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EAN : 9782072777929
272 pages
Gallimard (23/08/2018)
3.44/5   244 notes
Résumé :
Jmiaa, prostituée de Casablanca, vit seule avec sa fille. Femme au fort caractère et à l’esprit vif, elle n’a pas la langue dans sa poche pour décrire le monde qui l’entoure : son amoureux Chaïba, brute épaisse et sans parole, ou Halima, sa comparse dépressive qui lit le Coran entre deux clients, ou encore Mouy, sa mère à la moralité implacable qui semble tout ignorer de l’activité de sa fille. Mais voici qu’arrive une jeune femme, Chadlia, dite «Bouche de cheval», ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
3,44

sur 244 notes
Un premier roman qui mérite qu'on en parle .
Il faut dire que c'est la curiosité qui a motivé ma lecture : qu'est-ce qui se cache derrière ce titre ? J'en souris déjà .

Alors, c'est parti pour suivre les aventures d'une prostituée à Casablanca .
Un milieu sordide , un monde de misère certes .
Et pourtant, Jmiaa portée par son appétit de vivre ne s'en laisse pas conter.
Mais , une rencontre va bouleverser son quotidien .
Le roman se divise en quelque sorte en deux parties . C'est seulement la seconde qui dévoilera vraiment l'intrigue .
Et là , l'histoire prend un chemin inattendu et sans doute trop scabreux pour garder un scénario crédible . Trop de sucre à la fin ...

Pourtant , malgré cette petite déception , je me suis quand même bien délectée de ce récit truculent porté par la gouaille savoureuse de l'héroïne et truffé de commentaires imagés .
Le franc- parler populaire aux comparaisons animalières des plus cocasses , aux sobriquets fleuris , à l'irrévérence exacerbée cache derrière sa drôlerie apparente bien des émotions ou des détresses .
J'y ai été sensible et Jmiaa m'a touchée par sa générosité .

Un roman somme toute assez satirique qui égratigne la religion , le machisme ambiant ou les travers d'une certaine société marocaine qui se cherche entre tradition et modernité .

L'humour , on le sait , est propre à chacun .
Celui de Meryem Alaoui m'a parlé .
Alors, même si l'intrigue ne m'a pas vraiment séduite , je l'oublie pour ne garder que le souvenir d'un moment de lecture bien divertissant .
Encore une jeune auteure que je suivrai .

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C'est Jmiaa qui tient la parole dans ce roman, elle ne la lâchera pas. Une prostituée de Casablanca parmi d'autres, à l'esprit vif et tenace. Autour d'elle gravite un petit monde haut en couleurs. Un univers de débrouille, de brutalité et de magouille, plus rarement de sentiments. La vie est vacharde par ici, on s'en sort comme on peut. On peut même monnayer les services de sa femme à ses copains, et la faire plonger. Le destin de Jmiaa prendra un autre tour avec l'arrivée d'une marocaine émigrée aux Pays-Bas.

Ce qui frappe dans un premier temps est la multitude des personnages, ça grouille de vie. Le panel y est varié, même si beaucoup végètent dans un milieu pour le moins défavorisé. Flics pourris et petits mecs brutaux, garagiste débraillé ou folle de quartier, prostituées. Les parcours de certaines d'entre elles sont saisissants. On ne naît pas prostituée. Jmiaa l'est devenue contrainte et forcée par une main masculine. Hamila l'est devenue contrainte et forcée surtout par elle-même, pour expier une faute impardonnable à ses yeux.
Il y a aussi Bouche de cheval, surnom donné par Jmiaa à la cinéaste venue repérer et comprendre le milieu. Difficile de ne pas imaginer Meryem Alaoui en lieu et place de la cinéaste, pour son roman. Difficile aussi de ne pas penser à « Much Loved », film sorti en 2015, qui divisa la société maghrébine. Mais « Much Loved » traitait d'une forme de prostitution plutôt luxueuse à Marakech. Ici l'on aguiche le client dans les ruelles paupérisées de Casa, l'on consomme sur des matelas dans des pièces sordides en retroussant les jellabas.

J'ai été emballé par l'écriture, surtout dans la première partie. Je l'ai trouvée délicate et subtile. Oui. Qu'on ne s'y trompe pas, il s'agit bien d'un personnage de pute à qui Meryem Alaoui donne la parole. Son langage est forcément crû, pour le moins fleuri. Des perles de grossièretés égrainent le récit, mais des touches subtiles de poésie, d'inventivité, une imagerie inspirée (souvent autour des animaux) évitent l'écueil d'une vulgarité trop facile. Le ton assigné à Jmiaa, fait de colère à la vindicte jaillissante, de tendresse refoulée ou de réserve parfois, lui donne corps, et surtout l'allure d'un beau personnage de littérature.

« La vérité sort de la bouche du cheval ». Elle sort peut-être bien aussi de la plume de Meryem Alaoui. En espérant que la société marocaine acceptera mieux ce roman que le film « Much Loved ».

Merci beaucoup à Babélio Masse Critique et aux Éditions Gallimard pour ce premier roman de Meryem Alaoui, que j'ai lu en avant-première avec curiosité, intérêt et plaisir.
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Prostituée aguerrie, Jmiaa promène ses courbes généreuses et son caractère bien trempé dans les rues de Casa, de la petite pièce où elle vit seule avec sa fille jusqu'à sa place dans l'escalier près du marché où elle alpague ses clients. le métier n'est pas facile, le quartier est populaire, les affaires se règlent vite, à même le sol, la djellaba à peine retroussée, sans états d'âme ni sentiments superflus. Pour supporter cette vie qu'elle n'a pas choisie, Jmiaa cherche l'oubli dans l'alcool, les cachets, les fous rires avec Samira sa collègue et amie, et les bras de Bouchaïb, son client préféré. Tout change lorsque Hamid, le gardien du parking, lui présente Chadlia, une marocaine qui vit au Pays-Bas. Aussitôt rebaptisée ''Bouche de cheval'' par une Jmiaa circonspecte, la jeune femme lui explique qu'elle veut tourner un film, son premier long-métrage, à Casa, sur la vie du quartier, sur une prostituée...Elle veut des conseils, elle veut du vécu, elle veut une actrice...

Gros coup de coeur pour Jmiaa, sa verve, son langage fleuri, son esprit vif et son courage. A la suite de ce personnage haut en couleurs, nous découvrons Casablanca, la société marocaine, le sort des femmes soumises à la volonté des hommes. Jmiaa est une de ces femmes qui n'a pas eu de chance mais qui prend les choses comme elles viennent, avec pragmatisme, philosophie, fatalisme. Narratrice sans concessions de sa propre vie, Jmiaa n'épargne rien ni personne, les hommes, les collègues, les ''barbus'', les fonctionnaires corrompus, les flics, les bien-pensants et les hypocrites. Si le sort ne lui a pas toujours été favorable, elle saura aussi saisir les opportunités qui s'offrent à elle et changer le cours de son destin.
Un récit plein de couleurs, de chaleur, de piment. de la misère, de la violence, mais aussi de la solidarité, de la débrouillardise et un happy end un peu facile mais qu'on ne peut qu'approuver tant on s'est attaché à Jmiaa au point de lui souhaiter le meilleur. Une lecture pétillante qui donne la pêche.

Un grand merci à Babelio et Gallimard pour cette lecture en avant-première.
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C'est avec verve et fantaisie que Myriem Alaoui donne la parole à Jmiaa, que le destin guidé par des choix malheureux a mis sur le trottoir à Casablanca. Elle élève seule sa fille, sa propre mère ignore la vérité, son crétin de mari s'est fait la malle. Rien de réjouissant ni d' enviable donc . Et pourtant, rien ne la démotive , Jmiaa, ni les embrouilles avec les autres filles ou les souteneurs, ni les frasques de son chéri, qui n'a pas inventé l'eau tiède. Elle a d'ailleurs du répondant , que ce soit par la parole ou par les poings. Et puis, un jour , la roue tourne….

Dès les premières lignes on est surpris par le style haut en couleurs utilisé par la narratrice pour nous raconter son quotidien. Pas de faux semblants : elle appelle un chat un chat. Mais c'est si tonique que le sordide disparait derrière la truculence. Les portraits qu'elle dresse de son entourage sont drôles et clairvoyants.

Par ailleurs, Jmiaa emploie de nombreux mots en marocain, et fait référence à des personnalités du spectacle ou de la politique qui ne sont célèbres que localement. le lecteur est renvoyé à un glossaire, indispensable, qui met la lumière sur ce qui n'est en général pas fondamental pour l'intelligence du texte, mais lui donne sa couleur. Bien entendu, le revers de la médaille est que la lecture est coupée à chaque fois que l'on y a recours .

Malgré cet écueil, on est vite sous le charme de la pétillante jeune femme et le récit de ses aventures est captivant. C'est un voyage dans un Maroc pittoresque, coloré, à l'image du parler de Jmiaa, et jamais déprimant : pas de lamentation stérile, mais une capacité de réplique immédiate à l'adversité, même si le message est clair (pour les femmes qui auront raté l'étape fiançailles - mariage, le plus vieux métier du monde est l'une des alternatives, sinon la seule , juste pour espérer survivre).

Je remercie Babelio et les éditions Gallimard pour leur confiance.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ce livre nous conte une facette du système liberticide qui sévit au Maroc et affecte les femmes.
A travers le journal de Jmiaa, prostituée à Casablanca l'auteur:Meryem Alaoui , dont c'est le premier roman décrit par la voix forte de la narratrice au caractère très affirmé , l'âpreté de ces vies, leur fragilité , toutes ou presque ostracisées et laissées dans l'ombre, l'amoureux de Jmiaa, une brute épaisse et sans parole, Halima , sa comparse qui récite le Coran entre deux clients et d'autres.....

Jmiaa vit de passes depuis que son mari, individu paresseux, aviné , amateur de coups fourrés pour avoir de l'argent qui vivait d'expédients a quitté le pays ...

Dans une langue crue, rude, vive et gaie , hardie et sans détour elle évoque ses colères et ses rêves , le quotidien de son quartier , les amourettes et les désillusions, les conflits inévitables, la solidarité avec les autres filles .

Elle narre avec beaucoup de verve les incursions de Moui sa mère, gardienne si intransigeante des valeurs morales ....

Par contre la deuxième partie du livre ennuyeuse et répétitive, un brin plaquée peut- être, m'a énormément déçue, Jmiaa devient l'actrice d'un film retraçant le destin chaotique, agressif, violent et âpre d'une femme de son quartier ....

Livre humoristique étonnant , fantaisiste, une narratrice à la langue bien pendue ...
Agréable à lire , deuxième partie décevante .....
C'est un premier roman....


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critiques presse (8)
Culturebox
18 décembre 2018
Un peu oublié des prix littéraires, ce premier roman est un ouragan, comme son personnage principal, Jmiaa, une jeune prostituée marocaine pleine d'intelligence et de ressources au caractère bien trempé, qui élève seule sa fille et se débrouille dans un quartier populaire de Casablanca.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeDevoir
17 décembre 2018
L’auteure d’origine marocaine, Meryem Alaoui, 43 ans, a plutôt choisi pour son premier roman la veine humoristique. À l’image de son héroïne truculente, qui combat quotidiennement pour sa survie avec une gouaille pas possible… et une carte cachée dans son jeu.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LaLibreBelgique
09 octobre 2018
Après avoir grandi à Casablanca, Meryem Alaoui vit aujourd’hui à New York et La vérité sort de la bouche du cheval, une des sensations de cette rentrée littéraire, est son premier roman.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
08 octobre 2018
Étonnant ouvrage, que nous livre ici Meryem Alaoui.Son héroïne Jmiaa, prostituée de Casablanca à la langue bien pendue et à la personnalité trempée, est un personnage original et bien ficelé, qui marquera les mémoires à vif.Dans un langage gai, vif, presque enfantin dans son expression rudement naïve, Jmiaa décrit comme personne le petit monde de Casa.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeMonde
05 octobre 2018
Toutes les cases sont cochées, voilà un premier roman qui met toutes les chances de son côté : l’autre bord de la Méditer­ranée, présence-absence de l’islam, condition féminine [...]. Bref, tout pour plaire ! Trop ? Non, c’est bien quand même, c’est même très bien !
Lire la critique sur le site : LeMonde
Culturebox
06 septembre 2018
La primo-romancière déploie son récit dans une écriture foisonnante, inventive, en travaillant cette langue orale, un français de là-bas, mâtiné de mots arabes, d'expressions imagées. Une langue inventive, d'une vitalité réjouissante !
Lire la critique sur le site : Culturebox
Culturebox
28 août 2018
Écrit à la première personne comme un journal, dans une langue unique [...], ce premier roman est un ouragan, comme son personnage principal, une jeune prostituée marocaine pleine d'intelligence et de ressources au caractère bien trempé.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LePoint
22 août 2018
« La vérité sort de la bouche du cheval », premier roman de Meryem Alaoui sur les bas-fonds de la prostitution marocaine, est le coup de cœur de l'écrivain.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Moi je ne te cache pas que plusieurs fois j'ai pensé à me casser et à le planter [mon maquereau]. Et après, à chaque fois, il s'est passé un truc qui m'a fait changer d'avis. Comme ce jour, avec ce type qui avait consommé et qui pensait qu'il pouvait retourner à sa vie en sautant l'épisode 'main à la poche'. Dans ma chambre et pour régler les choses sans faire d'histoires, je lui ai dit qu'il ferait mieux d'allonger maintenant, avant de le regretter. Il a répondu en gonflant le torse :
- Ah ouais ? Et qu'est-ce que tu vas faire si je ne crache pas ?
- Tu ne veux pas savoir ce que je vais faire si tu craches pas.
- Ouais, c'est ça. Vas-y, montre-moi, il a dit après avoir relevé son pantalon.
Et il a ouvert la porte, en me regardant de haut, comme les héros dans les films américains. Moi, je lui ai envoyé un « va te faire foutre » assez mou et je suis descendue derrière lui, vite. Je ne te raconte pas comment il a fini, le héros. Avant de monter, j'avais vu Houcine adossé à une voiture en train de rigoler avec un mec [...]. Un gars à qui il manquait un bout de langue. Il paraît que c'est une nana qui la lui a coupée au rasoir. Si je te donne ces détails, ce n'est pas pour te faire peur, c'est juste pour te dire le genre de types avec lesquels il traîne, le Houcine.
Donc, l'embourbé du cerveau qui ne voulait pas payer, il est descendu sans se demander pourquoi je n'avais pas fait de scandale. Il était juste content d'être sorti de ma chambre avec la poche aussi pleine que ses bourses étaient vides. Je peux te dire que ce jour-là, le gars a regretté tous les liquides de sa vie : celui qu'il a expulsé sur mon matelas, celui qu'il a préféré garder dans sa poche et celui qui lui est sorti par les trous de nez quand Houcine et son invité l'ont chopé en face du marchand de beignets.
Et encore, il a eu de la chance parce que Houcine et son pote, ils ont laissé des temps morts pour se faire des politesses sur les morceaux de choix. Tiens, prends la cuisse, elle est bien tendre. Non, non, à toi l'honneur, tu es chez moi aujourd'hui. Le gars, il est ressorti de la fête improvisée comme un bout d'os d'un tagine de poulet. Bien rongé.
(p. 146-147)
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[ Casablanca ]
Dans la rue, j'ai mon bout de trottoir, sur l'escalier, près du feu. C'est au croisement des deux grandes rues qui font angle avec le marché. C'est la meilleure place. Je ne suis pas seule dessus, c'est sûr, mais c'est la meilleure place.
Quand tu as de l'expérience, c'est là-bas que Houcine te met. D'abord parce que quand tu as des années de terrain derrière toi, tu mérites de moins galérer, mais surtout parce qu'il faut savoir repérer les flics. En général, on n'a pas de problèmes avec eux. Houcine les connaît bien. Et nous aussi...
Mais parfois, ils débarquent. Comme quand Anissa, la folle qui traîne souvent dans le quartier, est défoncée et qu'elle hurle à la mort en mettant dans la même phrase Dieu, sa chatte et le fils de pute qui lui a fait ça. Quand ils arrivent, tu les repères de loin. Et si tu ne les vois pas, tu le sais parce qu'il y a toujours une des filles ou Houcine qui donne le signal. On ne se sauve jamais en courant. On se planque d'abord, derrière une voiture ou une poubelle. De l'extérieur, ça doit être drôle. On est toutes accroupies, les culs serrés dans nos djellabas qui collent. Et avec juste nos têtes qui dépassent sur le côté.
(p. 15-16)
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Ils sont passés à l'heure du ramadan maintenant. Je ne comprends plus rien à leurs histoires. Ils ont dit qu'on allait passer à l'heure d'été pour faire des économies, on n'a pas bronché. On a même trouvé ça bien. Ensuite ils ont décidé de passer à l'heure de ramadan parce que c'est l'été. Je n'ai pas bien compris mais pourquoi pas? Le problème c'est que là, il paraît qu'après ramadan , on repassera à l'heure d'été et après l'Aïd, à l'heure d'hiver. Ils se foutent de nous ou quoi? On n'a rien d'autre à faire, nous? Règle ta montre. Dérègle ta montre! Re-règle ta montre . Il ne faut pas faire chier les gens non plus!
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Elle allume les mecs en leur faisant le regard de la chienne alanguie sur le foin.
Et elle marche en sortant ses fesses vers l'arrière comme une oie .
[...]
Bouchaïb est parti avec elle , c'est elle qui l'a allumé .
Mais, lui quoi ? Il a mangé de la cervelle de hyène pour être aussi con ?
[...]
Partir avec elle alors qu'il sait qu'on est comme chat et rat !
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Le haschisch, c'est une maladie toute douce. Elle te rentre doucement dans la peau, elle est cool, souriante. Tu te sens bien avec elle. Tu as envie de te mettre dans ses bras pour qu'elle te berce comme ta mère le faisait. Et tes copains qui fument, eux aussi ils sont cool et gentils. Et vous êtes tous dans les bras de la même mère. Vous êtes tous frères et vous vous aimez. Et puis un jour, tu ne sais pas pourquoi, comme une chatte, la mère prend un de ses petits et elle le mange.
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