L'appel des origines, Tome 3 : Sanyanga

Tome 3 qu'il vaut mieux enchainer rapidement car nous avons laissé Anna en pleine brousse sur la piste son père ...

Ce dernier tome nous immerge d'emblée dans la savane et ses dangers entre lions, scorpions, chasseurs blancs sans scrupule et peuplades indigènes parfois hostiles .
La nuit, aux feulements des fauves s'ajoute le son du tam-tam obsédant au fur et à mesure que la troupe s'avance vers les contrées mystérieuses de Sanyanga .
La découverte du carnet d'un assistant leur en apprend plus sur les difficultés rencontrées par les hommes les ont précédés mais ce sont tombes et squelettes que rencontrent Anna et ses amis, y a t'il des survivants ?

La traque se poursuit jusqu'au berceau de l'humanité là où tout commence et où tout finit ...

Le scénario est bien mené sur l'ensemble de cette bande dessinée, l'originalité tenant en grande partie à l'héroïne Anna, métisse, dont la place à la fois dans la société blanche et le monde noir est vue avec méfiance voire avec hostilité .

L'histoire personnelle de cette jeune femme se mêle astucieusement à celle de cette époque si mouvementée des années 1920 et croise le chemin de quelques personnages célèbres comme Karen Blixen .

Un bon moment de lecture avec des planches au graphisme classique mais beau .

Dernier tome de la recherche d'Anna. Non pas celle du temps perdu mais celle de ses origines, de son père. Et tant qu'à faire sur la terre des orgines de l'humanité et de celle du peuple noir esclave dont elle est issue : l'Afrique.
Le groupe se rapproche du Sanyanga, mythique terre du premier homme. Mais cela ne se passe pas son mal : une malédiction, entrainant mort et folie semble être tombée sur le camp. Une fois sur place, rien ne s'arrange : beaucoup de cadavres, ceux de l'équipe du professeur Dickinson. Sauf peut-être celui du père d'Anna.
Une bonne fin, un peu niaise peut-être sur la dernière partie. Mais jusqu'au bout, le destin de nos explorateurs n'est pas certain, l'ambiance et le suspens bien maintenus.
Une série plaisante et intéressante.

Pas de doute,cette trilogie est de grande qualité.

On ne s'ennuie pas un seul instant dans cette histoire. Les auteurs ont su construire un scénario de qualité avec des rebondissements et un rythme bien étudié.

Ce dernier tome nous conte l'expédition en Afrique commencée dans le précédent. Mais ici, les catastrophes s'enchaînent et créent des tensions entre les protagonistes. L'histoire d'amour finit en eau de boudin et les expéditions qui se succèdent sur le territoire sacré du Sanyanga semblent toutes marquées au sceau de la malédiction. Les tam-tam qui résonnent dans la nuit font peser un climat lourd et annoncent les dénouements dramatiques. Tout est plausible dans cette hsitoire et c'est là une qualité du scénario. Même quand on pense l'hisoitre achevée et la quête d'Anna ratée, en fait il n'en est rien. Les dernières pages ouvrent même une lueur d'espoir lorsque l'on voit une nouvelle génération en gestation.

Le dessin est vraiment exceptiponnel et la mise en couleur parfaite rend cette Afrique particulièrement attrayante.

Lancez vous dans l'appel des origines sans restriction, et pour ma part je suivrai la carrière des auteurs qui m'ont charmé avec ces trois albums.

La lecture du second tome fut assez fastidieux pour me dissuader d'en rédiger une critique. Malgré tout, et parce que l'emprunt était fait, j'ai lu le dernier sans conviction et je m'en félicite! Tout prend enfin du sens dans ce lui ci. Alors que nous étions vaguement égaré en savane sur de multiples pistes: la recherches sur les origines de l'humanité, celle du père et ce prétexte de film qui noyait le tout, l'histoire semble enfin trouver une direction plus cohérente.
Le premier tome plantait le décore, le second nous a un peu perdu dans le monde mondain africain et le dernier donne enfin le dynamisme regretté des précedants. L'aventure est au rendez vous avec un cadre graphique superbe, des rebondissements à la chaîne et bien sur une histoire d'amour pleine de piquant.

Troisième et dernier tome de cette aventure Africaine
Les couleurs, le graphisme, l'atmosphère, le réalisme sont toujours au rdv.
Ce dernier opus est beaucoup plus sombre que les précédents. Les paysages sont toujours grandioses mais la tension monte au fur et à mesure que le groupe avance dans ses recherches et se fait de moins en moins nombreux. Les morts accidentelles, violentes et les départs se succèdent. La musique de jazz a laissé sa place au bruit obsédants des tam-tam.
L'Afrique finira par garder ses secrets et Anna..
Une bonne série qui ne décevra pas les amateurs de Callède.