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Emmanuel Polanco (Autre)
EAN : 978B08FBJNPB5
234 pages
L'Ecole des loisirs (19/08/2020)
3.69/5   143 notes
Résumé :
Saul et Rachel ont un avenir tout tracé : chez les Amish, la vie est une ligne droite. Leur Rumspringa, cette parenthèse hors de la communauté, leur permettra de découvrir le monde moderne pour le rejeter en toute connaissance de cause.
Temple doit quitter sa petite vie casanière pour rejoindre sa sœur à Chicago, mais la peur la paralyse. Dans l’immense ville, celle qui se pose trop de questions et ceux qui devraient ne pas s’en poser vont se perdre et se tr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Doutes et questionnements paralysent Temple à l'idée de quitter sa minuscule zone de confort. Les doutes, c'est précisément ce qui ne devrait pas concerner Saul et Rachel, membres d'une communauté amish qui font leur rumspringa, petite excursion dans la société moderne pour mieux pouvoir y renoncer en connaissance de cause. Tout sépare la douceur joyeuse de Rachel, la mélancolie inquiète de Saul et l'ironie fragile de Temple, mais suite à leur rencontre si improbable dans l'immense Chicago, c'est ensemble qu'ils vont chercher leurs repères parmi tous les possibles qui s'offrent soudain à eux.

Sans l'enthousiasme de Pépita et Linda, rédactrices des excellents blogs Mélimélo de livres et Sir This and Lady That, je n'aurais jamais lu ce roman. Malgré sa magnifique couverture. Les amish, ce n'est pas franchement ma tasse de thé, même depuis qu'Emmanuel Macron les a propulsés sur le devant de la scène en les comparant ironiquement aux adversaires de la 5G. Et pourtant, le charme a opéré dès les premières pages : l'alternance rythmée des narrateurs, et surtout la ferveur de leurs émotions respectives, ont piqué ma curiosité. Quelle est leur histoire ? Quels sont leurs secrets ? Et surtout, que vont-ils devenir ?

D'une plume délicate, Marie Chartres évoque très joliment l'émerveillement terrifiant de « l'âge des possibles » au seuil de l'inconnu adulte, ce moment de repousser l'horizon de son enfance. La petite vie toute tracée des amish ne fait pas envie, mais leur regard sur la société est intéressant ; il révèle la frénésie, le consumérisme futile et la solitude au coeur de la jungle urbaine, mais les élans de solidarité et la saveur des petites libertés, des accrocs et des bifurcations imprévues n'en sont que plus réconfortants.

J'avais donc tort sur toute la ligne. Il n'est pas, au fond, question d'une obscure communauté (qui a tout de même fini par m'intriguer au point de faire mes petites recherches !) mais d'émotions qui nous parlent, évidemment, par leur portée universelle.

Belle surprise qui a pris une dimension particulière pour moi qui ai tant aimé déambuler dans la ville de Chicago !
Lien : http://ileauxtresors.blog/20..
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Saul et Rachel, deux jeunes Amish en couple, décident de vivre leur rumspringa à Chicago.

Ce rite de passage de la communauté anabaptiste amish correspond à une période durant laquelle les adolescents amish sont temporairement libérés de leur Église et de ses règles, afin de découvrir le monde moderne et de faire le choix de revenir dans la communauté en connaissance de cause ou d'accéder définitivement au monde moderne, mais en rompant alors tout lien avec la communauté.

"Rejoindre le monde des empressés et se décider. Bouger, remuer, se sauver pour mieux revenir et s'intégrer» comme le dit Saul, moins enthousiaste que Rachel à l'idée de se coltiner le monde moderne .

Au cours de ce périple, ils vont faire deux rencontres importantes celle de Temple, jeune fille très angoissé d'avoir quitté son village, ses parents et ses habitudes, pour venir retrouver sa soeur installée dans cette ville et. Frederick, enfant des rues qui ne separt jamais de son skate. Après ces rencontres, inutile de dire que leurs vies ne seront plus jamais pareilles.Qu'on l'a aimé cette rumspringa de Rachel et de Saul à Chicago sous la plume poétique parfois légère et tendre de Marie Chartres.

On entre en empathie totale avec ces adolescents attachants, en pleine réflexion intime et on passe un bien joli moment avec elle.

Il est notamment question de choix de vie, de peur, de renoncement, du pouvoir de l'art, et notamment de la peinture pour dépasser nos doutes

Il sera aussi question de plein d'autres choses encore dans ce très beau roman jeunesse qui devrait énormément parler aux adolescents.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Nouvauté de 2020, "L'âge des possibles" est un roman jeunesse dont la page couverture résume à elle-seule l'histoire.

Je dois dire que j'ai eu beaucoup de difficulté à finir ce roman, qui me fait penser à une promenade en ligne droite dans un désert: Au début, on est bercé par la chaleur et on est séduit par la perspective de voir un pan de monde. Cependant,ça deviens rapidement ennuyeux, linéaire et je n'ai pas l'impression d'aller quelque part. Je suis soulagée d'en avoir fini.


En lisant la quatrième de couverture, je dois dire que j'avais au moins une attente: celle de voir deux amish être confrontés au monde et de briser les interdits de leur confession. Or, soyons francs, Saul et Rachel sont très sages et très peu entreprenants, tout à leur relation tout de roses et de miel. Ils sont sans cesse bloqués dans élan ou réticents, et au final, auront fait quelques petites extravagances sans réelles conséquences, comme manger des bonbons, visiter un parc et un musé et fait quelques mètres sur un skateboard. Aussi, je veux bien croire que certaines choses sont nouvelles pour eux, mais ils viennent de la campagne, pas de Mars!


Temple finit par rejoindre le duo dans la vaste ville de Chicago, très anxieuse jeune fille peu sure d'elle même et dépendante des autres, qui doit rejoindre sa soeur dans cette grande ville.
Éventuellement, les trois jeunes gens se rencontrent et vivent ensemble des aventures assez mineures et sans conséquences.


Les trois narrateurs rencontreront plusieurs personnages, tous très gentils et très aimables, qui apportent tous leur grain existentiel à leur quête existentielle. Il y a beaucoup de psycho-pop dans ce livre.


Il y a aussi une tendance des personnages à cliver leur monde entre amishs et citadins, ce qui donne l'impression de nager dans les préjugés et les étiquettes. Ça m'a beaucoup nuit dans la lecture cette impression de jugement persistant.


Aussi, je me demande si l'autrice a fait des recherches sur les jeunes amish qui font leur rumspringa, parce que ça semble improvisé et j'ai l'impression qu'on est plutôt dans "l'idée" que se fait l'autrice du rumspringa. J'ai l'impression qu'il manque de rigueur de ce côté là. Une émission existe d'ailleurs sur le sujet, et on y voit des amishs véritablement essayer des choses, certaines très intenses. L'idée est de faire des expériences inédites, oui, mais aussi de faire le choix d'une vie amish ou citadine. Bref, ce roman ne semble donc pas du tout "social et société" comme je l'avais a priori pensé.


Quand à la plume, elle fait parfois inégale. Certains passages me semblait exagérés, comme quand Temple qualifie le nom de sa soeur, "Ida" de "grandiose" ou alors quand Temple a deviné un état d'esprit de Rachel "elle a ressenti une joie à nul autre pareil". Il y a suremplois d'hyperboles à des moments assez anodins. Oui, bon, c'est peut-être juste le personnage qui aime les exagérations ( ou qui a une vie désespérément insipide, au choix), mais j'ai l'impression que les émotions dans l'histoire sont trop amples pour le petit cadre du livre, trop vives pour des actions plutôt insignifiantes.


Certains moments m'ont semblé clivés, entre les purs petits amishs incorruptibles en tout point et les citadins trop pressés accros à leur téléphone ( dont Temple). Ça manque de nuances et de subtilités. D'ailleurs, pour deux jeunes qui ont fuit leur village pour vivre leur rumspinga sans pré-avis, ça manque de détachement. Ils sont toujours en train de comparer la ville ( Chicago, une très grosse ville en plus, une des quelques métropoles du pays) avec leur petit patelin. Ils me donnent l'impression de faire un pas pour reculer de deux. Bref, j'ai eu du mal à être convaincu du bien fondé de leur manoeuvre et surtout de la pertinence de leur projet. La seule chose véritablement manifeste est leur désir de vivre leur amour ( un amour très sage et très pur, sans nuances, indubitablement chrétien).


Il y a eu quelques belles tentatives de poésie, mais même à ce niveau, certaines phrases 'poétiques" étaient incompréhensibles.


La fin est ouverte, alors on est invité à deviner la suite. En toute franchise, d'ordinaire, j'aime imaginer la suite quand il y a ce genre d'ouverture. Dans ce roman, la seule chose que j'ai ressenti en le finissant est un soulagement et le sort des personnages m'importe peu.


Je me trouve dure par rapport à ce roman, mais au final, je l'ai trouvé maladroit, inégal, rempli de jugement et la guimauve dégouline du cadre ( les émotions sont trop amples pour les actions et évènements). Je n'en tire aucun apprentissage, aucune leçons, aucun plaisir. Ce n'est toutefois pas le pire roman jeunesse que j'ai lu, mais vraiment pas l'un des meilleurs.


Pour un lectorat du premier cycle secondaire, 13-15 ans.
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Pour être honnête, j'avais une idée très basique et totalement cliché des Amish, genre des gens qui vivent volontairement à l'époque et dans le style de la petite maison dans la prairie et qui ont complètement coupés du monde moderne. Rachel et Saul, deux jeunes Amish amoureux l'un de l'autre, font leur rumspringa, c'est-à-dire un séjour hors de la communauté, dans ce monde moderne, au terme duquel ils choisiront soit la vie amish, rurale, soit la vie moderne, urbaine. L'escapade des deux amoureux est quand même originale car Saul a décidé de les emmener à Chicago. C'est là qu'ils rencontreront Temple, une ado timorée, anxieuse, qui vient rejoindre sa soeur aînée dans la grande ville pour voir le spectacle de sa danseuse étoile préférée. Les trois ados vont faire des rencontres, découvrir la ville et en repartiront changés à jamais.

Ce roman initiatique alterne les points de vue de ces trois personnages principaux : Saul, d'abord intrépide et confiant mais que la grande ville va choquer en profondeur, Rachel, qui paraît douce et soumise mais va se révéler plus ouverte à la nouveauté qu'il n'y paraît et Temple, rongée d'inquiétude et d'indécision en permanence et que l'absence de sa soeur à l'arrivée va obliger à « grandir ».

La force de Marie Chartres est de ne pas aborder ses personnages de façon manichéenne : les jeunes Amish sont certes attachés à leurs valeurs et à leur mode de vie mais ces valeurs aident à porter un autre regard sur la vie trépidante de Chicago et ses habitants. L'autrice leur fait vivre des expériences pleines de bienveillance – certains diront que ce n'est pas vraisemblable – et passer de la sécurité à l'aventure sans filet ou presque. le tout avec une très belle plume, ce qui ne gâte rien. N'hésitez donc pas à découvrir tous ces possibles à Chicago !
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Je sors de cette lecture très partagée.
L'écriture est très jolie. Il y a beaucoup de belles idées et des tournures de phrases délicates et poétiques. Ça commence donc très bien.
Nous suivons deux jeunes Amish dans leur rumspringa. Ils rencontrent Temple, une adolescente que tout effraye. Ensemble, ils partent à la découverte de Chicago et d'eux-mêmes.
Pour moi, l'histoire se gâte dans le dernier tiers. J'ai alors eu l'impression que l'auteure cédait aux sirènes de la mode (un comble vu le sujet) et cochait toutes les cases attendues.

Quelques uns des personnages rencontrés sont pertinents, mais finalement très peu. Or, placer des minorités c'est bien, leur donner de l'épaisseur c'est mieux.
Vu la qualité de l'écriture, j'attendais un dénouement un peu plus élaboré, subtil, poétique... Celui-ci m'a semblé très artificiel.
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critiques presse (2)
Ricochet
07 octobre 2020
Ce voyage initiatique métamorphosera ces adolescents, leur permettant de mieux se connaître pour aller vers ce qui fait battre leur cœur.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Liberation
24 septembre 2020
Un roman léger et gai sur la croisée des chemins à l’âge des possibles.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Je ne sais pas non plus comment se porte un sac à main. J’ignore cela. Je les regarde lorsque je me promène en ville : je vois toutes les filles de mon âge avec leur sac coincé dans le creux du coude, comme si c’était un prolongement naturel de leur corps ou de leur personnalité, elles sont légères et aériennes. Il y a quelques années, je me suis entraînée avec un sac de courses, j’ai fait des allers et retours studieux entre ma chambre et la cuisine pour voir ce que ça faisait. Je n’y suis pas arrivée, je me suis sentie ridicule. Maman m’a ensuite appelée pour que je descende au poulailler. En ces lieux, je suis la reine. Je porte le panier à œufs à merveille. Je n’en ai jamais fait tomber un seul. Chaque matin, c’est une gloire silencieuse. C’est la mienne. Ma petite gloire silencieuse.
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Il y avait là des perspectives que je n’avais jamais vues ni même supposées. Comme si, toute la vie durant, je l’avais passée derrière un grand rideau qui, brutalement, s’ouvrait.

Vous allez me dire, oui, c’est la définition même du rumspringa. Et c’est vrai. Mais pour moi, c’était plus, beaucoup plus. La ligne horizontale qu’était ma vie passait d’un seul coup à la verticale en zigzaguant.

Et puis, il y a eu ce tableau peint par une femme, Georgia O’Keeffe, La musique bleue et verte, c’était son titre. J’ai été prise de vertiges lorsque je l’ai vu. Je me suis assise sur la banquette au milieu de la salle pour recouvrer mes esprits. Je l’ai observé de longues minutes, je ne sais pas combien de temps je suis restée comme ça à regarder et à ne plus savoir qui j’étais. Je n’imaginais pas qu’un tableau, des couleurs, quelque chose d’inanimé pouvait malgré tout onduler et danser devant nos yeux.

Peut-être que ça ressemblait à une fleur ou à un paysage ou à un ciel, je n’en savais rien et ce n’était pas grave. Peut-être que le vent soufflait sur cette fleur, ce paysage ou dans ce ciel. Peut-être qu’il y avait de la musique, de la danse ou Dieu dans ce tableau. Peut-être qu’il y avait seulement des peut-être dans cette peinture, des possibles ou des questions laissées sans réponse.

- Tu l’aimes, ce tableau ? m’a demandé Saul en s’asseyant à mes côtés sur une des banquettes centrales de la dixième salle.
- Oui, beaucoup, et toi ?
- Non, je ne l’aime pas, je ne le comprends pas.
- Moi non plus, je ne le comprends pas, mais j’ai envie de trouver une réponse, même si ça me prendra du temps, peut-être toute une vie.
- Pourquoi aimer quelque chose d’incompréhensible, dénué de sens ou de finalité ?

J’ai bien vu que Rachel tremblait chaque fois qu’elle saisissait un livre ou un objet. Comme si tout se jouait là, entre ses mains. Non, elle ne tremblait pas, pas exactement, elle frémissait. Et puis, il y avait ses yeux. Ce qu’ils exprimaient et ce que ça me faisait à moi de voir ces yeux-là. Des yeux nouveaux, des yeux lavés, des yeux naissants. C’était beau et terrible à la fois car je n’y étais pour rien. J’aurais pu disparaître de cette boutique, ça n’aurait rien changé, Rachel aurait gardé ces yeux-là. […] tout ce que je voulais, c’était m’enfuir, et vite. Si je restais ici, pas seulement dans ce musée mais à Chicago même, je perdrais un bout de moi-même, je le pressentais.
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Je ne sais pas non plus comment se porte un sac à main. J’ignore cela. Je les regarde lorsque je me promène en ville : je vois toutes les filles de mon âge avec leur sac coincé dans le creux du coude, comme si c’était un prolongement naturel de leur corps ou de leur personnalité, elles sont légères et aériennes. Il y a quelques années, je me suis entraînée avec un sac de courses, j’ai fait des allers et retours studieux entre ma chambre et la cuisine pour voir ce que ça faisait. Je n’y suis pas arrivée, je me suis sentie ridicule. Maman m’a ensuite appelée pour que je descende au poulailler. En ces lieux, je suis la reine. Je porte le panier à œufs à merveille. Je n’en ai jamais fait tomber un seul. Chaque matin, c’est une gloire silencieuse. C’est la mienne. Ma petite gloire silencieuse.
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Et puis, j’ai vu mon tableau. Je veux dire le mien. Celui qui m’était destiné. Il était à la portée de tous les yeux. J’ai vu Rachel passer devant sans même y prêter attention. Des dizaines de gens l’ont examiné brièvement en hochant la tête, il semblait célèbre, mais personne ne le scrutait comme je le scrutais, attentivement, avec précision.

Est-ce que ça vous est déjà arrivé d’observer quelqu’un ou quelque chose, un visage, un ciel ou une fleur avec autre chose que vos yeux ? Avec votre cœur, votre peau, votre sang ? C’était ce qui était en train de m’arriver. C’était difficile à expliquer. […]

Chaque couleur me disait quelque chose, je veux dire qu’elles avaient une réelle signification personnelle. Un signification sereine et apaisée.

Cette chambre [La chambre de Van Gogh à Arles] était à la fois minuscule et immense. On avait envie d’y loger, de se reposer, d’être calme ou de rêver. Mais on ne pouvait ignorer aussi, qu’un jour, on ouvrirait la porte et qu’on en sortirait. Une fois dehors, on repensera alors à la petite chambre, au lit, aux couleurs et au calme et il n’y aurait aucun regret. Et une fois sorti, définitivement sorti, dans cet immense inconnu, on apprendra les autres couleurs, les autres parquets, les autres murs, qu’ils soient bien droits ou biscornus.
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"- Vous savez , nous avons le droit de sortir, a t- elle repris. Nous ne sommes pas enfermés dans des maisons comme des prisonniers sans contact avec les autres êtres humains. Nous faisons nos courses au supermarché, certains vont même au Mac Do. Seulement nous avons nos principes et nous vivons au milieu de notre communauté. Nous refusons que nos vies personnelles soient liées à la modernité, nous ne retrouvons pas couverts de boutons en entrant dans un restaurant ou en montant dans une voiture pour aller dans un endroit à un autre. Nous choississons de vivre à l'intérieur de nos maisons en accord avec nos préceptes, en accord avec la bible."
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