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Ladies with guns tome 2 sur 3

Anlor (Autre)
EAN : 9782205202816
64 pages
Dargaud (02/09/2022)
4.12/5   149 notes
Résumé :
Après une résistance héroïque face à leurs assaillants, Katheleen, Chumani, Abigail, Cassie et Daisy sont en cavale, activement recherchées par des chasseurs de prime appâtés par la tâche, a priori facile, de se faire pas mal de pognon sur la tête de cinq gonzesses...

Bon, il est vrai que l'ambiance n'est pas au beau fixe pour nos ladies : Daisy est gravement blessée à la jambe, et elles ont trouvés un refuge de fortune dans une ancienne mine désaffec... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Débraillées, échevelées, acculées et dans la mélasse jusqu'au cou Katheleen, Chumani, Abigail, Cassie et Daisy n'ont plus rien à perdre si ce n'est leur vie et ça les rend particulièrement dangereuses. Effrontées, rebelles et irrévérencieuses elles font exploser les carcans au même rythme que les bâtons de dynamites et mieux vaut ne pas se trouver sur leur passage. Oubliez la frappe chirurgicale on est dans le dégommage massif.

Nous les avions laissées aux abois et désarmées elles vont vite trouver le moyen de se procurer quelques jolis joujoux. Numérotés vos abatis, elles tirent toutes comme des pieds mais qu'importe ! Elles le font de manière complètement déjantée avec la rage et la conviction du désespoir et sans aucune classe il faut bien le dire. Mais il faut leur reconnaître un sens de l'honneur et de l'entraide digne de véritables guerrières. Et je ne vous parle même pas de leur inventivité et de leur vivacité d'esprit. Une certaine inconscience n'est pas sans ajouter un peu de piquant. Ces Wanted ladies font de sérieux dégâts et l'égo de ces messieurs en fait les frais.

Le voile se lève sur des mystères et nous laisse entrevoir des pans de vie de quelques personnages, mais certaines ladies restent très énigmatiques, telle Chamani dont j'ai hâte de connaître l'histoire.

Un rodéo endiablé en jaune et rouge plein de peps et d'hémoglobine. Frais explosif et sur vitaminé comme un ouistiti sous LSD, accrochez-vous, ça va secouer sévère. Vivement le 3ème tome !
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Si le premier sac à vin venu peut y arriver, ça doit être à notre portée.
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Ce tome fait suite à Ladies with guns, tome 1 (2022) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Sa parution initiale date de 2022. Il a été réalisé par Olivier Bocquet scénariste, Anlor Tran dessins et Elvire de Cock couleur. Il comporte soixante-deux pages de bande dessinée.

Deux chasseurs de primes avancent tranquillement sur un chemin de montagne, au milieu d'une forêt clairsemée de sapins. Ils papotent avec méfiance, surpris de se retrouver comme ça sur le même chemin après toutes ces années. le plus grand en déduit que Sans doute qu'il faut avoir le même genre d'activité pour se croiser par hasard sur une route paumée au fin fond de nulle part. Pour autant, ni l'un, ni l'autre ne souhaite énoncer à haute voix ce qui l'a amené sur ledit chemin. Finalement le plus petit tente une intuition et demande si l'autre est là pour les cinq folles. Son compagnon de voyage le reconnaît. le premier ajoute : cinq donzelles, milles dollars par tête, argent facile. Ainsi relancée, la discussion continue : ils ne doivent pas être les seuls à penser ça, vraisemblablement tout ce que l'état compte de chasseurs de primes est sûrement déjà en route. Une belle brochette de crétins, ajoute le petit. Parce qu'avec tous les cadavres qu'elles ont laissés derrière elles, elles doivent déjà être très, très loin d'ici. le sentier se fait plus étroit, et tout à la discussion le chasseur de primes qui passe devant n'y a pas prêté attention. Son cheval fait un faux pas, et il n'a que le temps de lui serrer la bride pour que sa monture reprenne pied sur le chemin. L'une de ses fontes s'est ouverte sous le choc et laisse s'échapper les affiches d'avis de recherche des cinq donzelles.

Ces affiches tombent jusqu'en bas de la pente où elles sont récupérées par Chumani qui se trouve à l'entrée de la mine où ces dames ont trouvé refuge. Daisy McCormick est allongée par terre, avec un peu de fièvre. Elle indique à Kathleen Parker, qu'elle a déjà vu ce genre d'infection et qu'elle sait comment ça se termine. Elle a besoin d'un chirurgien. de son côté Cassie Coltrane intervient pour dire que le seul docteur du comté, c'est McDowell. Mais si elles vont le voir, il les dénoncera dans l'heure. C'est un fourbe et il ne sait pas tenir sa langue. Consciente de son état, Daisy suggère aux autres de la déposer sur une route, pour que quelqu'un la trouve. Elle sera sûrement emmenée en prison, mais elle ne veut pas mourir comme un rat dans son trou. Elle estime qu'elle a une chance d'échapper à la corde : en y réfléchissant, elle n'a fait que défendre sa maison. Elle a été institutrice pendant trente ans, elle connaît tout le monde. Beaucoup de gens lui doivent des services. S'il y a procès, elle estime qu'elle a ses chances. Et bien sûr, elle a la peau blanche, ça aide. Abigail se réveille, avec le bébé puma à ses côtés. Elle trouve bizarre cette dénomination de peau blanche, alors qu'on dit que Chumani c'est une peau rouge, et qu'en fait sa peau est plutôt caramel. Daisy acquiesce les vraies peaux rouges viennent d'Angleterre, d'Écosse ou d'Irlande.

Pas facile de développer une suite aux déchaînements de violence explosive du premier tome : faut-il donner dans la surenchère ? Faire encore plus fort, plus violent et plus coloré ? En termes de construction d'une série, cela peut être un choix : un crescendo sans cesse plus inventif, un exercice de style en soi, un défi de créativité dans la brutalité et le sadisme. de fait, le lecteur retrouve quelques scènes s'inscrivant dans ce registre, exécutée avec la même maestria que dans le tome 1. Il faut attendre la page quatorze pour que survienne la première du genre : l'explosion d'un bâton de dynamite dans une quincaillerie. Les auteurs ont bien préparé leur coup : six personnes différentes (le mexicain chez le dentiste, deux chasseurs de primes dans la maison close, le shérif sous l'auvent de son bureau, un client du saloon au comptoir et un cowboy en train de savourer une passe dans une chambre à l'étage) ressentent l'effet de la déflagration, chacun en fonction de son occupation et de sa localisation. La survenance de l'explosion se matérialise par un effet sonore KABOOM écrit à la verticale comme s'il déchirait la page en deux, les cases de guingois de part et d'autre, comme si elles étaient soufflées par la force de l'explosion, la réaction de choc des personnes dans les cinq endroits différents, et le retour de cette nuance de jaune très caractéristique du premier album. Ça ne dure qu'une seule planche, la page quinze, mais quelle intensité. En page dix-neuf, nouvelle explosion de violence d'une rare intensité, le temps d'une case juste plus petite que la moitié de la hauteur de la page, de la largeur de la page, avec à nouveau une onomatopée massive, déchirée par la trace des balles fusantes.

Le déchaînement de violence suivant correspond plus à une souffrance fulgurante en page 27, difficile à soutenir. La dernière séquence d'action à haute teneur en adrénaline arrive vers la fin du tome, une fuite en fourgon tiré par des chevaux exhalant toute sa sauvagerie, sa soudaineté et son urgence impérieuse, par le biais, à nouveau, d'une mise en scène, d'une prise de vue et d'un découpage cousu main : sur la base de cases de la largeur de la page, avec parfois une bande de cases biseautées, la gouttière inclinée appuyant l'impression de vitesse, et toujours ce jeu avec le jaune si caractéristique, apportant l'urgence du feu, l'intensité de la chaleur vive. Sans oublier ce magnifique dessin s'étalant sur les deux tiers supérieurs de deux pages quarante-six & quarante-sept : la fuite toute bride abattue à cheval et avec une carriole dans la nuit en plein désert, avec un superbe ciel où quelques nuages reflètent les derniers rayons du soleil. Indéniablement, ça en jette visuellement, et pas seulement dans les séquences d'action. le lecteur apprécie cette balade à cheval en montagne. Il constate dès la première page que dessinatrice et coloriste réalisent un travail complémentaire avec un haut degré de coordination. Sans couleur, les cases ne sembleraient pas tout à fait assez consistantes ; avec la couleur les surfaces gagnent en texture, en volume, en nuance d'éclairage. S'il entretient un reste de doute, il suffit au lecteur de regarder ces dames avec des flingues dans la caverne pour voir l'habileté avec laquelle Elvire de Cock habille et nourrit les formes détourées, installe l'ambiance lumineuse spécifique au lieu et à la scène.

Évidemment, le lecteur attend avec impatience les moments d'éclats, les compositions de page éclatées et explosives : le début lui semble bien calme. Toutefois, il voit que la dessinatrice construit chaque page en fonction de la nature de ce qui se passe, que ce soit le nombre de cases, leur forme, leur placement. Il retrouve le détourage un peu rugueux des personnages, ce qui leur apporte une forme de marques laissées par la vie, et effectivement les traits se font plus doux lors du souvenir dans le passé consacré à Daisy & Mary. La reconstitution historique est réalisée avec soin que ce soit pour les costumes, les habitations, les décorations intérieures. le lecteur apprécie le passage par la plantation de tabac, avec les feuilles suspendues à sécher dans une grange. Les auteurs jouent discrètement avec la forme quand les cinq femmes imaginent comment braquer une banque pour essayer de se représenter ce qu'il adviendrait avec cette tactique qu'elles comptent adopter. Les couleurs en milieu naturel resplendissent pour mettre en valeur l'infinité du ciel, ou la richesse de nuances des végétaux. En peu de pages, le lecteur arrête de penser à la survenance d'une scène d'action, profitant pleinement de la narration visuelle faite sur mesure, cousue main.

En cohérence avec le premier tome, les cinq femmes ont vu leur tête mise à prix, sont des fuyardes dont l'une est blessée, et elles se concertent pour savoir quoi faire ensuite. L'intrigue repose sur cette forme de traque ou de course-poursuite, une dynamique narrative toujours entraînante, allant de l'avant. Dans une séquence de quatre pages, le lecteur en apprend plus sur le passé de Daisy, à l'occasion d'un drame. Il obtient la confirmation de l'état de Cassie Coltrane, clairement visible sur l'illustration de couverture. Enfin, il apprend ce que contient le tonneau auquel Kathleen Parker tient tant. Un groupe d'hommes revanchard reste à la poursuite de ces femmes, avec une incitation supplémentaire : la récompense. Cet état de fait est établi lorsque les affiches correspondantes tombent littéralement sous le nez de Chumani par une circonstance bien opportune. le lecteur se fait la remarque que cette coïncidence est trop belle pour être vraie, et il se rappelle que cette bande dessinée ne s'inscrit pas dans une veine réaliste, mais plus un récit d'aventures. Il relève de temps à autre une remarque ou une situation qui met en évidence la maltraitance systématique des femmes par les hommes, l'expression d'un patriarcat oppresseur. Pour autant, la bande dessinée ne prend pas un ton féministe : ces remarques sont générées par le fait que les personnages principaux sont cinq femmes, ce qui correspond à un point de vue féminin, dans une société où les hommes détiennent l'autorité à la force de leur arme à feu. le scénariste ne focalise pas chaque scène sur ce point de vue : il met également en lumière d'autres formes d'oppression ou d'autres facettes de la société. La brutalité de la médecine. L'illusion de la vie sauvage quand Chumani fait remarquer qu'il faut toute une tribu pour vivre sans argent comme les Indiens. Ou encore l'illusion de pouvoir retourner à un monde plus simple quand Chumani se met à expliquer la complexité de la démarche pour fabriquer ses propres couleurs à partir d'ingrédients naturels, et le fait que cela fait des années que les Indiens achètent leur peinture aux blancs.

D'une certaine manière, ce deuxième album était attendu au tournant : des scènes d'action encore plus spectaculaires sur une intrigue prétexte, ou une tentative de densifier le récit au risque d'en ralentir l'allure ? Anlor Tran n'a rien perdu de son coup de crayons, de sa capacité à insuffler du mouvement dans les personnages, dans les plans de prise de vue. Elvire de Cock réalise sa mise en couleurs en complémentarité des traits encrés, comme si chaque case avait été conçue et planifiée avec cette collaboration en tête. Olivier Bocquet parvient à trouver un bon dosage entre les scènes d'action qui en mettent plein la vue, le développement des personnages, les interactions entre les cinq fugitives, la nécessité d'envisager l'avenir à moyen terme, quelques réflexions consistantes sur la condition féminine à l'époque, mais également sur le degré déjà élevé de complexité de la société.
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Après un tome 1 explosif, j'ai donc envoyé mon mari chercher le tome 2 (je sais il fait caniculaire, c'est pas très sympa !). Il l'a dévoré, je l'ai dévoré ! Je lui ai quand même laissé le plaisir de le lire en premier....
Même dynamisme, même explosivité ! Et ces 5 femmes qui ridiculisent les mâles qui les poursuivent.
Toujours un western conjugué au féminin.
Je vais profiter du commentaire du deuxième tome pour parler des dessins et des couleurs. J'ai un peu oublié de le faire dans mon premier commentaire.
Les couleurs font honneur au récit : elles sont explosives !
Quant au dessin : rien à dire, on reconnaît bien les personnages, ils sont fouillés. Les décors sont beaux. Vraiment je les aime bien.
Et puis allez je l'avoue, il y a un gros chat dans l'histoire.... enfin un puma !
Vivement la sortie du tome 3 !!!!
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Le deuxième épisode de Ladies with Gunes nous offre un nouveau déferlement de violence tandis que les cinq héroïnes, cinq femmes que rien ne semblait devoir réunir, font tout pour sauver leur peau : des chasseurs de prime sont lancés à leurs trousses après le massacre qui concluait le premier tome.

Les auteurs ménagent toujours aussi bien le suspense alors qu'aucune issue ne semble possible pour les cinq femmes qui se mettent en plus en tête de braquer une banque pour avoir de quoi vivre. On retrouve la même énergie que dans le premier tome et tous les ingrédients d'un western survolté sont réunis : armes à feu, explosions, machisme, violence, effusions de sang, vengeance implacable, etc.

Les dessins sont vifs, colorés, avec des personnages aux traits acérés reflétant bien la sauvagerie qui s'empare d'eux par moment.

Maintenant, il ne reste plus qu'à patienter jusqu'au troisième tome pour découvrir comment elles se sortiront du mauvais pas dans lequel elles se sont fourrées à la fin de ce tome...
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Mieux encore que le premier tome. Scénario, dialogue, dessin, couleur : impeccables, un parfait sans faute. Les petits problèmes techniques qui m'embêtaient (peut-être liés à une utilisation de palette graphique numérique pour la couleur) ont tous disparu.

Ces dames armées sont toujours aussi dangereuses mais ça massacre moins à tout va. Je crois même qu'il n'y a pas de cadavre du tout dans cet épisode(*). Sauf peut-être par allusion à un tonneau de sel. Il faut se souvenir du premier tome pour comprendre. Ce n'est pas faute d'être moins équipées, et moins actives, tout au contraire : elles vont dévaliser une armurerie, une banque, un fourgon blindé, l'éternel épicier du coin - encore ! (humour de répétition). Coin dont elles ont du mal à s'éloigner contre toute attente. On le comprend dans un premier temps, vu la situation de la plus âgée (qui ne manque pas d'énergie ceci dit, vue la rapidité avec laquelle elle est sur patte - au singulier, puisqu'on lui en a coupée une), moins dans le second et ça va finir par leur jouer un mauvais tour (méchant cliffhanger qui nous laisse en attente d'un tome 3).

Mais tout cela est très bien raconté, avec des effets de style et de découpage façon cinéma plutôt osés. Pas du genre habituel pour la bd. du genre qui fait appel à l'attention et à l'intelligence du lecteur ; flashback introduit dans un rêve-cauchemar, situation envisagée de manière hypothétique qui modifie le visuel d'une image sur l'autre, fantaisie des personnages qui influence la narration, tout ça passe très bien. Avec des dialogues dans des bulles en écho qui rythment souvent les vignettes, de gauche à droite ou de droite à gauche, sans être gênant ; les textes sont simplement lisibles : taille et écart des lettres, noir contrasté juste comme il faut pour la qualité quasi bristol du papier (un point à souligner parce que c'est vraiment pénible dans d'autres histoires d'un autre éditeur que je ne citerai pas, pas cette fois-ci, mais quand on a la mauvaise idée de ne pas faire attention au confort de lecture de ses clients, on les perd).

Vivement la suite !

(*) Si, il y en a bien un mais c'est dans un flashback rêvé et ce n'est pas de leur faute.
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critiques presse (2)
LigneClaire
07 septembre 2022
Un dessin au beau talent d’Anlor, ravageur, parfait pour ce sujet déjanté comme il l’avait été pour Amère Russie et Camp Poutine.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BDGest
06 septembre 2022
Avec ce deuxième volet, Ladies with guns enfonce le clou et prend son envol. Les héroïnes d'Anlor, Elvire De Cock et Olivier Bouquet, n'ont rien à envier aux hommes et, en continuant sur ces bases, elles risquent de trôner en haut de la liste des Outlaws les plus funs du médium.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Bon, écoutez-moi, vous avez vu les avis de recherche ? Vous savez ce que ça signifie ? Ça signifie qu’à la seconde où on entrera en ville, des gens vont vouloir nous faire notre peau. Cette dynamite, c’est tout ce qu’on a pour se défendre. Je n’ai pas plus envie que vous de m’en servir. Il y a trois jours, je prévoyais juste d’accoucher dans un petit coin tranquille, une bicoque avec un jardin pour faire pousser des fleurs et des légumes. Avec aussi un poulailler et peut-être un lopin de terre avec quelques vaches. Mais voilà où on en est. C’est eux contre nous. Et pour parler franchement, les chances ne sont pas de notre côté. Alors on emporte de la dynamite, juste histoire de rééquilibrer un peu les forces.
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Chaque fois, c’est comme pisser une pelote d’aiguilles. Et chaque fois, je revois le visage de cette petite conne. Ça fait des mois que ça dure. Je sais maintenant que ça ne guérira pas. Que je vais en crever. Et je ne peux plus monter à cheval sans chialer de douleur. Donc vous irez sans moi. Ce que je vous demande, c’est de me la ramener vivante. Tuez les autres si ça vous chante, j’en ai rien à branler. Mais, elle, je veux m’en occuper personnellement. Même si ça doit être mon dernier plaisir en ce bas monde.
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Je n’ai pas de conseil à vous donner. Mais je pense que si je suis encore en vie, c’est parce que je ne me suis pas laissé impressionner. Je n’ai pas eu peur une seule seconde. Et ça, elles l’ont bien senti. Je ne dis pas que ces quinze l’ont mérité. Certains d’entre eux étaient mes amis. Mais moi, je reste toujours sur mes gardes.
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Comme vous avez pu le constater, cette machine crache plus de dix balles par seconde. Ce qui veut dire que si vous me tirez dessus, j’aurai probablement le temps de vous éliminer tout en rendant mon dernier souffle. Alors avant de dégainer, posez-vous cette question. À qui allez-vous manquer.
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Si on y réfléchit, je n’ai fait que défendre ma maison. J’ai été institutrice pendant trente ans, je connais tout le monde. Beaucoup de gens me doivent des services. S’il y a procès, j’ai mes chances… Et bien sûr, j’ai la peau blanche. Ça aide.
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