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Isabelle Hausser-Duclos (Traducteur)
EAN : 9782253119227
792 pages
Le Livre de Poche (22/08/2007)
3.75/5   162 notes
Résumé :
Espagne, XVIe siècle, monastère de Campodios. Sentant sa mort prochaine, l'abbé Hardinus convoque Vitus, son protégé, qu'il a découvert, abandonné, alors qu'il était encore un nourrisson. Afin que le jeune homme connaisse ses origines, il lui remet un indice : un tissu damassé, visiblement d'origine anglaise. Et voilà, pour Vitus, le début d'une quête semée d'embûches, de rencontres, et l'occasion de pratiquer son art, la chirurgie, sur les routes de l'Europe de la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 162 notes
Le roman se passe en Espagne au XVIème siècle et débute au monastère de Campodios.
Le jeune Vitus a été découvert abandonné quand il était encore un nourrisson.
C'est l'abbé Hardinus qui l'a protégé et qui a veillé sur son éducation.
Devenu très vieux, celui-ci insiste pour que Vitus parte à la recherche de ses origines. Vitus n'a qu'une seule trace sous forme d'un lange qui l'enveloppait, rouge et brodé d'armoiries anglaises.
Le jeune homme part à la recherche de ses racines.
Il a appris l'art de guérir et la chirurgie au monastère. Il va donc améliorer ses connaissances de la médecine et connaître de nombreuses aventures aux multiples rebondissements très variés.
Le récit est peuplé de personnages surprenants qui amènent des scènes parfois très fortes.
Très vite, on se rend compte que le roman prime sur les faits réels à cette époque mais cela donne un très beau roman d'aventures sur fond historique bien réel celui-là.
Ceci est une relecture rapide du livre grâce à mes précieuses fiches et je vois que j'ai noté qu'il existait une suite "Le chirurgien de Campodios".
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Monastère de Campodios au nord de l'Espagne. Après la mort d'Hardinus, l'abbé qui a recueilli et élevé Vitus, ce dernier, devenu jeune homme, part à la recherche de ses origines, muni uniquement d'une tunique ornée d'un blason, qui serait celui de sa famille... Mais le chemin pour retrouver ses origines sera long et semé d'aventures et d'embûches. Avec de solides connaissances dans les plantes médicinales et ayant pratiqué la chirurgie, il sera arrêté par dénonciation, par les Dominicains, alors instigateurs de l'Inquisition dans cette Espagne très religieuse et obscurantiste. Lors des multiples aventures picaresques et des rencontres avec des personnages hauts en couleur, un maître d'armes saltimbanque, une ravissante tzigane, un médecin peu fiable, des traversées sur les galions et caravelles, et tant d'autres épisodes, Vitus nous entraîne dans une Espagne à la fois sombre en pleine Inquisition, mais également truculente et attachante.

Roman d'apprentissage et d'aventures le chirurgien ambulant nous entraîne dans les pas de Vitus jeune homme solaire en quête de son passé. Wolf Serno nous fait découvrir une période, celle de la renaissance, les pratiques médicales et la pharmacopée de l'époque, dans le contexte de l'Inquisition espagnole. Avec son héros sympathique et positif, des amis et acolytes fidèles le roman ne se construit pas sur la psychologie approfondie des personnages, mais plutôt sur les nombreuses aventures destinées à illustrer les découvertes scientifiques. Ces aventures se lisent aisément, Wolf Serno évitant l'écueil du catalogue de personnages en mettant habilement en situation le héros et les rencontres qu'il fait au long de son périple
Un héros sympathique qui va vivre des aventures qui vont le faire mûrir, un contexte historique celui de l'inquisition de cette fin de seizième siècle en Espagne, des traversées des mers, une science encore balbutiante mais maîtrisant déjà certaines techniques opératoires (cataracte, césarienne) dans la lignée du roman de Noah Gordon "le médecin d'Ispahan", le chirurgien ambulant est un roman à emporter dans ses valises pour passer un bon moment pour apprendre tout en se détendant.
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Vitus de CAMPODIOS, nom emprunté au monastère où il a été recueilli, ne souhaite pas devenir moine. L'Abbé HARDINUS qui l'a recueilli l'a très bien compris et avant de mourir, lui donne son accord pour qu'il quitte le monastère et parte à la recherche de ses origines. Il lui remettra un indice : le lange dans lequel il était vêtu et qui porte un écusson.
Vitus part donc à l'aventure. Il va aller de péripéties en péripéties. Il va avoir affaire à de mauvaises personnes, à l'inquisition qui règne à cette époque, il tâtera de la torture. Il rejoindra une troupe de saltimbanques et aura se frottera également à des corsaires. A chaque fois, ses talents de « chirurgien» seront requis pour soigner ceux qu'il rencontrera sur son chemin. Et comme par hasard, il est rare qu'il ne réussisse pas.
Le bémol que je mettrai est que c'est une histoire cousue de fil blanc. de plus, les dénouements sont un peu rapides à mon goût, sans vraiment suspens et notre héros s'en tire toujours, quel que soit l'aventure qu'il vive, ainsi que tous ses amis. Une lecture facile donc.
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Un roman qui m'a attirée par son sujet : la quête d'un jeune homme sur ses origines sur fond historique de l'Espagne du 16eme siècle et sur la chirurgie à cette époque.
Le côté positif du roman est la reconstitution historique car au 16eme, médecine et inquisition ne font pas bon ménage et notre héros en fera les frais, les actes de médecine et de chirurgie, les scènes à bord des bateaux, les batailles maritimes, les tempêtes à bord.
Les personnages que notre héros rencontrent, sont attachants, haut en couleurs et pétillants, avec un petit peu d'humour noir. Il se met en place une équipe hétéroclite qui aide Vitus dans ses recherches.
Le côté négatif est la naïveté affligeante de Vitus, on nous vend un roman sur la quête des origines de Virus mais celle-ci se déroule plutôt dans le dernier tiers du roman et elle se résout en deux temps trois mouvements, la somme de coïncidences pour résoudre le mystère est impressionnante et peu crédible.
Mais bon, dans l'ensemble cela reste une lecture agréable, érudite à l'occasion, je lirai sûrement la suite.
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Vitus vient d'apprendre un secret lié à ses origines inconnues de la bouche même de l'abbé Hardinus qui l'a recueilli au Monastère de Campodios quand il était bébé. A la mort de son cher abbé, Vitus est bien déterminé à retrouver sa famille et s'embarque dans une aventure vers l'Angleterre. A travers l'Espagne du 16e siècle, il sera confronté à l'absurdité de l'Inquisition, fera de belles rencontres amicales, apprendra à se battre contre ses ennemis et toujours, il pratiquera la médecine et la chirurgie que ses bienfaiteurs lui ont apprises.

Le roman de Wolf Serno est d'abord un roman d'aventure puisqu'il fera vivre à son personnage, Vitus, une grande épopée. Il l'enfermera dans les geôles de l'Inquisition, le soumettra à la torture, l'intégrera à une troupe de saltimbanques, l'embarquera sur les mers... Et avec le chirurgien ambulant, nous en apprendrons toujours un peu plus sur la médecine du 16e siècle. Je frémis encore à l'évocation de l'opération de la cataracte sur la place du marché ! L'auteur en profitera aussi pour distiller des informations intéressantes sur la marine. Maintenant, je crois savoir pourquoi on compte en noeuds la vitesse des bateaux.

Si Wolf Serno prend le temps de bien décrire ses personnages, y compris les secondaires, l'ouvrage n'échappe pas à quelques longueurs qui ralentissent parfois le rythme du récit. Il est des moments où le lecteur est plongé dans l'action aux côtés de notre sympathique chirurgien alors qu'à d'autres, il peine à poursuivre sa lecture. Cette inégalité de rythme peut parfois nuire à l'attachement que l'on peut éprouver pour les protagonistes mais la fin restant clairement en attente du second tome, il serait dommage de ne pas s'y plonger.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
- Le petit dort-il bien?
...
- Comme une marmotte.
- Formidable, commençons...
Vitus posa la lame coupante comme un rasoir entre la gencive et la lèvre supérieure et sépara les deux branches du V vers le haut...
Il arrêta le saignement sous les deux lobes de peau avec une pierre d'alun.
...Heureusement, Gago n'a qu'un labium fissum, un bec de lièvre tout à fait ordinaire.
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Cela vient certainement du fait que, derrière les murs du monastère, tout fait l'objet de règles. C'est ce que veulent les moines qui y travaillent et y prient. Ils aiment que leurs jours se déroulent tous de la même façon, mois après mois, année après année, jusqu'à leur mort. Moi au contraire, j'ai besoin de changement : cela m'est égal de rencontrer des gens différents, d'entendre des langues différentes. J'ai besoin de changement et je voudrais connaître tout cela.
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En revanche, celui qui était accusé d'hérésie avait intérêt à avouer "sa faute" et à abjurer - sans être pour autant sûr de s'en tirer sans dommage. Car, si l’Église croyait que la maison et les terres de l'accusé lui rapporteraient de l'argent, elle le condamnait à mort ou à la détention à vie pour s'emparer de ses biens. Si la victime appartenait à une famille fortunée, il était souvent plus profitable de la libérer en échange d'une rançon élevée. On pouvait toujours l'arrêter de nouveau et l'obliger à racheter encore une fois sa libération.
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Nous, les Tziganes, n'avons pas d'histoire écrite, tout le monde croit donc que nous n'avons pas de passé. Et pas d'avenir. Nous n'avons pas de terre qui nous appartienne, pas de roi qui nous gouverne, pas de biens, pas d'exigences, pas de porte-parole...La famille est notre seul havre. C'est d'elle que nous tirons notre force.
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Comme tu le vois, le livre est fermé de l'autre côté de la reliure par une solide serrure. La raison en est simple : ce livre peut sauver la vie, mais il peut aussi provoquer la mort s'il tombe entre de mauvaises mains. Prends-y donc toujours garde."
L'homme grand et maigre lui avait passé par-dessus la tête un ruban de cuir auquel pendait la clef de la serrure.
"Adieu Vitus, le Seigneur soit avec toi; qu'Il garde ses mains au-dessus de toi pour te protéger !"
Le compartiment secret contenait également quelques plantes médicinales et des instruments chirurgicaux.
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