penser à Georges Séguy ... secrétaire de la CGT, pendant de longues années ), que l'on traîne place Maurice Marchais (ça me fait penser à Georges Marchais ... secrétaire du PCF, pendant de longues années ) mais après vérification la place Maurice Marchais existe bien à Vannes !
Et moi qui ignorais que le titre de presse breton, le télégramme avait été créé sur les ruines de l'ancien titre la dépêche de Brest ... quotidien interdit à la libération parce que ses dirigeants défendaient des positions vichystes !

C'est bien écrit on y croit, on s'y voit, les descriptions sont flamboyantes de véracité sur le merveilleux climat breton de même sur l'ambiance parfois caverneuse de cette province.
Les personnages sont agréables, pas trop torturés, consciencieux et méthodiques comme on peut s'y attendre pour des représentants de la loi.
Un intrigue vivante, remuant des petits bouts de mon passé ....
Jusqu'à aller découvrir ce qui se cache derrière un mystérieux document caché dans le fond d'un de mes placards ....
Il s'agit d'un diplôme accompagné de la médaille militaire : "De son nom exact "Médaille Commémorative de la Guerre pour la Libération et l'Unité", elle est créée en décembre 1920 par le nouvel État qui rassemble les Slaves du sud: le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes (plus tard Yougoslavie). Elle est attribuée à tous ceux, Serbes et étrangers, qui ont servi les intérêts du pays en ces moments difficiles, à titre civil comme militaire. Elle a été largement attribuée aux Français."
Le texte traduit éclaire enfin ma lanterne :
"Sa Majesté
ALEXANDRE I
Par la grâce de Dieu et la volonté du peuple
Roi de Yougoslavie
Fait sur proposition du ministre des Armées et de la marine et en référence au décret, paragraphe 1 de décembre 1920. Sous enregistrement F.A. N° 42 432, pour sa participation au combat durant la guerre 1914-1918, est accordée la distinction à
BERTHIER, François, soldat de 2e classe 
Né, le 23 février 1894 à Saint Jouan des Guérets (Ille et Vilaine)
Lors de la commémoration des combats de Libération et Réunification 1914-1918
Ce que nous certifions                                                                     Le Chancelier le général
KO N°3153                                                                                                            signature
10 Novembre 1930
A Belgrade le secrétaire
signature"

Je vais donc de ce pas interroger quelques bouquinistes près de chez moi, même si le bouquiniste boulevard Trehouart à st Servan, n'existe pas, pas plus que le comptoir du livre rue Jacques Cartier à st Malo, mais j'en trouverai bien un autre !
Je vous remercie M Hervé Huguen de m'avoir permis de découvrir ce qui se cachait derrière ces hiéroglyphes bizarres qui me semblaient intraduisibles !
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Je remercie les éditions Polémon et Babelio pour m'avoir permis de découvrir cet auteur dans le cadre d'un Masse Critique. Je n'aurais pas acheter cet ouvrage, mais l'avoir lu m'a donné envie de découvrir d'autres publications de cette maison d'édition !
Avant de donner un avis sur le contenu, je voudrais (une fois n'est pas coutume) donner mon avis sur le livre en lui-même. J'ai trouvé en effet cette édition très belle. le format, la qualité de la page de couverture et le graphisme ainsi que la qualité de l'impression en font un bel objet que j'ai vraiment eu plaisir à prendre en main et à lire. Ce n'est pas tous les romans qui un beau design qui donne envie. Et là, je dis « bravo » aux éditions Palémon pour la qualité de cet ouvrage. Cela a contribué à mon plaisir de lecture.
Concernant le titre : je n'ai pas vraiment compris celui-ci car il m'a plus fait penser que j'allais lire un thriller avec des morts en série (Le mot « source », laissant imaginer que l'on est face à quelque chose qui va se répéter), alors qu'en fait il ne s'agit que d'un seul meurtre.
En ce qui concerne le contenu, j'ai également eu plaisir à lire ce roman. le style est agréable, fluide, et l'histoire cohérente. J'ai pensé que ce roman virait au « roman noir », lorsque Philippe Doze « fume en regardant sa femme nue lui servir un jus d'orange ». Il se pose comme un personnage dont on pense qu'il va avoir un poids dans l'histoire. En tout cas il a une vraie personnalité. Mais finalement, il s'avère qu'il ne s'agit que d'un témoin qui donne l'alerte. Et que les protagonistes de l'histoire sont finalement assez classiques. Je crois que j'aurais aimé un peu de plus personnalité chez certains personnages.
Un autre petit point m'a dérangé. C'est le fait que l'auteur nous serve à chaque chapitre quelques lignes sur le temps maussade, la pluie, les frimas. Les images sont belles pour décrire le climat catastrophique de la région, mais je trouve le procédé un peu lourd et répétitif. C'est une manière pas très fine pour créer une ambiance, mais au bout d'un moment c'est un lassant. Un climat peut aussi se faire ressentir par d'autres moyens.
Une fois refermé ce roman, je dirais que cette histoire manque un peu d'ambition. Cela m'a fait penser aux séries «Meurtres à … » sur France 3. Les épisodes sont sympathiques, mais il manque toujours un petit quelque chose. Je les trouve souvent trop lisses. Néanmoins, je trouve du plaisir à les regarder, tout comme j'ai trouvé du plaisir à lire ce roman.
Et pourtant je ne suis pas fans des policiers Américains avec courses poursuites à gogo.
Du coup, cela m'a donné envie de lire une autre enquête de cet inspecteur. Et de renvoyer le coupon réponse pour être informé des autres parutions des éditions Palémon.
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Je ne connaissais pas le commissaire Baron, il n'a pas une personnalité marquante mais il est pugnace.
Palémon est une maison d'édition qui édite des romans sur la Bretagne, dont des romans policiers que j'ai déjà découvert avec plaisir.
Dans cette histoire nous sommes à Vannes où nous découvrons Agathe qui s'occupe de placer des produits financiers. Elle est jeune et jolie et surtout la meilleure du secteur dans son activité. Ce soir là elle se prépare à sortir avec son ami lorsque...
Et voilà une enquête qui va débuter avec minutie. Il n'y a pas de détail scabreux ou trop écoeurants. Atmosphère... On pourrait dire. On est en Bretagne et au mois de Novembre et l'auteur nous le fait bien sentir. Il pleut. Il bruine. Il va pleuvoir.... Les nuages bas, la brume tout y est pour plomber l'ambiance.
L'histoire se déroule avec quelques rebondissements, on a peu d'indice pour nous permettre de dénouer l'affaire. Pas grave Baron est là avec son équipe. Et il ne lâche rien. Et aime bien nous perdre un peu aussi.
Un policier sans émotion forte mais qui se lit bien. L'histoire se tient, nous amène quelques surprise. Avec des dialogues nombreux, quelques descriptions pas trop longues et un embrouillamini un peu tordu ( sur la fin) on passe un bon moment avec ce policier.
Et en prime la météo... Sans surprise là par contre.
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Ne pas être présente à un rendez-vous, c'est manquer de courtoisie et de respect envers celui qui vous l'a proposé et à qui vous aviez confirmé votre présence.

Pourtant, il existe parfois des impondérables qui vous empêchent non seulement de se rendre au lieu déterminé, mais encore de prévenir la personne avec laquelle vous deviez passer la soirée.

Ainsi Jérôme Segui s'impatiente car Agathe, comme Madeleine dans la chanson de Jacques Brel, ne vient pas ce soir. Il est vingt heure dix, ils avaient rendez-vous pour visiter l'exposition Costaner puis dîner ensemble, mais toujours pas de nouvelles d'Agathe. Il lui téléphone, mais elle ne décroche pas. Il se rend chez elle, mais il trouve porte close. Toutefois, la voiture est devant chez elle. Il retourne à son lieu de départ, puis enfin rentre chez lui.

Il émet toutes sortes de suppositions, mais pas la bonne. Il décide de retourner chez Agathe mais cette fois son véhicule n'est plus là. La solution de cette défection, il l'apprendra plus tard. Agathe a été retrouvée dans son véhicule incendié dans une zone industrielle en friche près d'une ancienne conserverie. C'est un voisin qui alerté par les flammes a prévenu les policiers et les pompiers.

Tôt le lendemain matin, Baron et son adjoint Arneke prennent les rênes de l'enquête. Tout d'abord ils recueillent les premiers renseignements sur les lieux du drame, puis auprès des voisins d'Agathe et enfin auprès de ses proches grâce aux appels téléphoniques qu'elle a reçu avant son décès et sa crémation.

Questionnements auprès de Nadine, la collègue d'Agathe, de Thomas, l'ex petit ami d'Agathe qu'elle avait plaqué un an auparavant alors qu'ils étaient ensemble depuis cinq ans mais vivaient séparément, de Jérôme son nouveau petit ami depuis six mois puis quelques autres personnages susceptibles de leur fournir le moindre renseignement.

Agathe travaillait pour une assurance, spécialisée dans les placements d'argent et les assurances-vie, et il se pourrait que l'un de ses clients mécontents se soit rendu chez elle avec des intentions belliqueuses. Ses dossiers ont été fouillés, mis en vrac à terre chez elle, et pour l'heure il est impossible de déterminer si des papiers ont été subtilisés. Mais il ne faut pas négliger l'aspect sentimental de cette affaire, car Thomas possède un trou dans son emploi du temps de la soirée.



Du samedi 4 novembre jusqu'au lundi 6, Baron et Arneke, assistés de quelques membres du commissariat de Vannes, vont multiplier les rencontres, les interrogatoires, les déplacements, se rendant à Auray, Malestroit et même jusqu'à Saint-Malo, afin de débusquer la vérité, pratiquement sans dormir, fouiller dans le passé, vérifier les appels téléphoniques, les alibis, s'immiscer dans la vie privée.

Et déboucher sur une affaire provoquée puis résolue à cause d'une petite erreur. Agathe avait ce que l'on pourrait considérer comme une double vie. A première vue rien de bien répréhensible mais lorsque le mobile réside dans de vieux papiers, il ne faut s'étonner de rien. Surtout des remous, des soubresauts, des résultats mortifères.

Un bon roman de détection classique dans lequel Baron se prend pour Maigret, sans le vouloir, sans s'en rendre compte, un mimétisme reposant.

La suite ci-dessous :
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Agathe Miracki s'apprête à rejoindre Jérôme Ségui, son amoureux, lorsqu'elle réalise que quelqu'un est entré dans sa maison. Elle ne rejoindra jamais Jérôme. S'ensuit une enquête du commissaire Nazer Baron pour découvrir qui a tué Agathe et surtout, pourquoi.

Le premier point négatif pour moi est le rythme. Alors qu'il est clairement indiqué sur la quatrième de couverture qu'Agathe a été tuée, il faut attendre une centaine de page (sur 269) pour en avoir la confirmation. Ainsi, même si les enquêteurs se renseignent sur sa vie, comme rien n'est sûr, ça patine. C'est en tout cas ce que j'ai ressenti.

Ensuite, je dois dire que je n'ai flashé sur aucun personnage, aucun ne m'a vraiment marqué ; disons que j'ai trouvé l'ensemble assez fade. L'auteur essaie pourtant de nous embarquer dans son ambiance automnale, mais, moi qui y suis habituellement sensible, là… elle m'a résisté.

Pour autant, le roman se laisse lire, on a envie de connaître le fin mot de l'histoire, qui ne présente finalement pas de grande surprise, qui reste dans la lignée du roman policier, tout simplement.

Les questions soulevées par cette fin sont cependant intéressantes : où le mal prend-il racine ? À quel moment naît-il ? Peut-il être évité ?

Je pense que je ne suis tout simplement pas le public visé par ce genre de roman, mais j'avais envie de tester, car une belle surprise est toujours possible !
Lien : https://uneviedeslivres.word..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Autre chose;
- Il n'y a pas d'autre chose. Pas dans le cas d'Agathe. Elle avait assez d'expérience pour savoir que ce n'est pas en plongeant la tête dans le sable que l'on empêche la marée de monter ! Si elle avait commis une erreur, elle l'aurait affronter.
(p 119)
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Quelque chose le rongeait, qu’il ne parvenait pas à définir vraiment. Le sentiment qu’un détail leur échappait, une connexion qui ne se faisait pas. Ils suivaient deux histoires parallèles, et le propre des parallèles est qu’elles ne se rencontrent jamais.
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Baron ne répondit pas. Ses yeux ne cherchaient pas ceux de Lanne, il semblait ailleurs. Est-ce qu’il écoutait seulement ? Est-ce que cette conversation avait un sens pour lui ?
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Hélène Miracki n'avait pas cette pudeur. Elle laissait rouler des larmes silencieuses, le visage crayeux et les yeux bouffis.
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