La symphonie d'Einstein

Javier Costa est journaliste scientifique sur une chaine de radio à Barcelone ; son travail consiste à préparer des interviews réalisées par d'autres. Un jour, il est appelé à remplacer au pied levé un participant à un débat sur un nouveau livre consacré à Einstein. Ayant mis en difficulté l'auteur, il est mis sur la touche mais reçoit l'invitation mystérieuse d'un auditeur à se rendre à Cadaquès, où Einstein a passé quelque temps de son vivant ; la carte postale se termine par « Effectivement, il existe une ultime réponse ». le voilà, en compagnie d'une ravissante jeune femme, d'un savant polonais désagréable et d'un amateur de parapsychologie hongrois chez un Japonais préparant une biographie du physicien, chacun a reçu la même carte postale de convocation. Mais, le lendemain de cette étrange réunion où il a été question d'Einstein et de sa vie familiale, Costa, de retour à Barcelone, s'aperçoit qu'il a oublié son carnet de notes chez le Japonais, apprend que celui-ci a été assassiné et reçoit une proposition de continuer la biographie entamée, moyennant une forte rémunération. Angoissé à l'idée que la police le recherche, il quitte l'Espagne pour la Suisse sur les traces de la petite fille illégitime d'Einstein.

Que dire de ce roman que j'ai obtenu grâce à l'opération « Masse critique » de Babelio, réseau que je remercie ici ?
La symphonie d'Einstein par Francesc Miralles
La symphonie d'Einstein
Francesc Miralles
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Disons qu'il se laisse lire : c'est un bon roman de vacances qui surfe sur la vague des ouvrages du genre de ceux de Dan Brown. Si vous aimez cela, n'hésitez pas !
Les ingrédients sont connus : un héros candide plongé une aventure à laquelle il ne comprend pas grand-chose. Un mystère à connotation métaphysique : Einstein, perturbé par les résultats dévastateurs de la bombe atomique, n'a rien produit pendant les 30 dernières années de sa vie ; l'hypothèse posée dès le début du roman est qu'il aurait travaillé à « l'ultime réponse ». Un secret de famille : qu'est devenue la fille illégitime d'Einstein et de sa première femme, abandonnée pour être née avant le mariage de ses parents ? Une superbe et mystérieuses créature dont le héros tombe amoureux instantanément sans vraiment savoir si c'est une amie ou une ennemie. Une jeune fanatique aux cheveux bleus lancée à la poursuite du héros. Des meurtres sanglants. Une errance sur les pas d'Einstein qui se transforme en véritable jeu de piste dont les consignes sont données de manière de plus en plus fantaisiste…
Ajoutons à cela une écriture de roman feuilleton : des chapitres très courts qui se terminent chaque fois sur une relance pour stimuler la curiosité du lecteur et l'entrainer plus loin. Et, enfin, les accessoires ésotériques inévitables, à savoir des textes introductifs des différentes sections consacrés aux quatre éléments et écrits dans un style prophético-poétique...

Bon, vous l'avez deviné, ce n'est pas du côté de l'intrigue ni de l'écriture que j'ai éprouvé le plus de plaisir en lisant ce roman. En revanche, j'ai appris par mal de choses sur « l'homme » Einstein, les complications de sa vie conjugale et surtout son sens de l'humour très particulier. Et je me suis régalée à la lecture des citations en exergue de chacun des (nombreux) chapitres.
Lien : http://artetlitterature.blog..

La symphonie d'Einstein est un roman d'Álex Rovira et Francesc Miralles paru aux éditions First dans la collection Thriller en décembre 2010 (365 pages, 21,90 €, ISBN 978-2-754-01997-2). La última respuesta (2009) est traduit de l'espagnol par Maryvonne Ssossé.



Je remercie Babelio et les éditions First de m'avoir envoyé ce roman palpitant !



Álex Rovira Celma est né le 1er mars 1969 à Barcelone. Il est écrivain et économiste. Plus d'infos sur son site (en espagnol).



Francesc Miralles Contijoch est né le 27 août 1968 à Barcelone. Il est écrivain et traducteur. Plus d'infos sur Retrum (en espagnol).



Alors qu'il rédige un article sur la possibilité du voyage dans le temps dans son bain, le journaliste scientifique Javier Costa est contacté par Yvette, la productrice de la Red, la radio où il est embauché. Il doit remplacer un collègue et interviewer l'invité du soir, Juanjo Bonnín, concernant son nouveau livre Einsein relativement clair.

« La sottise de l'invité dépassa toutes mes attentes. » (page 16).

Après une émission chaotique, un vigile remet à Javier une enveloppe déposée par un auditeur anonyme. Au dos de l'enveloppe, une formule ressemblant à la célèbre E=mc² mais étant E=ac² ! Erreur ? Formule inédite ?

À l'intérieur de l'enveloppe, une vieille carte postale de Cadaqués (village où Einstein a passé quelques jours et où il a même joué du violon) et un rendez-vous pour le surlendemain après-midi avec le billet de bus adéquat.

« J'ignorais qu'en embarquant à bord de cet autocar je m'apprêtais à emprunter un passage vers un monde où la course était la seule manière de garder les pieds sur terre. » (page 25).

[...]
Lien : http://laculturesepartage.ov..

Nous tiens en haleine pendant un si petit temps ... pourquoi n'y a t'il pas plus de pages ? Et un peu déçu de la fin .... mais un si bon livre !