Aussi peut-on s'accorder avec G. Bachelard qui souligne, à la suite de Kant et de certains idéalistes allemands, l'importance de l'imagination au coeur même de la perception. L'image est donc intimement liée à la possibilité de constituer une représentation du réel, autrement dit de le reconstituer tel qu'il se donne à nous sur un plan phénoménal. Il reste que même préparée et informée par des images a priori, l'image perceptive a pour horizon la chose même, ce qui l'amène à adapter le plus possible l'état subjectif à l'état objectif, en particulier par le biais de l'attention portée aux choses.
"L'utopie conceptuelle du terme de rythme" par Jean-Jacques Wunenburger