Laissez passer les canards

Monsieur et Madame Malard cherchent un bel endroit pour former une famille. le parc public de Boston ?
Quel bonheur de suivre cette famille de canards dans cet album grand format venu des Etats-Unis en 1941 pour la première édition. Les dessins sépia sont magnifiques de délicatesse, comment ne pas sourire devant ses policiers tendres arrêtant la circulation pour laisser passer la queu-leu-leu de canetons ?

Ce grand album, avec ses illustrations si douces, toutes en sépia, et un petit bijou de tendresse.
Une jolie histoire pleine d'aventures aussi, et une belle découverte de Boston.
Si vous passez par cette ville, vous reconnaîtrez les différents lieux croqués par l'auteur.
Et dans Boston Common, non seulement vous verrez le "gros oiseau bizarre [qui] poussait un bateau rempli de gens", mais surtout, vous découvrirez les statues de Jack, Kack, Lack, Mack, Nack, Ouack, Pack et Quack.
Probablement chevauchées par une horde de gamins hilares.

Un très bel ouvrage qui permet de mettre en avant les difficultés rencontrées par les animaux sauvages qui s'égarent en ville, où mille dangers les attendent. Mais qui souligne également la nécessité, pour eux, de se retrouver dans un milieu de vie serein et adapté à leurs besoins.
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