La vieille dame qui rapetissait

Une vieille dame se rend compte un matin qu'elle a rétréci pendant la nuit.
Elle va consulter un docteur qui lui annonce qu'elle va rapetisser et aura disparu d'ici trois jours.
Sans s'affoler, la vieille dame décide de confier son chat, Gorgonzola à sa soeur qui habite près de la mer. Ils effectuent tous deux le voyage et finissent par arriver au moment où notre dame n'est pas plus grande qu'une araignée.
Avec beaucoup de gentillesse, la soeur recueille le chat et il semblerait que le diagnostic du docteur ne soit pas aussi grave que prévu.
A la fin, ma petite-fille pose beaucoup de questions sur le sort futur de la vieille dame. On sent qu'elle désirerait une suite.
L'écriture est très agréable et vraiment bien adaptée à un enfant de 5 à 8 ans.
La couverture est très douce au toucher. Les illustrations sont très colorées, bien nettes avec de beaux grands dessins et la page de fin collée à l'album réserve une surprise qui suscite l'imagination.

Cet album est l'album fondateur des éditions "Chocolat", et est réédité en version prestige.
Un régal et c'est tout à fait plus que sincère.

Merci à Babelio pour la participation à l'opération masse critique du mois de novembre.

Une vieille dame, qui rapetisse a décidé, avant qu’il ne soit trop tard, de confier son chat (l’être qui compte le plus au monde pour elle) à une personne de confiance, sa sœur qui vit au bord de la mer. La vieille dame qui rapetissait, c’est un long voyage aux frontières du merveilleux.

Le texte est beau, tendre et poétique. L’humour y est bien évidemment présent.

Parlons de la couverture, c’est une invitation au voyage.

A l’instar de la couverture, les illustrations toutes en rondeur sont splendides. Les couleurs sont tendres, en parfaite harmonie avec l'histoire. J'ai adoré m’attarder sur ces magnifiques illustrations qui servent à merveille l’histoire de cette vieille dame et de son chat.

C’est un très bel album qui enchantera les enfants et les adultes qui ont gardé une âme d’enfant. J'ai beaucoup aimé cette lecture, et mes neveux à qui je l’ai offert et lu l’ont adoré.

Mes neveux et moi-même, ne pouvons que vous conseiller la lecture de cette bulle d’optimisme et de tendresse, en espérant qu’elle vous charmera.

Elle venait de perdre encore quelques centimètres, notre héroïne.

Le médecin l'avait confirmé.

Elle n'attrapait plus les boites en hauteur des placards, comme avant.

Ca n'était qu'une question de temps, avant de se ratatiner complètement.



Prenant ses dispositions rapidement, avant d'être réduite à la grandeur d'un pois, notre mémé prend la route pour trouver un nouveau foyer à son chat Gongorzola.

Direction la maison de sa soeur au bord de mer.



Mais bon, c'est pas la porte à côté.

Tandis qu'elle rapetisse d'heure en heure, nous profiterons du beau paysage, des maisons du midi.

Il ne pleut pas, c'est déja ça.



Elle en est où notre mémé?

En car et à pied, puis à dos de chat, mémé cravache pour subvenir aux besoins de son matou, très placide, avant le grand néant.



Et nous nous surprenons à rire de la situation tandis que l'album traite clairement de la vieillesse et de la santé déclinante auprès du jeune public en seconde lecture.

L' auteur Raphaël Baud prend le biais de l'humour et de la tendresse pour concrétiser l'action du temps qui fragilise nos seniors.



Les images sont superbes, la dernière nuit au bord de mer sera douce, finalement, car le lendemain est un autre jour et la conclusion réservera une surprise à notre mémé.



Le soleil, du bon air, la famille, une belle récompense déja.

Jolie petite histoire d'une vieille femme qui entreprend un voyage avec son chat, Gorgonzola. Destination : une maison à 10kms de la mer, celle de sa soeur.
Ce voyage imprévu se déroule presque en catastrophe car la vieille dame veut s'assurer que quoi qui lui arrive, Gorgonzola sera en de bonnes mains.

Une histoire originale, mais j'ai été déçue par la chute. Toutefois, je pense qu'elle ravira tous les petits !

Merci à Babelio et aux éditions Chocolat!jeunesse de m'avoir permis de découvrir "La vieille dame qui rapetissait" de Raphaël Baud dans le cadre de la Masse Critique du 14 Octobre. C'est une réédition de l'album fondateur de cette maison d'édition (2008).
C'est l'histoire d'une vieille dame qui vit avec son chat Gorgonzola et se met soudain à rétrécir. le médecin lui ayant dit qu'il ne pouvait rien faire pour elle et qu'elle allait finir par disparaître complètement, elle s'inquiète pour l'avenir de son chat et décide de le confier à sa soeur au bord de la mer, avant qu'il ne soit trop tard. Pour ce faire, elle entreprend un long voyage, d'autant plus long qu'elle rétrécit au cours de la journée.
Cette histoire aborde délicatement la vieillesse puis la mort. La vieille dame n'est pas triste de "disparaître", la seule chose qui la tracasse, c'est de savoir ce qu'il adviendra de son chat. Il n'y a donc ni maladie ni souffrance ni chagrin.
Chacun connaît la place que peuvent prendre les animaux de compagnie, en particulier chez les personnes âgées et en conséquence solitaires. Gorgonzola symbolise donc la vie. D'où la note d'espoir de la fin.
Le graphisme évoque le dessin animé avec un aspect presque photographique, très réaliste, et en même temps comme baigné dans un léger halo. C'est en effet la douceur qui domine, grâce en particulier au pelliculage soft touch..
Ce que je retiens donc de ce livre, c'est l'évocation douce de la mort, sans crainte ni souffrance, ni même en prononcer le mot. Juste une familiarisation, et cela me semble bien pour une première approche.
Pour les enfants à partir de 4 ans, mais le graphisme plaira aussi aux parents.