Coup de coeur pour ce roman épistolaire. C'est un genre qui m'est cher pas suffisamment traité, je trouve, dans la littérature. Ce livre est un beau modèle du genre. Deux femmes entretiennent une correspondance par delà les mers. L'une est sédentaire, l'autre pas, l'une est gravement malade et fait une retraite bouddhiste, l'autre court, vole, navigue et trouve le temps d'écrire pour soutenir la première. le style du livre fait qu'on a le sentiment que c'est à nous que chacune écrit. Une belle histoire et une amitié exemplaire qui réchauffe le coeur et nous donne confiance dans le genre humain et ce qu'il est capable d'accomplir.
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Beau roman sur un combat et un voyage intérieur, un vrai chemin spirituel loin des clichés. On se demande si l'auteur n'a pas vécu ce qu'elle raconte pour en parler aussi bien. le livre propose de belles valeurs et une grande leçon de courage et d'espoir sans jamais être pédant ni niais, ce qui est un vrai exploit avec ce genre de sujet.
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Ce livre m'a fait faire un beau voyage. J'ai aimé méditer avec Elsa et me promener à ses côtés à Barcelone et j'ai aimé être en Chine, naviguer, me promener aux Canaries et au Cap Vert avec Gaëlle. Belle leçon de vie.
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Dialogue très intéressant entre une femme engagée dans une quête spirituelle et un combat pour sa guérison et son amie autrice globe-trotteur qui fait le tour du monde et lui envoie des textes pour la guérir. Bien écrit et émouvant.
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À nous les aventures et les histoires à dormir debout, à vivre éveillées, à reprendre haleine, à nous la route et les vagues, à nous le grand air, les rencontres et les courses éperdues, à nous le globe. Je t’emmène ! Nous allons rallier Ouessant, où on s’embarquera sur le voilier de mon copain Pierre, pour les Canaries, avant de poursuivre sur le bateau de Mateo, le Luna de Mayo, pour faire la transatlantique jusqu’au Brésil, via le Cap Vert. Tu te retires du monde, bien. Dans le même temps tu seras, donc, traversée par le monde!
Taux de réussite une chance sur deux, tu m’as dit au téléphone, et le médecin qui pense que ce qui fait pencher la balance, c’est peut-être la foi ? Alors je n’ai aucun doute, tu pars avec trois longueurs d’avance. Parce que s’il y quelque chose qui ne te fait pas défaut, c’est bien ça, ô éternelle amoureuse du genre humain, toi qui penses qu’on a tous la nature de Bouddha. Ta foi soulèvera tous les obstacles, je n’en doute pas. Et la mienne te soutiendra.
Un virus qui s’en prend au cœur, c’est tellement singulier… Ne reviens pas Gaële, ne viens pas te transformer en garde-malade, cours plutôt, navigue, vole, comme tu l’avais décidé. C’est ce que tu peux faire de mieux pour moi. Mais s’il te plaît, écris-moi, envoie-moi des mails, raconte-moi ce que tu vis, ce que tu vois, et si tu ne vis et ne vois rien que tu aies envie de me relater, tu pourras toujours inventer.
J’aime les îles, j’aime ces petits continents avec leur géographie en miniature, leurs montagnes à portée de main, la mer et la campagne dans un mouchoir de poche, les climats changeants, les différences de température, tout en petit format, j’aime les îliens et j’aime aussi ceux qui sont venus sur une île pour y chercher refuge, ceux qui ont décidé de construire leur vie à partir de là, les insulaires par vocation, comme Pierre.
Gaële à Elsa
17 octobre
Bonjour,
Hier, je suis allée au Temple avec mes trois rubans rouges : un pour le ciel, un pour la terre et un pour l’être humain, union entre les deux. Je suis montée, de chapelle en chapelle, jusqu’au-dessus des nuages.