Le blues de Sandrone

Commencer la découverte de cet auteur par ce Blues de Sandrone n'était certainement pas le bon moment.
Il m'aura fallu quelques pages pour m'approprier la double personnalité du personnage.
Par ailleurs, les codes et les références historiques pour comprendre son humour et ses allusions m'ont cruellement manqué.

Je m'en suis passé pour aller au bout de l'enquête.
Mais j'ai tourné la dernière page sur la fâcheuse impression de brouillon où foisonne une multitude de personnages pas toujours faciles à cerner et des intrigues imbriquées les unes aux autres où j'ai fini par me perdre.

Est-ce la traduction qui aurait brossé toutes les nuances de la langue nécessaire à une bonne compréhension ?

La quatrième de couverture dit : «  il s'impose comme un des maîtres du roman noir italien contemporain » ; comptant pour rien ?

Bon, je rassure les puristes fans de cet auteur, c'est probablement mon esprit qui se ramolli …. à te filer le blue.
Il est donc inutile de me faire du rentre-dedans.

Comment étoiler ?
Je mets une étoile pour la sueur de l'auteur et les frais d'édition


Ancelle, le 19 décembre 2023

Ce livre est le dernier volet d'une trilogie, mais les trois tomes peuvent se lire dans le désordre. J'ai en effet commencé par celui là et ce fut une très bonne surprise. On découvre en effet le héros qui assurent quelques petits boulots comme videur ou privé et qui fait parfois appel à son associé, un personnage très particulier... L'humour est bien tourné, les personnages secondaires, amis du héros, attachants. le livre nous plonge dans l'Italie du début des années 2000, au moment notamment des manifestations de Gênes de 2001. Un bon polar

Sympathique mais un style un peu trop lourd, malheureusement.