Ce roman, je l'avais choisi dans la Masse Critique de la rentrée littéraire, en 5ème position (sur 5 cochés). La 4ème de couverture m'avait attiré : « Un roman à l'humour amer qui nous renvoie à nos propres tractations avec l'existence ... ». de plus, un roman espagnol, or j'en connais assez peu et je suis curieux ... Hélas, ce bouquin ne m'a pas convaincu. D'abord l'incitation à s'identifier au personnage principal tombe à plat ; on ne peut pas s'identifier à un type versatile à l'extrême, sans aucune morale mais pourtant poursuivi par une culpabilité très catholique, et qui fait un chantage pécuniaire à ses parents, l'un étant un petit escroc et l'autre sa femme adultère. La première partie m'a semblé longue et pesante, le style plat comme un compte-rendu chronologique. La seconde partie m'a paru mieux maitrisée et puis il y a quelques passages plus légers et/ou plus intéressants ; l'épisode érotico-drolatique avec la colonelle, puis quelques considérations sur l'importance supposée des coiffeurs dans l'histoire de la civilisation, ou page 238 sur la « supériorité » de la vie militaire sur la vie civile par le cocu colonel. L'ensemble, reste à mon avis (et donc subjectivement), inégal autant en ce qui concerne l'écriture que le scénario, d'ailleurs les derniers chapitres sont plus courts comme si l'auteur avait hâte, lui aussi, d'en finir.
Je remercie néanmoins Babélio et les éditions du Rocher, un roman ne peut pas plaire à tout le monde, celui-ci trouvera sûrement son lectorat, c'est la première fois que je suis déçu par un livre reçu par la Masse Critique, mais c'est le jeu, j'aurai pu ne pas le cocher.
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Livre lu dans le cadre de l'opération masse critique.
Ce n'est pas le genre de livre que je lis habituellement. Ce qui m'a attiré c'est la quatrième de couverture, je voulais savoir à quoi correspondait cet « humour amer ».
On suit la vie de Hugo, personnage principal, qui passe de l'enfance au monde adulte suite à des découvertes concernant ses parents. Ces découvertes vont le décevoir au point d'avoir une influence sur son caractère, ses émotions, sa relation avec les autres, bref sa vie.
La première partie traîne un peu en longueur mais permet de bien positionner le personnage. La seconde partie est beaucoup plus intéressante et j'ai pour ma part beaucoup apprécié la fin. J'ai au final passé un bon moment de lecture.
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Livre lu dans le cadre d'une masse critique.
Malgré quelques longueurs, l'écriture est fluide et se lit facilement !
Le personnage principal, Hugo Bayo, fascine, étonne, dégoûte... Impossible de s'identifier à lui, et pourtant, on a envie de connaître son histoire (si "simple" parait-elle !).
Un roman avec une vision assez triste de l'Homme, incapable de se contenter, autodestructeur qui préfère se complaire dans ses illusions; il est question aussi du destin : est-il tracé ? Nous-sommes maître de notre destin ? Des questions sans forcément de réponse(s), mais qui fait de ce roman, un livre étonnant qui fait passer un bon moment au lecteur.
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Dans l’arrière-monde obscur et démuni, la loi de la survie prévaut