L'ascension de Camelot, tome 3 : La malédiction d'Excalibur

Ayant plus qu'adoré voguer en compagnie de Guenièvre au sein du passionnant univers arthurien dévoilé et réinventé par Kiersten White, j'étais impatient de découvrir la conclusion apportée par cette dernière. Celle-ci se voulait riche de promesses et je suis ravi que l'auteure les ait largement tenues.

En effet, bien que toujours aussi dynamique et débordant d'action, ce dernier volet se concentre davantage sur la psychologie de son héroïne et dévoile une saisissante évolution. En pleine quête d'identité, notre sorcière s'effacera pour laisser place à la femme combattante et loyale que cette dernière reste et j'ai été plus que sensible à ce nouveau trait de sa personnalité. Ainsi les sentiments se dévoilent le poumon de ce volet et j'ai adoré les douces et tendres émotions qui en émanent tendrement. Avec simplicité mais efficacité, Kriesten White dévoile une part de romantisme complexe et séduisant à son oeuvre et que j'ai adoré suivre. En ce sens, Guenièvre se dévoile des plus touchante et empathique. C'est pourquoi, je me suis plus encore attaché à ce personnage que précédemment. Pour mon plus grand bonheur, celle-ci se met a nue et malgré ses doutes et fragilités, notre sorcière se dévoile toujours aussi charismatique et volontaire dans son rôle de reine qui lui va à merveille quand bien même certaines complications. Mieux encore, ce savoureux traitement n'est pas seulement dédié à son héroïne et chaque protagoniste se révèle parfaitement travaillé et approfondit dans sa construction et son devenir. Chaque psychologie et finement ficelée et j'ai été sensible à la place des femmes bien davantage encore mise en avant que précédemment. Ainsi, chacune de ces dernières auront un rôle spécifique et primordial dans la conclusion de cette héroïque série.

Un dernier tome qui se dévore d'ailleurs avec avidité et sans fin. Kiersten White démontre une nouvelle fois l'étendue de son talent qui ne vacille pas. Cette dernière sait pertinemment comment mener son lectorat et ses chapitres défilent ainsi avec une extrême facilité et une réelle dynamique. Grâce à leurs courtes longueurs, je les ai inlassablement fait défiler en étant toujours dans l'attente et débordant d'envie d'en apprendre davantage sur les motivations et secrets de chacun dans cet important et palpitant complot aux allures d'aventures et de combats d'épées. L'ambiance est à nouveau saisissante et colle parfaitement aux mythes revisités avec style et modernité. Une nouvelle fois, j'ai succombé à l'envoûtante part mystique et celtique de son oeuvre et si vous appréciez les séries épiques et magiques, celle-ci est faite pour vous. D'autant plus que je suis ravi de la finalité apportée par Kiersten White, enclin à la rédemption ainsi qu'au pardon et débordante d'espoir. Je ne serais d'ailleurs pas contre retrouver l'attachante palette de personnages dévoilée à travers ces trois merveilleux romans.

Enfin, entre aventure et passion et de révélations en révélations, Kiersten White offre une passionnante conclusion à sa palpitante épopée. J'ai plus qu'adoré ce dernier chapitre ou l'action reste omniprésente tout en laissant place à la psychologie de ses fins personnages. Guenièvre m'a de nouveau convaincu et son évolution s'est dévoilée touchante et saisissante. Pour sûr, je garderais un merveilleux souvenir de cette moderne revisite des légendes arthuriennes.
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Bon mon avis va être très différent de la majorité car mon ressenti est assez mitigé pour ce tome...
On retrouve d'abord Guenievre dans la suite directe de ce qui s'est passé à la fin du 2, et je l'ai moins apprécié dans ce tome ci....
Elle a toujours eu ce délire à la "calimero" de pleurnicher tout le temps pour un truc et ça ne me dérangeait pas tant que ça... Sauf que là comme ce tome est assez creux on retrouve à 80% ses pensées EN BOUCLE. J'en pouvais plus, ça l'a rend exécrable alors que ce n'est pas le cas car elle est toujours aussi bienveillante et altruiste..
Par contre j'aime toujours autant Mordred, les chapitres avec lui m'ont permis de souffler, et il faut avouer qu'il a ce côté cliché de l'homme brisé qui le rend attachant !
En vrai, malgré l'amour que je porte à Mordred, j'aurais aimé voir plus de Lancelot, surtout au vu de la légende mais elle est absente tout le long, sauf sur les dernières pages, alors que c'est pour moi le perso le plus profond et travaillé... Grosse déception pour ça.

Niveau action, comme je vous l'ai dit, c'est creux, il ne s'y passe rien. À la moitié du livre on a la révélation sur l'identité de Guenievre puis c'est tout, ça retombe et on "s'ennuie". On retourne dans ce blabla constant qui a changé de bord au vu de la révélation et c'était limite encore plus énervant qu'au début....
D'ailleurs, je mets des guillemets à s'ennuie, car malgré ça, ça se lit bien et j'aime l'univers donc en vrai ça va, mais vraiment le tome est largement en dessous des autres pour moi, et surtout, je m'attendais à bien plus ! Les seules choses intéressantes sont sur la fin et encore je n'ai pas trouvé ça aussi spectaculaire que la fin du T2....

Parlons peu, parlons bien, et abordons aujourd'hui La Malédiction d'Excalibur, 3e tome de L'Ascension de Camelot, qui vient clôturer la trilogie écrite par Kiersten White.

Bon, je dois avouer que j'ai terminé le livre mi-février et j'écris la chronique mi-juin… et j'ai une mémoire de poisson rouge, pour ne rien arranger. CEPENDANT, c'est pas la première fois que j'écris avec plusieurs mois de retard, et j'ai pas toujours eu autant de difficulté à trouver des trucs à dire, donc c'est que ça m'a pas marquée des masses.

(Vous inquiétez pas, j'avais quand même noté 2-3 petits trucs par-ci, par-là.)

Bon, déjà on retrouve encore des coquilles, des traductions moyennes et des commentaires de révision dans le texte… C'est pas cool.

J'ai été déçue de la fin et j'ai trouvé de manière générale que la protagoniste a été assez passive durant tout ce tome 3. Les révélations finales et les moyens pour les dévoiler sont pas ouf…

Niveau romance, déjà que c'est pas mon truc, mais là le gars que je voulais qu'elle pécho s'est pas fait pécho (alors qu'elle le fait bien espérer). C'est un troisième perso qui se fait pécho, ce que j'ai trouvé sorti de nulle part (mais c'est peut-être moi qui suis pas bon public pour les romances…)

Bon, on va s'arrêter là parce que je sais clairement pas quoi dire d'autre… Je suis un peu triste parce que je trouvais justement que le 1er était vachement bien, et j'ai continué la série parce qu'elle avait du potentiel… et puis c'est retombé comme un soufflé.

Allez, je vous souhaite de meilleures lectures et je vous claque la bise,
Votre humble et dévouée petite souris.

La fin d'une saga, c'est toujours compliqué de devoir dire au revoir à un univers et des personnages qu'on a suivis pendant des centaines et des centaines de pages. Si l'histoire de Camelot et d'Arthur a toujours été pour moi une légende qu'on raconte, j'ai adoré plonger dans cet univers, et même si elle est remaniée, j'ai adorée du début jusqu'à la fin.

Nous allons enfin avoir des réponses sur les questions qu'on avait dans les premiers tomes. Des belles évolutions, des nouveaux personnages attachants et surtout retrouver nos personnages et l'univers a été un vrai délice.

La vraie a été assez rapide, j'aurais peut-être voulu en apprendre un peu plus pour la suite des personnages. Que vont-ils devenir ? Et puis.. Faut se l'avouer, j'aurais voulu plus de romance entre Guenievre et Arthur. le principal reste que nous refermons ce troisième et dernier tome avec des réponses, nous savons la fin de l'histoire et de cette guerre. Nous avons des réponses sur le passé de notre personnage qui était perdu et ne savait pas qui elle était.

Je ne peux que vous conseiller cette saga, elle est prenante et nous fait voyager avec les personnages. Je vais surveiller les autres écrits de l'auteure, j'ai énormément aimée sa plume !

J'avais assez hâte de m'attaquer à ce troisième et dernier tome, car différents niveaux d'intrigues et d'histoires entre les eprsonnages étaient ouverts et laissaient présager des suites et dénouements sympathiques.
Une fois le livre refermé, je suis assez déçue de ce volume, où j'ai trouvé une certaine longueur dans les choix, mais aussi les actions (minimes) du personnage principal mais également des secondaires, qui ne font pratiquement que la suivre et la soutenir de loin.
L'apparition de Nectudad et de sa soeur Fina est bienvenue car ce sont des archétypes qui n'étaient pas encore présents dans le récit, mais leur utilisation et même leur utilité est assez maigre par rapport à leur potentiel.
La dimension introspective de Guenièvre est omniprésente dans ce volume, et pourtant elle n'est ni productive ni ne va assez loin : en résulte une impression de geignement ininterrompu, qui l'éloigne de l'évolution qu'on la sentait entamer dans le début du récit.
Une légère déception aussi, dans sa relation avec Mordred, qui sans s'annoncer être une romance de fifou je-t'aime-moi-non-plus, fait une sorte de flop... ce qui n'est semble-t-il qu'une parenthèse n'est pas refermée proprement.
Quant à Lancelot, dont les sentiments réciproques s'annoncent plus complexes qu'au premier abord, ils sont à peine effleurés à mon sens, mais au moins, c'est plus qu'évoqué.

En définitive, un troisième tome en deçà des deux précédents, en deçà de ce que j'attendais aussi certainement, et qui me fait peut être juger un peu plus durement que nécessaire ce dernier volume un peu gentil et facile.