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EAN : 9782372850049
228 pages
Andersen (01/09/2014)
2.86/5   14 notes
Résumé :
Quel est l’hurluberlu qui a inventé la rentrée littéraire ? Si l’argent ne fait pas le bonheur, pourquoi les éditeurs n’en donnent-ils pas plus ? Comment un auteur traversant une période de vaches maigres peut-il faire un bœuf en librairie ? Et le grand Shakespeare, il chaussait du combien ?

Ces questions fondamentales tenaillent Octave Carezza, écrivain de 37 ans qui rêve d’écrire un best-seller et de trouver l’amour. Il lui arrive moult aventures ro... >Voir plus
Que lire après Le Best-seller de la rentrée littéraireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Octave Carezza a abandonné le métier de professeur de lettres mais il n'en reste pas moins un homme très occupé. Ayant décidé de vivre de sa plume, il doit, dans le désordre, affronter la page blanche, négocier avec son éditeur, rencontrer ses lecteurs dans les divers salons du livre, faire bouillir la marmite en écrivant une biographie de commande, pourquoi pas pondre le prochain best-seller de la rentrée littéraire, et tant qu'il y est, trouver la femme de sa vie.

Feinte dissimulation d'Olivier LARIZZA qui se cache à peine derrière un pseudo pour raconter à travers une succession de nouvelles des anecdotes liées à sa vie d'écrivain. Cela se veut drôle, satirique, enlevé, malheureusement, c'est, au mieux plat, au pire lourdingue. Les jeux de mots vaseux, les calembours désuets, les dialogues loufoques, vont peut-être tiré un sourire acide aux ''profesionnels de la profession'' mais le lecteur lambda restera de glace devant ces vaines tentatives d'humour. Quand un auteur se regarde le nombril, tente de se moquer des plus chanceux que lui qui vendent à tour de bras, cela finit par tourner en rond. Même si tout cela doit être pris au second degré, le fiel, parfois, peut ressembler à de l'envie et on n'en sort pas grandi. Olivier LARIZZA devrait arrêter d'essayer d'être drôle, oublier les Musso et autres Pancol, sortir de sa zone de confort et s'acharner à produire un texte digne de ce nom... Ce serait facile de qualifier son livre de ''daube de la rentrée littéraire'' mais laissons lui au moins le mérite d'une première de couverture attirante, à condition d'aimer les chiens...ou les machines à écrire.
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Voici un petit roman d'Oiliver Larizza qui m'a bien fait sourire. un ensemble de nouvelles sur le succès littéraire et les différents moyens d'y parvenir. Beaucoup d'humour qui bine-sûr n'est pas à prendre au premier degrés, car Amélie Nothomb, Paul-loup Sulitzer et bien d'autre pourraient en prendre ombrage.

A partir du moment où on lit se livre afin de passer un bon moment, amusant et sans vraie prise de tête, il fait son effet.

Olivier Larizza utilise tout un tas de bons mots qui ne peuvent que nous faire sourire. Il tourne en dérision tout le monde de la littérature, mais en particulier son personnage principal qui afin de parvenir à écrire un Best-seller tombe dans tous les clichés et les pièges.

De la biographie de dieu lui-même à la mise en application de citations d'auteurs qu'il prend au sens propre…Ce personnage passe par toutes les étapes, plus drôles et hallucinantes les unes que les autres.

J'ai particulièrement aimé la première nouvelle où notre hurluberlu cherche l'amour, des répliques complètement folles en découlent.

J'ai passé un agréable moment léger, tout à fait ce à quoi je m'attendais en débutant cette lecture.
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Olivier Larizza signe ici un livre empli d'humour teinté d'ironie sur le petit monde littéraire français à savoir les éditeurs, les critiques, les lecteurs, les salons et autres manifestations du livre, les liseuses et le statut de l'auteur aujourd'hui. Tout le monde en prend pour son grade. À travers son personnage, Octave Carezza, ancien professeur de littérature comparée qui a osé démissionner pour se consacrer pleinement à l'écriture, l'auteur fait part de sa propre expérience en décrivant ce monde. Chaque chapître de cet ouvrage – plutôt un recueil de nouvelles qu'un roman –, évoque donc le milieu auquel sont confrontés les écrivains en usant d'anecdotes et de références littéraires.
En attendant d'écrire THE best-seller de la rentrée littéraire, Octave planche sur une commande de son éditeur : une biographie d'un certain Jean-Eudes Plateau (il faut bien manger!). Parallèlement, il recherche activement la douce et charmante femme qui saura l'accompagner dans sa dure condition d'auteur.
De jeux de mots en traits d'esprit, de réflexions en pensées, de dialogues savoureux en critiques acerbes, Olivier Larizza dévoile l'envers du décor. L'écriture est enlevée, le rythme effréné. La scène avec son éditeur (nommé Aristide Brillant!) est hilarante, idem avec l'entretien de Bernard Pinot-noir.
J'aurais cependant aimé que l'auteur ralentisse quelque peu son allure, qu'il se pose, qu'il nous parle de la beauté de la littérature, du bonheur qu'elle apporte, des sensations qu'elle procure. J'aurais aimé davantage d'émotion. Car même si on sourit beaucoup, ce livre manque cruellement de chaleur.

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Quel est cet hurluberlu qui, d'office, place son livre comme LE best-seller de la rentrée ? Non mais quelle outrecuidance !!

Dès les premiers chapitres ça part sur les chapeaux de roue, ça va à 100 à l'heure. J'ai donc attaché ma ceinture dare dare avant de continuer.

C'est que, sous ses airs intellos, il mordait presque le toutou de la couverture !
Ainsi donc Octave Carezza, puisque c'est de lui qu'il s'agit, quitte « le panier de crabes de l'éducation nationale » pour se consacrer uniquement à son art, écrire des romans. Pardon, il a une seconde activité : l'angoisse de la page blanche.

Chaque début de chapitre est ponctué par une voix écriture off. Ainsi débute le premier : « Génie méconnu de tous, y compris de lui-même, auteur de plusieurs chefs-d'oeuvre qui n'ont pas encore été écrit, M. Larizza vous propose ici son nouvel opus, une sorte de satire des moeurs littéraires à la française. » Nous voici avertis, jamais mieux servi que par sa voix off.

Môssieur a des lettres, professeur de littérature comparée oblige ; le livre est émaillé de citations fortes intéressantes. Môssieur fait l'amour sauvagement (bien entendu). Môssieur donne dans le tailleur pour homme. La version 2014 est centrée sur les formes ou l'absence de formes du sieur Houellebecq, particulièrement gâté dans cet opus.

Comme il faut bien manger, payer son électricité… Sieur Larizza, sur les conseils éclairés de son libraire, décidé « d'écrire bio ». Ici, il convient d'entendre biographie. Dieu étant difficile à interviewer, il se lance, sur commande, dans celle de Jean-Eudes Plateau, inventeur de génie. Comment ça, vous ne connaissez par Monsieur Plateau ? Pourtant vous utilisez souvent sa création. Cherchez bien, vous trouverez et, si vous donnez votre langue au chat (angora de préférence) passez au chapitre « le petit marchand de prose » à partir de la page 56. Grâce à cette bio très documentée, vous ferez fureur (sans moustache) dans les dîners et cocktails.

Vous souhaitez vous lancer dans l'écriture d'un livre, surtout sa publication ? « L'édition sentimentale » est pour vous. Vous saurez que le requin n'est jamais mort. L'éditeur, enfin celui- de Monsieur Larizza, en a sous la botte.

Le moment d'anthologie de ce bouquin: les liseuses électroniques. « Kindle et Kobo dans un bateau » Alors là, heureusement que je lis sur papier, car j'en aurai fait tomber la tablette (et donc cassé) tant je riais. Monsieur l'écrivain, que vous avez raison en parlant des « vraies pages » ! « Je les palpe et je les sens et je les pelote comme un mec en rut privé d'amour charnel pendant une décennie. ». Avez-vous remarqué que les deux engins commencent par la même lettre : K. Comme Katastrophe ?

L'entretien avec Bernard Pinot-Noir (cépage bourguignon) est bien enlevé. Je ne parlerai pas, mais un peu quand même, de l'instant fort connu, où Bukowski fin soûl a dû quitter le plateau (retour sur Jean-Eudes) de Bernard Pi(v)not-Noir.

Monsieur Olivier Larizza, vos chutes (reins ou Niagara, rayez la mention inutile) closent le sujet d'une façon ferme et définitivement étonnante.

Grace à ce livre, j'ai fait le tour du monde de l'édition en 10 chapitres plus hilarants les uns que les autres. Les bons mots se succèdent. L'écriture au vitriol (quelque fois) est réjouissante. La galerie de portraits fort bien troussée pour ce qui me concerne.

J'y ai trouvé une bonne définition de la maladie d'Alzheimer pour bobo mâle apeuré : « Assurément, Aristide, tu n'aurais pas envie de partir en croisière avec une méchante mamie qui ne se rase jamais les guiboles et ne change de bas qu'une fois par trimestre, n'est-ce pas ? Dis-toi que c'est à ça que ressemble Alzheimer. Alors prends consciencieusement tes omégas 3. »

Vous comprenez que j'ai apprécié ce livre loufoque -mais pas que-, ironique, des fois mordant –peut-être pas assez-. Les jeux de mots, même éculés, ont toujours un effet euphorisant sur moi. Oui, bien sûr, j'aurais aimé un peu plus de, un peu moins de, mais… bon… bref… la critique est facile, surtout quand on cherche la petite bête. Et comme « tout à une fin, sauf le saucisson qui en a deux », vous pourrez dire à votre voix off que j'ai apprécié ma lecture.

Encore un petit mot Monsieur Larizza, être publié aux éditions Andersen, c'est un vrai conte de fées (je ne pouvais pas la louper celle-là).

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Roman ou suites de nouvelles humoristiques, sans doute puisées dans les aventures d'Olivier Larizza qui ne prend pas la peine de donner un pseudonyme qu'-on-ne-saura-pas-que-c'-est-lui pour son héros. le livre est successivement enlevé, drôle, léger, décevant, attendu, osé, autobiographique, ironique, mordant, bourré de références littéraires, d'allusions à peine voilées à tel ou tel écrivain ou tel ou tel héros célèbre... Ca commence bien, avec des blagues légères, une situation décalée, des chutes si ce n'est imprévisibles au moins inattendues dans leur manière de tomber très abruptement. Tout cela dans le premier chapitre, le jeu de l'amour et du bas art. Puis Olivier Larizza enchaîne sur un deuxième chapitre décevant, aux blagues déjà lues ou entendues qui ne font pas vraiment mouche, pour revenir avec d'autres chapitres qui renouent avec un humour plus personnel.
Je dois bien avouer une relative déception quand même, je m'attendais à un livre plus féroce, plus mordant. Là où Olivier Larizza fait dans le calembour, le jeu de mots facile, j'aurais apprécié une plus grande implication et allons-y franchement, une critique plus vache du monde littéraire, même si je dois dire que le chapitre consacré à son éditeur est bien tourné, drôle et finalement assez méchant, je ne sais pas si les éditeurs ressemblent à ce Aristide Brillant. le chapitre intitulé La dernière interview de Bernard Pinot-Noir : "Comment j'ai inventé la rentrée littéraire" est également bien troussé, le "témoignage" de Bukowski après son éjection de l'émission pour cause d'ébriété avancée vaut son pesant de rires et sourires.
Pour le plaisir, je vous cite mon passage préféré, tiré du chapitre Pour qui qu'on sonne le glas ? :
"- Je ne serai heureux que lorsque je serai un occis mort.
- Ce qui est un pléonasme, repartis-je dans un réflexe d'ancien prof de littérature
- Un occis mort est un pléonasme ?
- Ou une tautologie, comme tu voudras. En tout cas, ce n'est pas un oxymore, si tu m'autorises ce trait d'esprit.
- Comment un occis mort pourrait-il ne pas être un occis mort ?
- Tu confonds le pléonasme et l'oxymore. Un occis vivant est un oxymore." (P.165/166)

Un drôle de roman drôle qui souffle le réchauffé ou les reprises de blagues connues et l'invention ou la réécriture de certaines qui elles, forcément plus personnelles, me touchent plus. Il y a en lui un ton qui me plaît bien, c'est sans doute pour cela que je suis un peu sévère, parce qu'il n'y est pas sur la durée, il s'essouffle. Dommage. Un livre à intercaler entre deux romans plus plombants de la rentrée littéraire qui les fera passer plus facilement.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
« – (…) Tous les jours, dans notre pays, la solitude gagne du terrain et les inégalités sociales se creusent. Et tu sais pourquoi ?(...) Parce qu'il y a de plus en plus de gens qui écrivent. Untel rédige un roman, untel pond des poèmes, un autre tient un blog... C'est une vraie épidémie. Tout le monde veut son quart d'heure de gloire. D'après un sondage, plus de onze millions de Français ont un manuscrit dans leurs tiroirs. (…) Et cinq millions se confessent dans un journal intime. Avec Internet et les possibilités d'autoédition, n'importe quel scribouillard se prend pour Bernard Werber. (…) Et voilà comment le nombre de pauvres célibataires, ou de célibataires pauvres, explose. (…) Les gens se lancent à corps perdus dans l'écriture, donc ils s'appauvrissent, donc ils optent pour le célibat. (…) Sans parler du fait qu'un écrivain ne fait plus rêver les foules ! Qui se sent prêt aujourd'hui à sacrifier une vie normale pour les névroses quotidienne d'un auteur? »
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- Je ne serai heureux que lorsque je serai un occis mort.
- Ce qui est un pléonasme, repartis-je dans un réflexe d'ancien prof de littérature
- Un occis mort est un pléonasme ?
- Ou une tautologie, comme tu voudras. En tout cas, ce n'est pas un oxymore, si tu m'autorises ce trait d'esprit.
- Comment un occis mort pourrait-il ne pas être un occis mort ?
- Tu confonds le pléonasme et l'oxymore. Un occis vivant est un oxymore. (P.165/166)
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« Afin de prendre un peu de hauteur, je monte au dernier étage : les livres. Mais au rayon Romans, je tombe nez à nez avec trois liseuses, ces appareils barbares qui envahissent la république des lettres. La Fnac a baptisé le sien Kobo, du nom d'un grand guerrier primitif aux yeux cruels, c'est tout dire. En revanche, la librairie en ligne Amazon, homonyme de ces guerrières à cheval et aux seins nus qui sévissaient dans la jungle, a fait dans la dentelle en appelant sa liseuse Kindle : c'est joli, ça sonne comme les clochettes des rennes du Père Noël. (…) À côté des trois liseuses au garde-à-vous sur leur présentoir de métal, s'empilent de beaux romans de papier brillants et bariolés. Ces têtes de gondole ont quand même une autre tronche que le Kobo ! Grise mine et aussi sexy qu'un glaçon... »
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"- Je ne serai heureux que lorsque je serai un occis mort.
- Ce qui est un pléonasme, repartis-je dans un réflexe d'ancien prof de littérature
- Un occis mort est un pléonasme ?
- Ou une tautologie, comme tu voudras. En tout cas, ce n'est pas un oxymore, si tu m'autorises ce trait d'esprit.
- Comment un occis mort pourrait-il ne pas être un occis mort ?
- Tu confonds le pléonasme et l'oxymore. Un occis vivant est un oxymore." (P.165/166)
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Vous savez, les livres, c’est comme les enfants : le plus difficile ce n’est pas de les faire, c’est de les élever. Je n’ai plus écrit aucun des bouquins que j’ai publiés par la suite, mais je les ai tous reconnus et j’ai assuré leur promotion de bout en bout, en bon père de famille. Vous voyez, tout le mérite me revient finalement.

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Vidéo de Olivier Larizza
L'universitaire Olivier Larizza est l'Invité du Jour sur la chaîne télé vià-Mirabelle en tant que coordinateur du livre-enquête « Fessenheim et le dogme nucléaire français » (Andersen). L'interview a lieu le 17 avril 2019 (deux jours après l'incendie de Notre-Dame de Paris) et porte notamment sur la propagande officielle, le projet d'enfouissement des déchets radioactifs à Bure (Meuse) ou l'argument du charbon allemand utilisé par les pro-nucléaires.
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