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EAN : 9782265117099
400 pages
Fleuve Editions (24/01/2019)
3.74/5   52 notes
Résumé :
Largo Callahan vit sur le fil, écartelé entre le monde des Apaches et celui des Blancs. Le métis ne connaît qu'une loi, la sienne. Ses passions : les armes, les femmes, et la vengeance, car il a juré d'expédier en enfer les assassins de son père. Avec sa bande de hors-la-loi, il écume l'Ouest, toujours prêt à un mauvais coup, du moment que ça rapporte.

Jusqu'au jour où une comtesse italienne, aussi belle que mystérieuse, lui propose une mission danger... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Ceci ne prétend pas être une critique , mais un ressenti de lecture abandonnée aux 3/4 du roman… trop de testostérone pour moi .

Au début, il y a un chouette écrivain qui aimait beaucoup les westerns et Clint Eastwood. [ jusque là, je suis ]
Puis un chouette personnage , moitié apache, moitié irlandais , (d'où les yeux immensément bleus), un beau gosse qui n'a pas peur de grand chose.
Puis une vengeance dans le genre torture …
Puis des flingues, un guet apens, des armes volées, des filles pas farouches, et des armes, des chevaux magnifiques, et des armes, une pincée de fantastique, un bordel, et de la poussière, et des paysages sauvages.
Bref, un western typique !
Mais je me suis lassée de toute cette "masculinité" , un peu de sensibilité, de poésie aurait été bienvenues.
Cela aurait pu me séduire s'il y avait eu de l'humour, un ton décalé , mais le style est cinématographique. (On voit plus qu'on ne lit ).
Je me suis lassée aussi du style , des descriptions vestimentaires (au début, à n'en plus finir), qui ferait pâlir les stylistes de Vogue et ELLE réunies, tellement elles sont précises.
Et surtout je me suis demandée ce que certaines répliques faisaient là . Pour un peu , je me serais crue égarée dans du gangsta-rap ou dans la cultissime série TV " Sur Ecoute", et non dans un western . Jugez vous- mêmes :
" - Qu'est-ce que tu fous, man ? " ou
" - Hé, tu as juré, motherfucker ! "
Bon, vous me trouverez peut- être rabat- joie , mais tant d'anachronismes , chez moi, ne passe pas …Le tout étant certainement voulu par l'auteur qui a l'air de s'être bien amusé à revisiter les codes du western.
La fin vous laissera en plein suspens, car les aventures de Largo, continuent , prochainement.
C'est un héros qui séduira "les Males , les vrais" (comme disait une pub…), moi, je m'en "vas" lire des histoires de filles, avec du rose et des paillettes partout…
Ça m'apprendra à craquer pour de sublimes couvertures…
[ Une tuerie cette couverture ! ].
Enfin, une tuerie, je veux dire, " Six petites gouttes de sang" , faut pas charrier non plus et faire ta chochotte !
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C'est pas mal, mais quand on vient de l'ange du chaos, c'est un poil décevant.

Il y a des longueurs, dans ce livre, franchement par moments je me suis ennuyée grave, j'ai pas souvenir que cela me soit arrivé dans l'Ange du Chaos. J'ai eu l'impression que ça mettait des plombes à démarrer, tin !

En fait l'auteur a un peu peiné, à mon sens, hein, qui n'est que cela, à mettre en place son histoire, et à intercaler les descriptions "historiques", mais également de paysages, et contextuelles, dans son roman. Il est plus compliqué d'écrire un roman fantastique dans notre monde "réel" plutôt qu'un roman de fantasy dans un univers totalement imaginaire, et M. Robert me semble plus à l'aise dans le second domaine.

Ceci dit, étant donné que je suis sur le tome 2 et que ça s'est amélioré, c'était peut-être un petit manque d'expérience dans la "fantasy historique" qui se fait sentir dans ce tome 1. Bref, pour ma part, je n'ai pas été tout à fait convaincue par "Largo 1" (pas autant que je l'avais été par Cellendhyl 1, lol !!!). C'est parce que je connais l'auteur que j'ai continué sur le tome 2...
Et j'ai bien fait : Largo 2, je vous le dis de suite, est meilleur ! :)
Mais il y aura toujours un défaut : là où passe un héros "surhumain" trop beau trop tout dans un monde imaginaire, dans notre monde "réel", c'est un peu plus compliqué. Disons que ça manque un peu de subtilité, voire d'humanité, dans ce personnage principal trop parfait, qui me fait penser à Dirk Pitt... le genre de mec dont je lis deux bouquins, qui tombe toutes les nanas à 100 kms à la ronde et qui s'en sort toujours tellement trop bien que ça finit par me gaver...
Pour être humain, faut des défauts, des failles, et parfois en prendre plein la gueule, sinon, avec moi, ça passe pas. Bref, ce que j'aime dans la fantasy avec des héros "surhumains", dans la fantasy "historique" avec de simples humains, je l'apprécie moins.
(Oui je suis une lecteuse compliquée, j'ai le droit ! mdr !)
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Un western, ça faisait longtemps, tiens… (juste un mois).

Une petite chevauchée avec des Tuniques Bleues, même sans le sergent Chesterfield et le caporal Blutch, ça ne se refuse pas, surtout que Josh Kendall avait tout l'air d'un gai luron, lui qui avait culbuté la fille du colonel Belker, commandant en second du Fort Riley…

Alors que nous étions pris dans une embuscade avec les Apaches, je me suis rendue compte que j'avais joué le mauvais chameau et suivi un personnage secondaire qui n'allait plus intervenir ensuite.

Bon sang, mais c'est bien sûr ! Dans le titre, c'est le nom de Largo Callahan qui s'y trouve, pas celui de Josh Kendall. Sherlock Holmes se gausserait de moi, je n'avais pas observé et pire encore, je n'avais pas vu !

Les westerns, je les aime aussi avec le bruit des armes à feu, le tout durant de grande chevauchée, de bivouac dans la nature, d'attaques de train, ou d'autre chose car je n'ai rien contre les mauvaises fréquentations des hors-la-loi et des bandits.

Là, j'ai été servie puisque maintenant je fais partie de la bande le Largo Callahan et ses membres sont devenus des copains. On a tout fait ensemble, alors, maintenant, c'est à la vie à la mort.

Reprenant tous les codes qui font les westerns, l'auteur a su pourtant marquer son territoire et ne pas reproduire ce que nous connaissons tous et toutes. Utiliser les règles tout en les cassant, tout en les changeant, c'était un pari osé et il est réussi car Largo est un métis né d'une mère Apache et d'un père Blanc Irlandais.

Vous savez comme moi que la place du métis n'est pas aisée car il n'est pas considéré comme un Apache dans la nation du N'De (les Apaches) et si les Blancs savaient qu'il est moitié Indien, ils ne le verraient plus comme un Blanc mais comme un Homme Rouge. Bref, le cul entre deux chaises, ni l'un, ni l'autre. de quoi être vénère.

Si la partie des aventures de hors-la-loi de la bande à Callahan sont trépidantes à suivre, j'ai aussi apprécié la partie où il retourne dans la ranchiera de son peuple, retrouvant sa soeur et ceux qu'il considère comme sa famille. Cette partie était riche en enseignement et j'aurais aimé qu'elle dure plus longtemps.

Lorsque je disais que l'auteur suivait les codes du western tout en s'en affranchissant, notamment avec son métis comme personnage principal, il a osé franchir le Rubicon en sautant une barrière, de celle qui ne se franchi pas sans risque… Je n'en dis pas plus.

Ça passe ou ça casse ! Ouf, on a passé l'obstacle sans faire tomber de barre.

Cela aurait dommage de foirer son coup car l'univers était riche et rythmé, bourré de suspense, d'aventure, de personnages agréables (même s'ils auraient mérité un peu plus de nuances), ainsi que de descriptions de personnages qui donnent au roman un côté cinématographique.

Heureusement, ma lecture n'a pas tourné au fiasco dans le final et j'ai même hâte de lire la suite de leurs aventures car le premier tome se termine sur un cliffhanger de malade, limite sadique, comme tout bon cliffhanger, entre nous.

Donc, si vous aimez les westerns qui sortent un peu de l'ordinaire, des personnages intéressants, aux portraits qui auraient pu être plus nuancé, de la testostérone, une histoire de vengeance mais pas que ça, des aventures trépidantes, de l'amitié, du sexe (un peu), des Indiens, une attaque de train, des vols d'armes, une pincée d'Indiana Jones et un roman qui dépote, il est fait pour vous car il rempli sa mission de divertissement.

On ne lui en demandera pas plus…

Dommage qu'il n'y ait pas eu un ton un peu décalé pour apporter une note d'humour au récit, cela aurait ajouté du piment à tout cela. Mais bon, c'est minime comme bémol, ce n'en est même pas un vrai.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ayant lu récemment Sans foi ni loi de Marion Brunet dont j'ai un très bon souvenir, ce nouveau roman de Western prend place dans un univers totalement différent.

Nous faisons la connaissance de Largo Callahan un Hors la loi mi Irlandais mi Apaches où la conscience de l'homme est partagée entre ses valeurs indiennes et son tempérament d' Irlandais.
Chef d'un groupe de mercenaires, Largo possède un honneur et une morale malgré qu'il soit pas un samaritain, il cherche à se faire respecter et être crédible envers ses hommes mais suite à sa rencontre avec une comtesse, Largo va se retrouver dans univers mystique dans lequel il ne pourrait en ressortir.

La premier partie est une histoire de Western tout à fait classique avec son background habituel, paysage de l'ouest américain et mexicain, les saloon, et les territoires indien où quelques figures mythiques son honorées.

Nous avons aussi les personnages qui sont différents les uns des autres. Bien qu'ils soit représentés comme les héros que l'on voit habituellement, cela reste intéressant et nous restons en terrain connus.

La seconde partie malgré qu'elle se situe en fin du roman nous offre des moments de fantastique (mais je pense que comme c'est en deux tomes il y aura plus de fantasy dans le second tome). Par contre je n'ai pas aimé les protagonistes mystiques et surtout les monstres et plus particulièrement le face à face entre ces derniers et la bandes à Largo.

Au final c'est bon roman qui rend hommage au genre Western avec un ptite dose de fantasy et qui mérite que l' on s'attarde sur le second tome qui je l'espère tiendra ses promesses.
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En Amérique, dans l'ouest sauvage des cow-boys, des attaques de train et des brigands encagoulés sévit une bande de malfrats au leader charismatique : Largo Callahan. L'homme est un tireur-né, un pisteur émérite métissé, une brute avec ce qu'il faut de cervelle pour éviter de se faire trouer la peau à tout bout de champs, et il crie vengeance. Vengeance pour son père assassiné sous ses yeux des années auparavant par une troupe de soldats véreux. Mais entre la loyauté du groupe qui lui glisse peu à peu entre les doigts, les guérillas et vendettas personnelles à mener à terme et des liens familiaux à renouer chez les Apaches, Largo est bien en peine de faire des choix. Il faudra pourtant prendre action, mais surtout prendre les armes, pour espérer survivre d'un bout à l'autre du Far West américain où c'est d'abord la poudre qui parle.

Ah, le grand ouest américain ! le vent qui fouette la poussière, les chevaux qui galopent après les diligences et les portes de saloon qui claquent : bienvenue quelque part entre le Far West et le Mexique, bienvenue dans le monde de Largo Callahan où on fait semble-t-il d'abord rugir les .44 avant, et où on s'attarde sur les regrettables quiproquos après. Ça sent (presque) bon la sueur et la testostérone, et ce tableau d'Apaches dont on troue la peau avec joie entre deux whisky, Michel Robert l'a construit avec l'enthousiasme d'un grand amoureux de Westerns spaghettis. le roman est écrit comme pour le cinéma ; c'est hyper visuel, ça parle à tout le monde et puisque l'auteur adore décrire les tenues, les armes et les chevaux plus que toute autre chose - voire même à outrance (parce qu'après quatre cent pages, ça fatigue un peu quand même de savoir qui porte une chemise en lin bleue et une en coton rouge) - on se représente la moindre échauffourée avec pas mal de réalisme. Enfin bon réalisme, c'est vite dit, parce que Largo Callahan il est quand même sacrément futé, mais surtout sacrément trop balèze parfois pour être entièrement crédible... mais comme tout ça s'inscrit dans un contexte de western décomplexé en mode héroïsme viril à gogo, ça passe.

Question virilité, justement, j'ai trouvé le livre assez indigeste et c'est un gros regret. Culture pop' et contexte historique obligent, quand t'ouvres un Western, tu t'attends pas à avoir un essai sur les droits des femmes où le guide des relations cordiales entre les deux sexes. Il y a bien ici quelques personnages féminins sympas (dont une chamane indienne et une armurière un peu badass), mais c'est assez vite fait. Globalement Six petites gouttes de sang, c'est des bandes de mecs qui sillonnent la région en se tirant dessus et en s'insultant inventivement, sans que ça claque vraiment dans les dialogues - le ton fait trop forcé. Trop de man et de motherfucker, beaucoup trop de pin-da lik-o-yee-lo (quoi que ça veuille bien dire, on ne l'explique jamais et c'est hyper pénible à lire) et plus globalement, de termes anglais qui m'ont personnellement pourri la narration (pourquoi écrire cold-blooded killers quand on peut juste parler de tueurs à sang froid ? Mais soit). A côté de ça, même si on aborde le roman sous l'angle d'un roman noir (ce qu'il n'est pas), c'est trop blindé d'expressions malvenues pour moi, déjà lues ailleurs mais qui ici tombent pourtant ultra mal : la femme qui s'empale sur la très généreuse verge rigide du héros, lui qui s'y enfonce jusqu'à la garde ... sérieusement ? Il y a certains récits sombres comme j'aime où ce genre de choses passent parce tout autour est construit en conséquence et que l'atmosphère s'y prête, mais Six petites gouttes de sang en fait pas partie. le texte est trop souvent maladroit et ça casse l'ambiance.

D'une opération frauduleuse à l'autre, d'une piste à remonter vers la suivante tel le fin limier moitié Apache-moitié Yankee qu'il est, la vie de Largo est donc faite de poudre et de coups bien juteux. Enfin ça, c'était avant la vague de poisse qui lui tombe dessus. Pour corriger le tir (c'est le cas de le dire), Largo doit laisser sa vendetta personnelle derrière lui après qu'on nous ait pourtant vendu le personnage comme un gars mû exclusivement par son désir de vengeance. Au premier chapitre, tu crois avoir compris : ça va assassiner sec et se faire justice soi-même façon duel au soleil, et on va tirer l'affaire sur plusieurs tomes. Mais non. Pour renflouer les caisses de la bande Largo se lance dans une opération ambitieuse qu'on suit pendant une petite centaine de pages, et plus jamais on causera de vengeance - ce qui me pousse à me demander pourquoi on s'est tant emmerdé à introduire le bazar et à le vendre autant en quatrième de couverture, mais pour la seconde fois dans cette chronique : soit. Après ça notre héros s'en va seul renouer avec ses origines apaches pour une autre centaine de pages, défie un rival d'enfance, déjoue des embuscades musclées, refoule pépère le syndicat de la pègre ... et tombe finalement sur une comtesse en détresse qui lui colle un peu avant la page trois cents une nouvelle mission juteuse dans les pattes - oui, la fameuse quête dont on nous cause en résumé, elle arrive seulement maintenant. Ce genre de démarche éditoriale, ça m'énerve parce que d'un, ça montre que l'éditeur arrive pas vraiment à cerner le bouquin qu'il a monté ; et que de deux ce qu'il en ressort côté lecteur, c'est l'impression qu'il ne se passe finalement rien d'important dans le roman, que tout le monde le savait d'emblée et qu'on est les derniers à le découvrir.

A partir de là l'aventure prend une tournure fantastique assez intrigante à la Indiana Jones : amulettes, sorcellerie, tombeaux piégés ... mais c'est arrivé bien trop tard pour moi, à une cinquantaine de pages de la fin (!) : j'avais décroché depuis belle lurette. Et bon, quand on en est au quinzième combat par balles du roman, on finit blasé. Si le but c'était donc de donner le goût du western littéraire au public, pour moi c'est raté et c'est un gros regret : je suis demandeuse de lectures dans le genre et le livre me faisait vraiment envie. Un tome suffit toutefois à faire le tour de cette histoire sympa à survoler mais franchement sans plus, et moi j'en resterai là.
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
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critiques presse (1)
eMaginarock
04 novembre 2019
Cette première partie des aventures de Largo Callahan, puisque l’on ne peut pas vraiment parler de tome je pense, propose une aventure haute en couleur au Far West avec une galerie de personnages puissante, une histoire sympathique, et une conclusion haletante.
Lire la critique sur le site : eMaginarock
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
" Tu vois le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un flingue chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. "

Le Bon, la Brute et le Truand,
1966.
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Ils ignoraient à combien d' adversaires ils étaient confrontés, mais quand on était poursuivi par les Apaches, on ne s'arrêtait pas pour les compter.
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Les Apaches, on savait qu'ils étaient là, mais on ne les voyaient jamais de près. Ou trop tard, et seulement s'ils le voulaient.
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— Putain de terre rouge, putain de soleil ! Et putain de Peaux-Rouges !

La balle émit un miaulement violent avant de faire éclater un pan de rocher à quelques pas de lui. Épongeant son front empoissé de sueur, le lieutenant Kendall proféra un nouveau juron. La poussière lui piquait les yeux et la gorge.

— Putain de Nouveau-Mexique ! scanda-t-il encore. Putain de soleil ! Et putain d’Apaches !

Josh Kendall était un homme robuste, grisonnant, tutoyant la cinquantaine. Lui qui avait grandi dans les collines du verdoyant Montana n’avait jamais réussi à s’acclimater au climat aride de l’Arizona et du Nouveau-Mexique.

Il redressa son Remington calibre 44 d’ordonnance et tira deux balles rageuses sur le versant rocailleux en face de lui. Ces diables rouges n’étaient que des silhouettes à peine discernables qui surgissaient, tiraient et disparaissaient entre les rochers, tuniques blanches et bandeaux rouges, égrenant leurs cris de défi aigus, moqueurs et sinistres.

L’embuscade avait été perpétrée de main de maître, comme toujours avec les Apaches. Et les Tuniques bleues s’étaient jetées dans leur piège sans rien pouvoir y faire.
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Le regard de défi que la fille lui avait lancé dès la fin de sa tirade provocante, ses lèvres pleines entrouvertes, les reins cambrés, les seins conquérants, tout cela avait noyé la conscience de l’officier tel un irrépressible raz de marée.
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