J'ai huit ans, ma mère m'a souhaité bonne nuit en me recommandant de ne pas éteindre la lumière trop tard car demain il y a école, je suis blottie sous ma couette, éclairée par la lampe de ma table de chevet. Promis maman, dans vingt minutes maximum j'éteins, allez, peut-être une demie-heure, mais vraiment grand max.
La porte se ferme, j'attrape mon livre.
...
La porte s'ouvre, "On avait dit vingt minutes maximum !"
_"Non, j'avais dit une demie-heure...
_ Ca fait 40 minutes et demain...
_ ... demain il y a école oui, mais je finis juste ma page et j'éteins !"
La porte de ma chambre se referme, pour se rouvrir un peu plus tard... "Non mais en fait je finis mon chapitre et j'éteins !"
La patience de ma mère ayant des limites, la lampe de chevet est finalement éteinte de force malgré mes protestations aussi véhémentes que (peu) convaincantes, un bisou sur le front, bonne nuit fais de beaux rêves, la porte de la chambre se referme.
Cinq minutes passent.
Un t-shirt est posé sur la lampe de chevet, qui est évidemment rallumée.
Demain, ma mère devra insister pour me réveiller et je serai de mauvaise humeur au petit déjeuner, je dirai que j'ai hâte d'être en week-end.
_ "Pour pouvoir dormir un peu plus sans doute ?" demande ma mère, sur un ton ironique que j'ignore.
_ "Pour qu'on aille à la librairie, j'ai plus rien à lire." J'arbore un sourire triomphant, je sais déjà qu'on ne me refusera pas cette gourmandise, que je demande à assouvir davantage chaque semaine.
Evidemment, ma mère n'est pas dupe, elle est au courant de mon manège, c'est elle qui ramasse et range les livres posés à côté du lit au milieu de la nuit, c'est elle qui alimente mon stock. Elle continuera à râler pour que j'éteigne la lumière plus tôt mais après tout, les cernes ne durent pas à huit ans...
J'avais huit ans et qu'est-ce que j'ai aimé lire ce livre la nuit en cachette...
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Très bon souvenir de cette série, où on suit un groupe d'amis à l'école primaire, à qui il arrive des aventures incroyables ! Chaque personnage a sa personnalité, on s'y attache rapidement. On passe de la salle de classe, à des lieux inconnus avec beaucoup d'aventure. le ton est joviale, on passe un bon moment. Je crois que cela va du CE1 à la 6e. Seul bémol : une banalisation du harcèlement scolaire envers le premier de la classe, qui se fait souvent moquer et humilier parce qu'il veut réussir sa scolarité plutôt que de suivre les bêtises des autres.
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c'etait bien mais au debut il y avais pas trop d'action
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c'etait bien mais au debut il y avais pas trop d'action
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-Vous avez remarqué la forme blanche, derrière la fenêtre, crie Gilles tout excité, on aurait dit une figure.
-C'était peut-être un reflet, ou une tache sur le mur.
-Non, il y avait quelqu'un, concède Ludovic, le caleçon n'est pas parti tout seul.
Dans la bande, personne ne veut faire le prince, c'est un personnage ridicule, d'abord il tombe amoureux, ensuite il se laisse ensorceler et devient une espèce de mannequin manipulé par Aramont ; aucun intérêt. C'est tout juste s'ils se donnent la peine de chanter, sauf Quentin qui pour se faire remarquer se fabrique une voix grave et lugubre, qui correspond très mal au personnage de Siffroy.
_ Excellent, excellent, dit M. Blaise.
Quentin inquiet et dépité se donne des allures sardoniques. M. Blaise ne va quand même pas donner le rôle d'un prince niais à un chanteur sombre et machiavélique !
_ Génial ! s'exclame le professeur.
Bertrand Legoff devient blême.
_ Tu seras Aramont le sorcier, ta voix est tout à fait adaptée, et quel comédien tu fais !
Quentin a eu chaud.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=48523
UNE LIGNÉE DE FEMMES
Peut-on échapper à l'emprise de sa mère ?
Catherine Missonnier
TÉMOIGNAGE, AUTOBIOGRAPHIE, RÉCIT
Jusqu'à quel point sommes-nous le produit de notre histoire familiale. Avons-nous même une marge de liberté ? A travers le destin de quatre générations de femmes tentant à toute force de concilier leurs aspirations créatrices, leur soif de respectabilité et leur désir d'enfants, l'auteure décrypte la genèse du moule qui l'a façonnée.
Broché
ISBN : 978-2-343-06546-5 ? novembre 2015 ? 356 pages
Prix éditeur : 26 ? 24,70 ?
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