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La Symphonie des siècles tome 4 sur 6

Jean-Pierre Pugi (Traducteur)
EAN : 9782290010839
407 pages
J'ai lu (11/06/2009)
4.02/5   110 notes
Résumé :
S'il s'est présenté à Rhapsody et à ses compagnons sous un visage amical, s'il a mis son arc au service de la reconquête et de l'unification des terres Bolgs, jamais Ashe n'a dévoilé son passé ou ses motivations.
C'est à présent chose faite : il n'est autre que le héros qui portait jadis le nom de Gwydion, laissé pour mort des siècles plus tôt, et qui sert aujourd'hui d'enveloppe corporelle au plus néfaste des démons, le F'dor.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
J'achève la lecture du 4e tome de la Symphonie des siècles et, à un moment, non. Vraiment non, faut que ça sorte. Tome 1 (Rhapsody-première partie) je n'ai rien dit. Tome 2 (Rhapsody-deuxième partie) je n'ai rien dit. Tome 3 (Prophecy-première partie) non plus mais un moment il va falloir le dire quand même : cette saga ne tient pas ses promesses.

Alors qu'on s'entende bien : ce type de littérature peut plaire et ça doit sans doute trouver son public, c'est tout le mal que je souhaite à l'auteure. Mais quand sur le 4e de couverture on compare cela à Robin Hobb ou Terry Goodkind je suis désolé mais non.

Prenons l'héroïne de cette saga : Rhapsody. Je n'ai jamais rencontré héroïne plus cruche, plus niaise. Elle chante, elle pleure, elle est toute mimi toute gentille avec tout le monde, elle est courageuse, elle est pure, c'est la plus belle femme de l'univers blablabla. le problème n'est pas cela, c'est bien d'être bourrée de qualités, le souci c'est qu'on n'y croit pas une seule seconde. C'est trop téléphoné, les ficelles sont trop grosses. Il en va de même pour ses 2 amis, Grunthor (que vous pouvez appeler Firbolg autant que vous voulez, c'est rien d'autre qu'un Orc les amis, elle a juste changé le nom de la race pour faire style que c'était une nouvelle invention), et Achmed. Grunthor est une brute épaisse qui cache un coeur d'or (ohhhhh comme on l'avait pas vu venir celle là) : plein d'armes sur lui, des grandes dents qui dépassent de sa bouche, une peau verdatre (oui oui...un orc), il défonce tout sur son passage, rien ne lui résiste, même blessé il ne meurt pas. Achmed est (roulement de tambour)...mystérieux. Il porte une capuche qui cache son visage mystérieux, parle peu pour entretenir le mystère, ne dévoile pas ses plans, agit dans son propre intérêt mais...oh, comme c'est étrange, il est quand même très gentil et sait se montrer généreux. Ça alors !

Au long de ces 4 tomes, j'ai donc suivi les aventures du trio clichés (et d'autres personnages secondaires tout aussi peu attachants). Au delà des personnages possédant autant de profondeur qu'une flaque d'eau au Sahara en période de sécheresse, parlons un peu du style ampoulé de l'auteur. C'est long bon Dieu, c'est long. Là aussi qu'on s'entende, je n'ai rien contre les passages descriptifs qui donnent de la profondeur à un univers, j'adore Zola c'est dire ! Reprenons l'exemple de Robin Hobb vu que l'on compare les 2 oeuvres : dans l'assassin royal le monde dans lequel on s'immerge nous est dévoilé peu à peu. On entend parler du "vif" sans aucune explication, puis l'on se rend compte que le héros, Fitz, possède quelques capacités et petit à petit les choses s'éclairent et l'on comprend comme fonctionne la magie du Vif. Là non, Elizabeth Haydon veut nous exposer son univers d'un coup, d'un bloc. Rhapsody rencontre je-ne-sais quel prêtre de je-ne-sais quelle religion et c'est parti pour 15 pages d'explications sur la religion, les dieux, les races et force est de constater que...bah on s'en fiche. Ça n'apporte rien à l'histoire, ça n'apporte pas de profondeur à l'univers. On a juste l'impression que l'auteur veut nous dire "hé les gars, j'ai inventé un univers génial avec ses croyances et tout, laissez moi disserter là dessus pendant des heures sans vous dire ce qu'il se passe dans cet univers".
Soudain, un peu d'action, nos héros changent de ville, ils rencontrent un autre prêtre de je-ne-sais-quoi qui va leur dire "ah mais non, ces croyances là qu'on vous a expliqué en long en large et en travers pendant 15 pages, c'est pas la vérité vraie, voici la vraie foi". Et c'est reparti pour de la mythologie hors sol qui ne nous sert à rien.

Pourquoi cette critique maintenant me direz vous ? Parce que l'exemple le plus flagrant de ces longueurs vient de ce tome. Rhapsody est amoureuse, youpi youpla. Un personnage qui vit une passion c'est chouette : on s'identifie, on est heureux par procuration, on se dit "ah enfin cette histoire qu'on voit en filigrane depuis des pages et des pages aboutit". Ici rien de tel pour moi : au fil des pages on se dit juste que c'est bon, on a compris, ils sont heureux. Passons à la suite. Et bien non, on ne passe pas à la suite : un tiers de ce volume est consacré à la petite routine du petit couple amoureux. Un tiers ! On passe d'une saga fantasy (que encore une fois je rappelle on compare à Hobb, Goodkind et Robert Jordan) à "la collection harlequin". C'est long, ça ne sert à rien, c'est inutile, ça ne fait pas avancer l'histoire.

La Symphonie des siècles est composée de 6 tomes. Pour ma part j'arrête là. J'avais déjà envie d'abandonner au premier mais j'ai voulu persévérer. Je n'aurais pas dû. Tant pis, je ne connaitrais jamais la fin de cette saga raplapla, même si je peux la deviner sans aucune peine tellement tout se déroule de la manière évidente dont on le prévoit.

Ce qui me rend un peu triste là dedans, c'est que c'est peut être une excellente sage, mais j'ai l'impression de lire un livre pour ado. A croire que je deviens trop vieux pour ce style. Désolé Rhapsody, toi et moi on n'était sans doute pas fait pour se comprendre.
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Chaque tome de la symphonie des siècles (découpage made in Pygmalion/J'ai Lu) était basé sur un but bien précis, le tout dans une atmosphère toujours assez intimiste :

Tome 1: un long périple au coeur du monde dans une ambiance digne d'un huit-clos qui a vu se rencontrer et se lier l'amitié les Trois et ainsi nous les faire présenter. Tome 2: la conquête et la découverte d'un royaume liés au deux héros, au coeur de montagnes comparables à une forteresse imprenable et aux multiples souterrains, mais qui sera prise grâce à la ruse, une évolution net du statut des personnages qui sont montré sous une facette de guerrier et de stratège. Tome 3: le voyage de l'héroïne à travers le monde qui au travers de ses rencontre nous à fait découvrir le passé et entrevoir l'avenir du monde, structurant ainsi l'échiquier de l'univers.

Alors que nous réserve ce Tome 4 ? Et bien ce tome 4... oui ce tome 4... oui, oui, oui...

Et bien... pas grand chose, si ce n'est même rien...

La faute à quoi ou à qui ?! *attention spoilers* Tout le 'mérite' en revient à Rhapsody (encore elle) qui va tout simplement tomber amoureuse ou du moins se rendre compte de son amour pour l'un des personnages (et là, ne comptez pas sur moi pour vous dire de qui !) et qui vivra ce sentiment pleinement.

Ceci entraine de long et répétitif passage de bonheur, de relation charnelle, de petits bonheurs du quotidien. En somme on s'ennuie au possible après les trois premiers tomes. Cette lecture m'a donné l'impression d'être dans un livre des éditions Harlequin (ou du moins l'image que j'en ai pour être exact). La vie est belle, l'amour c'est beau, on s'aime, on s'aime, on s'aime, tout est magnifique aux pays des bisounours, avec du sexe en prime. Mais à part ça, rien !!!

Même la qualité toujours aussi fluide et pure de l'écriture ou le devenir tragique et/ou libérateur de certains personnages ne réussi pas à rattraper tout l'ennui que m'a procuré ce tome, il ne s'y passe pas grand chose *bis repetita* et on n'apprend rien de bien neuf (le nombre de personnage augmente mais ils ne sont présentés ici que très rapidement, certainement pour pour préparer le bouquet final).

Toutefois il faut reconnaître que Rhaposy mérite aussi ce bonheur et ces instants de détentes mais ils composent quasi l'ensemble du tome, ce qui le rend plus que longuet... Je suis aussi peut-être moins ciblé pour apprécié ces moments. Les scènes d'amour (aussi bien morale que physique) ne me gêne pas mais quand tout un livre en est composé là c'est autre chose...

La fin annonce quelque chose pouvant se rapprocher des trois premiers livres et j'espère que ce se sera bien le cas car mis à part ce tome cette série reste encore mon coup de cour/surprise de l'année (avec le cycle du Sorceleur).
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(Ma critique concerne les deux parties du deuxième tome : Prophecy)

Je ne pensais pas être aussi heureuse de retrouver les personnages de la Symphonie des Siècles, mais je crois que ce deuxième tome est encore mieux ! Que ce soit le voyage vers la caverne d'Elynsynos en compagnie de Ashe, les incroyables discussions avec le Dragon, le temps passé dans la forêt de Tyrian, la découverte de l'Enfant de la terre ou encore tout ce qui a suivi, tout a été parfait.

J'ai aimé retrouver la beauté de cette histoire avec sa magie musicale, l'écriture magnifique et lumineuse, les personnages profonds avec lesquels je suis liée. J'ai été heureuse de découvrir un peu plus Ashe, d'en apprendre sur son passé, sur sa personnalité et il est venu s'ajouter à mes personnages préférés.

Je ne sais pas comment expliquer à quel point cette histoire me touche, de par les relations profondes et réalistes, par la bonté qui se dégage de l'écriture. Je me sens bien dans cet univers malgré les épreuves et les souffrances que subissent les personnages. C'est une histoire épique, une fresque magnifique, de la Fantasy classique comme on les aime mais originale en tellement de points.

C'est un véritable bonheur de poursuivre la série et j'ai hâte de découvrir la suite pour que des réponses viennent à toutes mes questions, mais c'est déjà tellement beau et puissant que je ne sais pas comment ça pourrait être mieux. Mais vu la façon dont l'auteur m'a surprise, je pense qu'elle va réussir ce tour de force et me procurer encore de nombreuses émotions imprévues !

Rien d'autre à ajouter, c'est un bijou !
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Un tome un petit peu en-dessous des autres opus malgré le fait qu'on avance beaucoup dans l'intrigue. Notamment en éclaircissant les zones d'ombre de la Prophétie des Trois.

Je pense que le gros point négative de cette partie est la romance qui prend une trop grande place dans l'histoire et qui de fait, nous éloigne pendant un long moment de la quête principale. Si elle a toutefois un intérêt dans l'intrigue, elle n'en reste pas moins lourde à la lecture et très répétitive. Une bonne cinquantaine de pages auraient pu facilement être supprimées et nous permettre d'avoir plutôt à la place un point de vue plus constructif sur d'autres personnages.
A côté, on pourra tout de même apprécier l'action qui ponctue l'ouverture et la fermeture de l'opus, ainsi que les révélations qui se trouvent tout au long du récit.

Une saga toujours très intéressante et il me tarde de connaître la suite, surtout pour savoir ce qui se cache derrière toutes ces manipulations, qu'elles soient cymiennes ou prophétiques !
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Poursuite des aventures de nos trois héros: Rhapsody, Achmed et Grunthor. La suite est beaucoup centrée sur la relation amoureuse Rhapsody/Ashe.
Par contre il y a un problème concernant les fiches, les parties une et deux de "Prophecy" ont été fusionnée (édition France Loisir en deux tomes).
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Ne riez pas, Rhapsody. Vous êtes la pureté même, quoi que vous ayez pu connaître. Vous placez votre confiance en des gens qui n’en sont pas dignes, vous aimez des individus qui ne le méritent pas. Plus que tout le reste, vous cherchez quelque chose ou quelqu’un à qui accorder votre loyauté, parce c’est dans votre nature. Quelles qu’aient été vos expériences, vos actes, rien n’a pu véritablement vous affecter. C’est comme si vous veniez de naître, vous êtes vierge tant dans votre corps que dans votre âme.
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Des larmes enfouies encore plus profondément déferlèrent de plus belle. Olendra prit Rhapsody dans ses bras et attira la tête de la jeune Barde secouée de spasmes contre son épaule massive. [...]
"Laisse venir, ma chérie, laisse tout sortir. C'est par là qu'il faut commencer."
Elles restèrent ainsi toute la nuit, Rhapsody blottie dans les bras de cette grande femme. [...] Tout le long, Olendra lui chuchota des paroles de réconfort, non pas pour abréger son deuil, mais pour en accompagner et en faciliter le cheminement comme on espère apaiser la douleur de l'accouchement.
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Il s’arrêta à quelques aunes pour l’observer, se repaître de la beauté de la scène qu’elle composait.
Elle avait remonté ses cheveux d’or en un toron maintenu en place par les tiges de petites fleurs blanches évoquant des étoiles miniatures, avec quelques vrilles rebelles qui se balançaient sur le côté de son visage et sur sa nuque. Elle portait une élégante robe candérienne à col montant et jupe ample, un vêtement en soir moirée ivoire ourlé d’une bande de dentelle délicate qui effleurait ses poignets et son corps, et d’où seuls sortaient ses mains et son visage. Le tailleur avait néanmoins su mettre en valeur sa silhouette magnifique.
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[Ashe] Il y a quelque part une abomination qui me ressemble et qui est animée par une partie de mon âme, ce qui lui permet de commettre des actes inqualifiables. Elle fait subir des atrocités à des innocents que je ne puis protéger, car sa violence est totalement chaotique et imprévisible, même s’il est évident qu’elle exécute un plan cruel que même mon esprit tortueux ne peut analyser. C’est ma première pensée, chaque fois que quelque chose de mauvais se produit de par le monde. Cela me hante à chaque battement de cœur, à chaque inspiration.
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Elle songeait à cette rencontre depuis son arrivée, il y avait un très long moment, mais rien n’aurait pu la préparer à ce qu’elle vit alors.
Un Firbolg géant harnaché d’une armure de guerre accompagnait un personnage de petite taille, enveloppé de la tête aux pieds dans une cape grise à capuchon, malgré la chaleur étouffante de l’été. Les poignées d’un grand nombre d’armes blanches diverses saillaient au-dessus de ses épaules, comme s’il était affublé d’une toison d’énormes épines.
Le plus petit des deux personnages resta encapuchonné tant qu’il ne l’eut pas rejointe, puis repoussa son bonnet. Bien qu’indéniablement singuliers, le visage ainsi révélé était le plus beau que Prudence avait vu à ce jour, couronné de cheveux dorés brillants librement réunis sur la nuque par un simple ruban noir. La femme ne portait qu’une chemise de toile blanche et un pantalon marron satiné, mais Prudence manque de pleurer en la voyant.
Les propos de Tristan acquirent un sens nouveau pour elle. Le spectacle de Rhapsody était celui d’un feu crépitant, hypnotique et irrésistible à un niveau que percevait son âme.
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