L'anneau de Claddagh, tome 2 : Stoirm

1847, le Lady Charlotte quitte l'Irlande pour rejoindre l'Amérique, avec à son bord une centaine d'irlandais qui migrent vers l'inconnu, portés par l'espoir d'un avenir meilleur. Ils laissent derrière eux un pays ravagé par la famine. Après avoir injustement été accusée de vol, Keira se joint au voyage, espérant retrouver Arthur à New York. Parqués dans l'entrepont dans des conditions déplorables, les migrants tentent d'organiser la vie à bord. Mais rapidement la faim et la maladie les rattrapent, et les premiers morts sont envoyés par le fond. Keira découvre aussi l'inconfort et l'insécurité auxquels s'expose une femme qui voyage seule. Mais des retrouvailles inattendues et de nouvelles amitiés l'aident à tenir le coup. le voyage est long et difficile mais se fiant à son anneau de Claddagh, Keira s'efforcent de se tenir à distance des dangers qui la guettent.

Dans ce deuxième volet, Béatrice Nicodème nous dépeint la vie à bord du Lady Charlotte. le lecteur prend conscience en même temps que Keira de l'insalubrité des lieux, bientôt rendu insupportable par la maladie de certains passagers. le capitaine ne se montre jamais et son second fait barrage avec une poigne de fer, renforcée par une mauvaise foi à toute épreuve. Outre les conditions d'hygiène, il faut aussi affronter la vie en mer qui n'est pas toujours calme, tempête et incendie venant encore amplifier l'inconfort des passagers.

L'écriture est toujours aussi entraînante et agréable et on sent l'investissement de son auteur dans la richesse du vocabulaire; en effet cette dernière utilise bon nombre de termes techniques marins que le non-initié ne comprendra qu'en se rendant en fin de volume pour y lire le lexique richement fourni.

Stoirm est un deuxième tome intéressant mais moins palpitant que Seamrog; la vie en mer m'a moins touché et le dénouement de certaines situations restent assez prévisible. le lecture n'en est pas moins agréable et j'avoue être impatiente de découvrir le final même si je commence à penser que le dénouement ne sera pas aussi heureux qu'espéré…


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Suite des aventures de Keira sur le bateau qui doit l'emmener à New York vers une nouvelle vie.
Ce deuxième tome se concentre sur la traversée, les rencontres étonnantes et pas toujours bienveillantes qu'elle y fait.

Il est indéniable que ce tome est très bien documenté sur la vie des migrants durant la traversée en bateau qui les menait à la Terre Promise. Mais même pour moi qui suis une passionnée et ai été ravie de retrouver cette ambiance qui me rappelle cette belle Irlande, j'avoue avoir trouvé quelques longueurs vers la fin...

Malgré ce petit bémol, j'ai trouvé cette lecture haletante, l'auteur a tout de même su entretenir le suspense grâce aux passagers un peu louches du Lady Charlotte !

Tome 2, nous sommes dans l'expectative.

Notre héroïne ne se berce t-elle pas d'illusions?

Et pourtant aucun retour en arrière n'est plus permis. En partance vers l'Amérique depuis la mort de sa mère, discréditée à tort par ses employeurs en Irlande, la jeune Keira, ancienne femme de chambre, se pousse vers de nouvelles perspectives incertaines, court après son destin, esquissé par son ancienne amour secrète avec le fils d'une riche famille.

Un point de suspens, nous ignorons ce qui a conduit Arthur à fuir seul vers New York sans Keira, comme promis?

Ne l'aime t-il plus, s'est-il juste joué de la naïveté d'une adolescente de basse condition?

1841, Keira ne sait pas ce qui l'attend sur cette grande terre dite du Nouveau Monde en embarquant sur le navire du Lady Charlotte.

L'anneau de Claddagh confirme sa protection mystique et le bijou de sa grand-mère continue de veiller, intervenant en alerte face aux dangers, permettant à la jeune fille de ne pas être trop abusée.



De nouveaux personnages entre en scène mais la situation , bien qu'obligeant à une certaine forme d'entraide, ne favorise pas toujours la pleine confiance des nouveaux arrivants un peu ignorants.



L'aventure et la traversée en mer promettent retournements et rebondissements avec l'intervention du personnage de Daniel Cahill.

Keira serrera encore bien fort l'anneau contre son coeur et pas forcément dans le sens que l'on croit. N'en dévoilons pas trop.

Il y aura du bras de fer pour ne pas passer par dessus bord, vous comprendrez de quoi il retourne, en replongeant ( dans le livre, bien sûr).

Des personnages attachants du Tome1 referont surface, de quoi offrir de la bonne compagnie.



Béatrice Nicodème concentre tout son récit sur le voyage, ce n'est pas une croisière et on ne s'y amuse pas forcément, sauf en lecture.

Bon voyage!

Voici enfin la suite des aventures de Keira telles qu'elles étaient annoncée à la fin du premier tome. Et elles sont tout aussi passionnantes. Keira quitte l'Irlande pour rejoindre Arthur au Nouveau Monde. le récit historique prend ici une toute nouvelle ampleur à la lueur de l'actualite mondiale des migrants. On retrouve ici toute la richesse documentaire de Béatrice Nicodeme avec un récit qui se lit avec la même passion que celle de cette héroïne déterminée que nous voyons farouchement se créer un beau destin de femme.

Voici un second tome que j'attendais avec impatience car je voulais connaître la suite des aventures de la charmante Keira qui m'a séduite dans le tome 1 de la saga de L'anneau de Gladdagh. Et je tire un plaisir certain de retrouver la belle plume de Béatrice Nicodème. Sans oublier le bel objet qu'est ce livre avec cette belle couverture qui représente, à chaque tome, une partie du corps de Keira, elle sera complète avec le dernier volet comme vous pouvez le constater avec l'image de droite.

C'est la rencontre de Keira avec Arthur, issu d'une riche famille, qui a chamboulé sa vie, dans le premier tome. Une suite d'événements malencontreux vont la pousser à prendre la décision la plus difficile de sa vie car son Irlande dévastée par la pauvreté et la famine n'avait plus rien à lui offrir. Ce tome est l'histoire d'un voyage physique mais aussi spirituelle pour la jeune femme, ponctué de belles comme de mauvaises rencontres et de cet anneau qui continue à la protéger. Dans cette nouvelle aventure Keira n'a jamais autant eu besoin de l'esprit de sa défunte grand-mère mais aussi, des belles amitiés qui vont naître dans cet univers de désolation où l'entraide est aussi rare que la nourriture et l'eau.

Ce que je ne peux qu'apprécier dans l'anneau de Gladdadh, c'est son univers onirique: cette touche de fantastique, de traditions et légendes Irlandaises qui confèrent au roman une dimension mystique. On est plongé dans le XIXème siècle au temps des traversés entre l'Irlande et l'Amérique, des conditions difficiles que les passagers pauvres doivent subir chaque jour. Même si ce tome se focalise sur ce voyage, il ne manque pas pour autant d'intérêt: de nombreux rebondissements viennent agrémenter notre lecture. C'est le coeur serré que l'on suit notre Keira qui n'est pas au bout de ses surprises.

La plume de Béatrice Nicodème est magnifique et poétique. le récit se laisse lire très vite et la fin de ce tome laisse présager un dernier volet encore plus riche en rebondissements. Notre héroïne finira-t-elle par retrouver son bien aimé ? Quels mésaventures le futur lui réserve encore ?

L'anneau de Gladdagh est une saga que je vous recommande si vous avez envie de voyager à travers le XIXème siècle, si vous aimez l'Irlande et sa riche culture, ses contes et ses légendes. une saga certes jeunesse mais qui ne manque pas pour autant de complexité. Ce second tome tient ses promesses, je l'ai beaucoup aimé même si j'ai préféré le tome 1 parce que les personnages évoluaient dans plus d'espaces au lieu d'un seul, pour ce volet.

En somme, j'ai beaucoup aimé ce tome, l'univers de L'anneau de Gladdagh est toujours aussi riche. La plume de l'auteure est magnifique, l'histoire passionnante, les personnages touchants et attachants. Un volet qui assure une bonne transition pleine de promesses pour la suite.
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