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EAN : 9782259263320
416 pages
Plon (22/02/2018)
4.17/5   100 notes
Résumé :
À l’Académie des Âmes Abîmées, réparer les vivants est un enseignement, une vocation. Mieux : une mission.
Quand Lana et Dylan, deux adolescents en perdition, y sont recueillis, ils sont loin d’imaginer ce qui les attend. Blessés par la vie, perdus dans un monde de haine et de violence, ils vont tenter de se reconstruire. Mais peut-on retrouver confiance un jour après avoir survécu à de tels drames ? Et quel rôle leurs parrains, Dimitri et Romane, joueront-il... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Totalement embarquée dans ces AAA, nullement question d'alcooliques anonymes, mais de l'Académie des Âmes Abîmées. Une histoire lue d'une traite tant tout est bien ficelé dans ce roman.

L'académie est une institution plutôt morale que légale qui accueille des adolescents et quelques jeunes enfants retenus dans les mailles du malheur.
On suit ici la vie de Lina et Dylan, deux ado malmenés par la vie. Lina n'en peut plus d'être le bouc émissaire des élèves de son école. Maltraitée et harcelée moralement et physiquement, elle ne voit qu'une issue, en finir avec la vie. Dylan est enfermé dans une grange et battu par son père. Il prie et invoque les anges de venir à son secours.
Tous deux seront secourus par cette organisation secrète. Ils rejoindront l'académie qui s'attèlera à cicatriser leurs blessures et à leur redonner les ressources nécessaires pour affronter la vie.

Ce roman m'a fait penser à L'atelier des miracles (peu apprécié) pour sa même idée : le repêchage des âmes cabossées. Si l'idée est proche, Thierry Cohen tisse ici un roman qui tient la route offrant une belle dose d'humanité, de profondeur, d'actions et un réel attachement aux personnages. Les chapitres sont courts tenant en haleine la lectrice de belles histoires bien écrites que je suis. Au-delà de l'aspect émotif, touchant, c'est très bien agencé et crédible. Dommage que de telles institutions n'existent pas pour soigner les âmes abîmées.

Des bons profs, des psychologues marginaux, des cours théoriques et pratiques, des amis, bref, L'académie des âmes abîmées est un beau roman à défaut d'être un projet salvateur.
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La quatrième de couverture ne révélant pas beaucoup de choses, je vais faire de même et juste vous livrer un ressenti.


Thierry Cohen est un vrai conteur. Dès la première page, j'ai été happée et je ne voulais plus lâcher cette merveille. Il a l'art de faire ressortir notre empathie à son maximum, tout en créant un suspense puissant et en transformant notre coeur en éponge.


Il montre le plus noir et le plus beau de l'âme humaine. Les jeunes qui sont accueillis à l'Académie ont énormément souffert, ils ont vécu des atrocités commises par d'autres, cependant, ce lieu est un refuge dans lequel se trouvent des personnes avec une très belle âme. Mais, il ne s'agit pas simplement d'offrir un refuge à ces adolescents en perdition, l'école leur permet de se reconstruire et d'acquérir les armes pour vivre dans ce monde dans lequel certaines personnes peuvent être des monstres.


J'ai lu ce roman avec mon âme d'enfant. J'ai envie d'y croire. Si l'auteur a pu imaginer cette académie, on peut penser qu'elle existe sous une forme ou un autre, qu'il y a d'autres personnes en ce monde, prêtes à aider nos enfants.


Après un tel livre, j'ai foi en l'être humain. Les valeurs prônées telles que la bienveillance, l'entraide, la générosité, etc. sans occulter la réalité du monde, m'ont beaucoup touchée. Il est quand même important que je précise que les thèmes abordés sont terriblement d'actualité. Ce roman n'est pas de la guimauve, c'est de l'humanisme au milieu de la noirceur.

La suite sur mon blog


Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Vous connaissez cette sensation étrange, apaisante et réconfortante, quand on lit les premières lignes d'un livre, qu'on comprends dès le premier chapitre que ce livre sera un coup de coeur et qu'on va avoir du mal à le lâcher ? Et bien c'est exactement ce qui c'est passé avec ce fabuleux roman.

Lana et Dylan sont deux adolescents qui ne se connaissent pas mais qui ont une vie difficile. La première est rejetée par ses camarades qui ne passent pas un jour sans se moquer d'elle ou la rabaisser et le 2ème est battu et maltraité par son père depuis de nombreuses années. Alors que tous les deux se pensent sans avenir et seuls dans leur souffrance, le directeur d'une école un peu particulière va leur proposer un avenir différent de celui qui leur était destiné... Cette lecture contemporaine ma laissé sans voix, je me suis attachée dès les premières pages aux différents personnages. J'ai trouvé l'écriture de Thierry Cohen vraiment fluide et le fait que chaque chapitre ne comportent que quelques pages ajoute un réel côté addictif au roman. On a toujours envie de savoir ce qu'il va se passer et comment vont évoluer Lana, Dylan et les autres protagonistes.
Le côté positif de l'auteur ma fait un bien fou, malgré des scènes et situations assez dures il sait tirer le meilleur de ses personnage et nous offre une vision magnifique de la vie en générale et de l'espoir.
Je ne peux vous cacher que j'ai verser ma larme sur les dernières pages , l'émotion est présente tout le long du roman et je n'ai su me contenir lorsque j'ai du refermer mon livre.
J'ai eu la chance le 27 février de rencontrer l'auteur a la librairie parisienne La Mouette Rieuse et j'ai été ravie de me rendre compte que l'homme est tout aussi touchant dans ses propos en face a face qu'à l'écrit.
Je lirais pour sûr d'autres romans de cet auteur
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Dès les premières pages nous sommes embarqués dans les quotidiens de Dylan, Lana et Salim, trois jeunes adolescents qui n'ont malheureusement pas été épargnés par la vie. Battus, harcelés ou même manipulés, ils vont être secourus à un moment où ils auront envie d'avoir recourt à des extrémités ayant perdu tout espoir de voir leurs vies s'améliorées. Ils vont être pris en charge par l'Académie, une institution assez spéciale possédant un cursus plutôt étrange et qui accueille des jeunes en perdition retenus dans leurs malheurs pour les aider à cicatriser leurs blessures, à réapprendre à avoir confiance en eux ainsi qu'en la vie. Grâce à des cours assez particuliers et avec l'aide d'amis, de mentors, ils vont parcourir un long chemin éprouvant vers la reconstruction personnelle.

Dès le départ on s'attache à nos trois personnages tous plus incroyables les uns que les autres et qui se démarquent par leur intelligence, leur foi, leur force de caractère et leur détermination à se relever malgré tous ce qu'ils ont vécu. Loin d'être parfait, ce sont des jeunes adolescents aux histoires bouleversantes, très authentiques, réalistes et qui nous touchent au point de pleurer quelques fois. J'ai tellement adoré les suivre au fil des pages, les voir évoluer et murir tout au long de leurs parcours personnels et de leurs découvertes sur eux-mêmes et sur les autres, leurs entourages. Leurs personnalités et sentiments plus complexes, plus nuancés sont très bien exprimés et nous affectent profondément. C'est qui les rends plus réalistes et en fait un des points forts de ce chef d'oeuvre. de plus, tout ne tourne pas autour de ces trois protagonistes, et nous en apprenons un peu plus sur la vie des autres étudiants ainsi que les responsables de l'académie.

Le deuxième point fort de ce roman est l'écriture de Thierry Cohen. Une plume fluide, légère et tellement addictive. L'auteur m'a fait passer par une palette d'émotions rien qu'en jonglant parfaitement avec de simples mots. Il utilise un champ lexical poétique, tout en étant spirituelle, et philosophique. Il nous touche, nous percute et résonne en nous. Il est totalement impossible de ne pas succomber au charme de cette plume vive et détaillée et qui met en valeur une histoire qui noussubjugue tout au long de notre lecture. Dès le début de ma lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de continuer. Je tournais les pages sans me rendre compte, tellement j'avais du mal à m'arrêter de lire. Ce roman se lit vraiment très vite, au point où on arrive à la fin du livre sans s'en rendre compte. Il aurait même fallu quelques chapitres de plus, car quitter l'Académie et ses élèves m'a complétement abattue.

C'est une histoire plus que bouleversante et poignante. On ne peut pas rester impassible face à l'histoire de nos trois jeunes adolescents complètement détruits par la vie. Ce récit montre la plus mauvaise et la plus belle part de l'âme humaine. Les émotions qui y sont dépeintes, nous poussent à chaque page à méditer sur le sens de la vie et surtout sur l'humanisme dans ce monde auquel certaines personnes peuvent être des monstres. C'est efficace, ça bouscule et ça dérange tellement c'est criant de vérités qu'on taie ou qu'on s'efforce d'oublier. Ce roman est une véritable leçon de vie remplie de réflexions psychologiques et philosophiques à travers les étapes de la reconstruction de nos protagonistes. La psychologie des personnages est un des points centraux de cette histoire et que j'ai adoré. Il y a énormément de sentiments traités dans ce livre, qui transmettent des messages forts et justes, comme l'espoir, l'empathie, la compassion, et l'impact que peut avoir nos choix et nos actions. C'est un récit rempli de réalisme, de justesse, qui nous invite dans un sacré voyage initiatique tout en abordant différents thèmes importants au moment du passage à l'âge adulte, comme le lien filial, l'amitié et l'amour, les rêves et les ambitions.

Lien : https://bookooning.wordpress..
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La couverture est tellement superbe que j'en attendait bcp...... et j'avais en même temps très peur d'être déçue.
Mais que nenni.... dés les premières pages je savais que le coup de coeur s'était au rebdez vous!!!!!!❤❤❤❤❤
C'est un fabuleux romans..... un de ceux qui font un bien fou!!!!
Empreint d'humanité, de bienveillance et d'empathie.
Une académie qui permet aux candidats de chercher et de trouver là où ils excellent le plus.... d'en faire leur chemin de vie.... n'en rêve t'on pas?
Les chapitres sobt courts, ce qui donne un rythme soutenu, des personnages hyper attachants... si nous prouvent que malgré les épreuves il est toujours possible d'en tirer du positif.
Enfin bref à mettre entre toutes les mains😍

Résumé
À l'Académie des Âmes Abîmées, réparer les vivants est un enseignement, une vocation. Mieux : une mission.
Quand Lana et Dylan, deux adolescents en perdition, y sont recueillis, ils sont loin d'imaginer ce qui les attend. Blessés par la vie, perdus dans un monde de haine et de violence, ils vont tenter de se reconstruire. Mais peut-on retrouver confiance un jour après avoir survécu à de tels drames ? Et quel rôle leurs parrains, Dimitri et Romane, joueront-ils dans la reprise en main de leur destin ?
Entre renaissance, découverte des sentiments, échanges avec des professeurs hors normes et mise en pratique des cours, cette institution secrète dessine un nouvel avenir… Et si elle pouvait changer le monde ?
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
La considération que l’on porte aux êtres influe sur leur développement. (...)
Robert Rosenthal a donné à ce principe le nom d’ « effet Pygmalion ».
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Les souffre-douleur fédèrent les faibles. Même ceux qu’elle ne connaissait pas s’y mettaient, la prenaient pour cible, l’assaillaient sur Facebook, dans la rue, pendant les cours. Il y avait les sarcasmes silencieux, les regards narquois, les petits coups donnés sournoisement dans les couloirs et les insultes murmurées au détour d’une porte, graffitées sur un mur ou jetées de vive voix. On racontait des horreurs. On lui attribuait tous les clichés accolés à sa supposée tribu : elle se donnait facilement aux garçons, voire aux filles, elle se shootait... Devenue « la pute », « la salope », « la gouine », elle qui n’avait connu que des aventures romantiques durant de lointaines vacances d’été, elle vacillait mais essayait de faire front, en fuyant les leaders, ceux qui l’agressaient, comme les suiveurs, qui se contentaient de rire,et les indifférents, qui n’approuvaient pas vraiment, souriaient parfois, tournaient la tête toujours mais ne bougeaient jamais.
Elle en avait perdu le sommeil, ses notes avaient chuté. Elle avait bien tenté de renverser la disgrâce en adoptant leur manière de parler, leurs attitudes, mais cela avait été en vain : les loups renoncent-ils jamais face à une proie blessée ?
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Salim savait organiser les mots pour créer des images capables de frapper son esprit, de le transporter au cœur de scénarios fantastiques dont il devenait le héros, compagnon d’âme et d’armes des nouveaux et vaillants chevaliers de l’Apocalypse annoncée voici bien longtemps par les textes sacrés.
Alors, quand il lui avait demandé s’il se sentait le courage de partir un jour rejoindre ces hommes, il avait immédiatement répondu le désirer ardemment, expliqué qu’il était au service de Dieu et de Son prophète, que lui aussi souhaitait voir la vérité triompher. Parce que Salim avait créé le souffle sur lequel ses idées le portaient. Parce que c’était ce qu’il fallait répondre pour se montrer digne de son amitié.
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Un roman c'est un peu comme une personne, non ?
On voit la couverture, le titre et on se fait une idée.
Mais ce n'est qu'en passant de longues heures avec lui qu'on parvient à avoir une vision précise de ce qu'il est et cherche à nous dire
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Oublier peu à peu le passé. Effacer progressivement de leurs souvenirs les affres de leur existence.Se laisser porter par la vie en groupe, les cours, la passion qui animait l'académie. Tenter de renaître, revivre. Et perdre la notion du temps.
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Videos de Thierry Cohen (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Thierry Cohen
Pour sa septième édition, le Festival du Regard vous plonge au coeur de la Nuit photographique. Véritable défi pour ce medium qui, par définition, se nourrit de lumière. Après les thèmes « Adolescences », « Habiter », « Voyages extra-ordinaires » et « lntime et Autofictions », voici « Bonjour la Nuit ! » qui vous emmène dans les univers nocturnes de vingt photographes. Parmi les plus connus, Anders Petersen. le festival a l'honneur de présenter des tirages inédits du célèbre Café Lehmitz. Fasciné par le quartier rouge de Hambourg, le photographe suédois va s'immerger dans le huis-clos d'un petit bar du port et tirer le portrait de ses habitués. Cette série produite en 1967 va propulser l'artiste sur la scène photographique internationale. C'est avec « House Hunting », que Todd Hido s'est fait connaître en 2001. Lui qui a su saisir l'ambiance inquiétante de la nuit américaine en photographiant de simples pavillons éclairés et silencieux…
Une ambiance mystérieuse se dégage aussi des tableaux de Juliette Agnel. Dans ses grands formats se déploient, majestueuses, les plus belles cités antiques du Soudan sous un ciel constellé d'étoiles. Troublante beauté que celles des pierres laissées-là depuis la fin du règne du pharaon Taharqa (vers 600 ans avant notre ère). C'est également sous des voutes célestes scintillantes que Thierry Cohen a figé pour toujours les mégapoles de Tokyo, Shanghai ou Rio, sauf que les cieux que nous voyons ne sont pas réels, ce sont ceux que nous devrions voir mais devenus invisibles du fait de la pollution lumineuse. Les étoiles, les constellations sont parfaitement à leur place. Thierry Cohen photographie le ciel à l'exact latitude que la ville, dans un lieu dénué de tout éclairage. Les étoiles devaient être bien visibles ce soir de novembre 1965, lorsqu'une panne de courant générale plongea brutalement la ville de New York dans une quasi totale obscurité. le photographe de Magnum, René Burri, équipé de huit rouleaux de pellicule, a témoigné de cette expérience exceptionnelle dans une des plus grandes villes du monde où on avance comme dans un rêve halluciné… L'absence d'électricité, c'est le lot quotidien d'un milliard d'habitants sur terre.
Rubén Salgado Escudero met en scène des habitants des quatre coins du globe, dont la vie a été améliorée grâce à des panneaux solaires portatifs. Quant au Cambodgien, Philong Sovan, il utilise le phare de sa motocyclette pour photographier la vie nocturne et bouillonnante de Phnom Penh. 
Il arrive que la nuit devienne féérie lorsque les aurores boréales sont de la partie. Dans Hyperborea, la Russe Evgenia Arbugaeva nous fait découvrir l'extraordinaire magie des nuits polaires. Festive aussi, dans les photo-graphies de Ronan Guillou qui a relevé le défi de la Carte blanche lancée par la Communauté d'Agglomération de Cergy Pontoise en nous dévoilant les coulisses du spectacle flamboyant, Carmen Street, le chef d'oeuvre du compositeur Georges Bizet d'après la nouvelle de Prosper Mérimée. A l'approche de la fin d'année, la nuit se pare de ses plus beaux habits de lumière, comme le montrent les images de Laure Vasconi réalisées à Los Angeles. Là-bas, la tradition des décorations de Noël est une affaire sérieuse. Tout est dans la démesure, c'est à celui qui fera scintiller le plus d'ampoules ! Toujours sur le continent américain, Céline Croze nous emmène au Vénézuela. La photographe nous fait rencontrer les barons de la nuit de Caracas où elle séjourne pendant le tournage d'un film. Un univers de couleurs sourdes et de violence, qu'elle restitue avec force dans la série « Siempre que », présentée pour la première fois dans un festival. C'est également une première pour Françoise Evenou, et ses « Reinas del Bosque », portraits dignes et altiers des travailleuses du plaisir en périphérie de Paris. Enchaînement parfait avec la nuit sulfureuse vue par l'Américaine Merry Alpern qui, en 1993, va épingler les moeurs interlopes des traders de Wall Street dans un peep-show clandestin de New-York. Autre série culte qui interroge sur notre place de spectateur/voyeur : « The Park », du Japonais Kohei Yoshiyuki, décédé cette année, à qui le festival rend hommage.
La nuit, au sens métaphorique, le Slovène Evgen Bavcar y est plongé depuis l'age de 11 ans. Aveugle, le photograp
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