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EAN : 9782848659992
240 pages
Sarbacane (23/08/2017)
4.09/5   37 notes
Résumé :
Je m'appelle Vladimir Poulain, j'ai dix ans et je vis le pire été de ma vie. Ma mère a décidé de m'expédier en colonie de vacances... Elle se fiche bien que mes lunettes m'empêchent de faire du sport ! « La Joie dans les bois », c'est un camp situé entre l'autoroute, un abattoir et une station d'épuration. En plus, je suis coincé dans une tente entre un gars qui pue des pieds et un autre qui parle en morse (pas l'animal, le code secret). Le directeur est un psychopa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Quelques sourires en coin, des gloussements, des barres de rire à n'en plus finir ! C'est ce qui m'a animé tout au long de ma lecture ! Il y a longtemps que je ne m'étais pas autant marrée devant un livre comme ça ! le récit met en scène le pauvre Vladimir Poulain qui va être envoyé dans une colonie de vacances portant le doux de « La joie dans les bois » ! Mais il ne faut jamais croire tout ce qu'il y a écrit sur les affiches publicitaires… Une fois sur place, le groupe déchante : l'escapade idyllique se change en enfer ! Les lieux où camper se révèlent être un ancien abattoir, le lac est situé près d'une station d'épuration, la forêt ressemble à une décharge, les monos' sont de véritables tyrans, les douches et les WC sont aux abonnés absents, la nourriture est non seulement affreuse, mais également pleine de poils, les animations sont en fait des corvées et tout va de travers ! le pire étant, à mes yeux, l'affreuse scène de la baignade. Pauvres enfants ! Avec l'humour acéré, sarcastique et varié du jeune narrateur, les pires horreurs se métamorphosent en moments de fous rires pour le lecteur (moins pour ce pauvre Vladimir). Souvent, on a le droit à quelques remarques personnelles entre parenthèses ou à des commentaires plein de dérision. Un délice ! La narration est vraiment très sympathique ! Il en va de même pour les super illustrations de Joëlle Dreidemy qui accompagnent à merveille le texte. Je me suis autant gaussée avec les comiques de situation qu'avec les dessins. Il y a également des petits bonus illustrés, comme le plan du camp, une recette dégoûtante et l'arbre généalogique d'Eugène le génie.

Vers la moitié du livre, le lecteur va enfin pouvoir comprendre pourquoi ce roman s'appelle ainsi ! Même si le génie de la lampe de poche débarque tardivement, cela n'a pas été dérangeant, car l'humour et les découvertes ont été nombreux tout du long. On n'avait pas la sensation de longueur ou de répétition. L'arrivée de cet être magique va complètement changer le destin de cette colonie de vacances chaotique !… Mais est-ce réellement une bonne chose ? Très vite, on réalise qu'Emilie Chazerand a plus d'une corde à son arc ! Les situations deviennent alors imprévisibles et encore plus déjantées ! Un régal !!! Ajoutons à cela une fin originale, loufoque, délicieuse et complètement inattendue ! Même en me creusant la tête, je n'aurais jamais imaginé une telle conclusion pour tous ces personnages !

Honnêtement, je suis complètement conquise par le rythme, la narration, les rebondissements étonnants et l'ambiance cocasse du roman ! C'est un véritable coup de coeur que je recommande aussi bien aux enfants/jeunes ados qu'aux grands lecteurs adeptes de la littérature jeunesse. N'hésitez pas à vous procurer cette pépite ! Humour 100% garanti et sans poils de Waltraud !
Lien : https://lespagesquitournent...
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« Je m'appelle Vladimir Poulain, j'ai dix ans et je m'apprête à vivre l'été le plus atroce de toute ma vie ». Dès la première ligne, le ton est donné.

Les Vacances de la Comtesse de Ségur, vous voyez ? Classique.

Les Vacances du Petit Nicolas, vous connaissez ? Grand classique.

Les Jolies Colonies de Vacances de Pierre Perret ? Kolossal Klassik !

Et bien celles de Vladimir Poulain… Ça n'a rien à voir !

Jeune garçon intelligent (croisement improbable du Petit Nicolas pour ses réflexions personnelles et d'Agnan pour le look lunettes avec un petit soupçon de Harry Potter), Vlamidir se retrouve propulsé malgré lui dans une galère estivale : le Camps de vacances « La joie dans les bois ».

Pas d'Hôtel Beau-Rivage, mais un vieux campement coincé entre l'autoroute, l'abattoir et la station d'épuration. Hmmm, du glamour glaglatant d'horreur…

Pas de Monsieur Mouchabière mais un certain Nicolas Fontanelle, le directeur psychopathe de la colonie complètement barré et tyranique (sans doute le fils caché d'Hannibal Lecter et d'Harley Quinn).

QUOI, UNE COLO ? MAIS JE PORTE DES LUNETTES, JE NE PEUX PAS (aurait pu répondre Vladimou). Une colo, le cauchemar de tout enfant introverti non ? Siiiiiiiiiiiii !!! Et c'est sa gentille maman chérie qui lui a réservé cette petite surprise ? Une punition oui !

"Je veux pas entendre une mouche péter pendant le trajet, c'est compris ? le premier que je chope en train de papoter, je le ligote aux essuie-glaces !
Contrarier Nicolas Fontanelle, ça revient à gratter une allumette près de l'arrière-train d'une vache : c'est l'explosion garantie."

Pour survivre pendant ces 4 semaines d'horreur, d'angoisse (genre Freddy, c'est Tchoupi à la plage à côté de cette expérience über flippante), il peut compter sur une bande de copains d'infortune.

Raoul, dit Graoul, un gars rondouillard (une version porciophage monomaniaque d'Alceste, le bon copain), Johnny-Kylyan Piécette qui pue des pieds et Gildas Parmentier qui parle en morse (pas l'animal, le code secret, c'est d'un pratique).

"Le petit gros saigne du nez ; dans ses narines, il y a des mouchoirs en papier qui s'imbibent doucement de rouge. C'est très chouette."
"Ses doigts sont moites et tout collants. Son haleine sent le lard. Ça me donne un peu faim, je dois dire.
C'est vrai qu'il n'a pas l'air super fiable : il est long et mou comme une knack crue."

Tout aurait pu très vite tourner à la catastrophe générale (et au fait divers dans les journaux en mal de scoop) si Vladimir n'avait pas rencontré Eugène von Génial, le génie enfermé dans sa lampe de poche. Ok, ayé, ça dérape… Accrochez-vous car ça va secouer un tantinet. Un copain génie, comme ça sur le papier, c'est la classe, c'est le rêve. Mais, voilà, celui-ci est très loin d'être doué

Pour (essayer de) résumer les très bonnes raisons qui va te convaincre, toi ami lecteur en mal de rigolade en cette post-période de blue monday-everyday, tu vas donc trouver ici :

- de l'humour décapant un gros brin cynique :
"Notre mono serait sûrement jolie si son visage n'était pas entièrement caché derrière son nez."

- Des expressions cultes :
"C'est pas grave, on s'en fout, on va vous faire ça Acapulco!
Illico pronto"

- Des activités d'une haute teneur pédagogique :
"J'ai fait la connaissance d'une truie qui se prénomme Jocelyne et qu'on nous a forcés à traire. Tu peux d'ores et déjà prendre rendez-vous avec le Dr Brodier : j'aurai besoin de parler à un psychologue à mon retour."

- Des expériences gastro(nomiques) :
"Cette odeur d'entrailles de poissons putrides commence sérieusement à me faire swinguer les intestins.
Je l'observe tandis qu'il se goinfre, et j'ai un peu l'impression de regarder un reportage animalier. "

- Des rebondissements incroyables, un suspens insoutenable, de la magie expérimentale :
"Parfois, certains voeux ne sont plus disponibles pour des raisons de problèmes de stock. Mais on peut vous trouver quasi les mêmes, à quelques détails près."

Et surtout, une brochette de personnages croqués au scalpel (ça dégouline d'hémoglobine parfois, attention lecteur, tu peux te tâcher) hilarants et terrifiants à la fois, façon Grand Guignol (pas le petit du Jardin du Luxembourg, hein).
"J'ai le ventre qui joue des maracas : le rollmops, ça ne tient pas au corps."

Un antihéros abandonné malgré lui dans la colo des cinglés, une bande de copains inclassables, un chauffeur de bus muet complètement sadique, une cuisinière catcheuse effrayante, une équipe de moniteurs aux bras cassés, un amour improbable, une lampe de poche mutante qui joue les génies de bas étages : tous les ingrédients sont réunis pour vous secouer les zygomatiques dans tous les sens.

Encore une fois Emilie Chazerand (je vous ai déjà dit que j'étais fan ? Non ? MEUHSI !) signe un délicieux roman croustillant d'intelligence et à l'habile intrigue… C'est juste, ça claque, rien à jeter, rythmé et dense, on dévore le pages à vitesse grand V. Et surtout, ami lecteur, amie lecteuse (allez on se lâche), c'est DÉ-SO-PI-LANT : tu vas te poiler velu ! de l'humour, acide et acerbe, de situation et de réproutition, subtil et méchant souvent, malin et gras parfois. C'est frais, c'est drôle, c'est intelligent et c'est la musique (d'Emilie Chazerand) que j'aime.

"Je cherchais un morceau de pain et je trouve l'amour."

Les illustrations de Joëlle Dreidemy sont saisissantes de vérité (sérieusement, je pense que tout est redessiné d'après des photos fournies par l'auteure, c'est troublant, ça transpire de vécu traumatique ça mon ami). Les paysages et habitations sont hyper réalistes, les bouilles des personnages plus vraies que nature. Méfiez-vous, d'ailleurs, ils rôdent pas loin (peut-être sont-ils déjà en train de préparer le Retour de la Colo et ça risque de saigner). Sérieusement, les situations croquées sont parfaites !

Un bon Pépix encore une fois où on retrouve l'humour caustique d'Emilie Chazerand, dépassant le format pour imposer efficacement son style inimitable. Bon, j'avoue, venant de son roman La Fourmi Rouge, j'étais un peu contaminée par avance par sa plume piquante de truculence et d'impertinence (tiens ça rime avec flatulences et pourtant ce roman sent bon le talent). Bon, à quand le prochain Madame l'auteure ? À quand le scénario adapté de ce roman-catastrophe, car comme dirait Graoul, tout est bon dans le cochon.

C'est l'hiver, il fait froid, il fait numide, il grelotte, il ventouille ? Allez hop mettez le cap « illico pronto » sur l'été de l'effroi aux côtés de Vladimir et de sa bande de joyeux compagnons de tente. Frissons et crises de rire garantis !
Lien : http://la-licorne-a-lunettes..
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Mon avis: Je remercie tout d'abord les éditions Sarbacane pour l'envoi de ce nouveau roman de la collection Pépix qui paraitra le 23 aout prochain et c'est encore une franche réussite pour cette magnifique collection destinée à nos plus jeunes lecteurs, j'ai vraiment beaucoup ri en lisant les aventures de notre petit Vladimir envoyé par sa maman dans un drôle de camp de vacances où faut bien l'avouer tout n'est pas très rose. du coté de l'histoire: Nous suivons notre petit Vladimir qui a été envoyé par sa maman dans une colonie de vacances qui porte le doux nom de « La Joie dans les bois » mais attention, je vous préviens que juste le nom est joli car ce qui se passe à l'intérieur de ce camp de vacances s'apparente plus à un cauchemar pour nos jeunes vacanciers qu'à une réelle partie de bonheur. Déjà commençons par le directeur du centre, un réel psychopathe qui plus est, est entouré de personnes des plus bizarres et puis le lieu n'est pas vraiment idyllique non plus, le camp est situé dans un ancien abattoir juste à coté de l'autoroute, dans un endroit des plus ragoutant, on pouvait rêver mieux comme vacances. Vladimir a tout pour croire que sa mère qui a du trouvé la pub pour cette colonie de vacances dans un Kebab avait vraiment envie de se débarrasser de lui mais voilà qu'un jour alors que notre petit garçon était seul dans sa tente, il découvre dans sa lampe de poche un étrange personnage qui va tenter de l'aider à survivre dans cet enfer...
Rire et Frissons garanties ...Du coté de l'écriture: J'ai beaucoup aimé la plume d'Émilie Chazerand, (qui est d'ailleurs l'auteure de la fourmi rouge dont je vous parlerais ces prochains jours et qui paraitra également le 23 aout dans la collection Exprim') , sa plume est extrêmement drôle et perspicace, notre petit Vladimir va en voir de toutes les couleurs dans ce camp de vacances et l'auteure va nous emmener rapidement auprès de lui pour nous faire découvrir cette folle épopée. Les mots sont simples et l'histoire est attrayante, idéale pour nos jeunes lecteurs qui pourront s'identifier à merveille à ce petit garçon de 10 ans mais espérons que ça les bloque pas lorsque leurs parents décideront de les envoyer en colonie de vacances car celle-ci est comment peut on dire.. assez spectaculaire :) . J'ai beaucoup aimé les petits bonus que nous retrouvons au fil de notre lecture, marque de fabrique de cette collection qui je trouve est une très bonne idée, j'adore à chaque lecture découvrir ce que les auteurs de cette collection nous réserve comme petits cadeaux dans ces bonus. J'ai vraiment beaucoup ri en lisant ce roman, j'ai passé un très très bon moment de détente et je suis certaine que nos petits lecteurs se régaleront avec Vladimir et sa petite bande. Je n'oublie pas bien-sur de parler des illustrations de Joelle Dreidemy ( l'illustratrice de notre petit Popy la tornade) son coup de crayon est totalement reconnaissable et comme dans ses deux autres pépix, j'ai complètement craqué pour ses petites merveilles qui accompagnent à si bien l'histoire, je suis vraiment fan de ses illustrations. En conclusion : C'est encore un excellent roman que Pépix nous offre là, il y a du suspens, du rire, un peu de frisson également et de la franche camaraderie , nos petits héros vont en voir de toutes les couleurs dans cette étrange colonie de vacances et j'ai adoré ce petit génie de la lampe de poche, un petit génie je dirais complètement différent de ce qu'on aurait pu penser et j'avoue que j'ai complètement craquée sur lui, dommage qu'il ne soit pas arrivé dans l'histoire un petit peu plus tôt.
Je conseille vraiment ce tout nouveau roman à paraître le 23 aout prochain pour tous nos petits lecteurs mais aussi pour les plus grands comme moi qui apprécieront je suis certaine, l'humour de cette auteure et les magnifiques illustrations. J'espère franchement que nous retrouverons bientôt Vladimir dans une autre aventure.
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Très bon livre, le Génie était très rigolo. Question rire la barre est placée très haute ! Je félicite l'auteur pour ce super roman. J'ai rigolé, ricané et je me suis pris d'énormes fous rires , mais franchement le pauvre, il doit avoir passé les pires jours de sa vie ! Critique de ma fille 9 ans.
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Au camp de vacances, Vladimir rencontre des adultes et des enfants quelques peu particuliers. Pour les premiers, un dirlo complètement psychopathe et donc totalement irresponsable entouré de trois moniteurs passifs et relativement inutiles, un chauffeur de bus muet et intraitable et la fameuse cuisinière. Pour les seconds, le garçon qui veut tuer des animaux, une gamine qui n'arrête pas de geindre (« Ça me fait souffrir ! »), un menteur invétéré, une fille qui fait chavirer le coeur de Vladimir jusqu'à ce qu'il observe son besoin maladif d'être sauvée par l'élu de son coeur, etc. Emilie Chazerand joue avec succès sur des stéréotypes, des caractères exacerbés que l'on aura pu croiser dans la réalité, mais le summum est quand même la cuisinière Waltraud, une grosse Allemande despotique qui fait une bouffe infâme et qui disperse allégrement ses poils. C'était un chouïa trop pour moi, mais à part ça, je me suis plongée avec plaisir parmi cette troupe d'énergumènes (mais heureusement qu'il y avait la distance des pages entre eux et moi).
L'arrivée – étonnamment tardive – d'Eugène apporte un surplus d'horreur dans cet enfer sur terre. Pour Vladimir. Car, pour nous, ses cafouillages et ses interventions intempestives (comme dit Vladimir, « forcément, c'est facile d'être courageux quand c'est un autre qui risque de ramasser la claque… ») amènent encore davantage de situations cocasses !

Mais l'humour véritable réside dans le décalage entre Vladimir et son nouvel environnement. Vladimir est un garçon intelligent et soigné : il souhaite devenir scientifique et a hérité de sa maman, médecin hygiéniste, quelques exigences au niveau de la propreté de son espace de vie. Autant dire que sa culture et son vocabulaire précis détonnent parmi cette bande d'idiots (au mieux) et de déséquilibrés (au pire) tandis que son regard affûté lui permet de faire quelques critiques acides et ironiques : sarcastique et réjouissant ! Ce sont ses petites remarques (souvent entre parenthèses) qui m'ont tiré le plus de sourires voire de rires. Il y a de l'humour pour tout le monde, des plus jeunes aux plus grands, personne n'est laissé de côté !

Un rythme dynamique sans temps morts ni longueurs, beaucoup d'humour (notamment pince-sans-rire comme je l'aime), des illustrations parfaitement dans l'ambiance folle de la colo et une fin qui m'a véritablement surprise, le génie de la lampe de poche fut une excellente lecture, quelque peu abracadabrantesque certes, mais totalement addictive !
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Pour ceux qui, comme Vladimir, auraient mal lu la liste et bêtement oublié de prendre une seconde paire de chaussures, je vous conseille d’occuper le reste de votre après-midi à vous confectionner vous-même des souliers ! En voilà, une super activité créative et manuelle, non ?
Euh… non. Mais bien sûr, personne ne le dit à haute voix. On passe donc deux heures, voire trois, à chercher de quoi s’envelopper les pieds.
Tout ce qui est papier, ça ne marche pas : c’est trempé et pâteux en deux secondes trente centièmes.
Tout ce qui est tissu, ça ne marche pas : c’est trempé et inconfortable en quatre secondes huit centièmes.
Tout ce qui est végétal, ça ne marche pas : c’est trempé et douloureux tout de suite.
J’opte, à contrecœur, pour les peaux de lapin généreusement offertes par Waltraud… et je dois dire que, une fois surmonté le dégoût pour la chose, c’est chaud et doux sous les orteils.
Il n’empêche que je trouve ma situation bien pitoyable. Traumatisé, frigorifié et condamné à enfiler deux mammifères… c’est ça, la joie dans les bois ?!
Au dîner, en signe de protestation, je refuse de manger mes petits sauveurs.
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Hélas, il me faut peu de temps pour réaliser que le père d’Eustache (mon meilleur ami) a raison quand il dit que l’industrie de la télévision est « un immense attrape-couillons, où tout est trafiqué pour faire de l’audience. » Parce que dans L’amour est dans le pré, l’herbe est toujours bien verte, les poules sont fières, les biquettes chaleureuses, et le fermier, bien peigné. Or, ici, l’herbe est de la même couleur que la boue. Et la boue est de la même couleur que la grange. Et la grange est de la même couleur qu’Yvon. Tout est marron.
Mais il a pire : des nuages noirs carrément inquiétants semblent nous foncer dessus.
Ah, il y a même encore pire que ce pire : les nuages sont en fait des milliards de mouches agglutinées. Yvon nous explique qu’elles adorent la bouse de vache et qu’ici, « c’est un peu comme un buffet à volonté pour elles ».
- En plus, y a la Maryse qu’a crevé dans la nuit, alors ça leur fait du rabe de bidoche.

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Et là, Johnny-Kylyan m’explique discrètement qu’en fait, Omar ne parle jamais. Absolument jamais. Même quand il éternue ou rigole, aucun son ne sort de sa bouche. Apparemment, avant d’être chauffeur de car, Omar a eu une carrière d’espion pour les services secrets égyptiens, jusqu’au jour où il a été capturé par les Russes et traîné dans des geôles où il a été longuement torturé. Devant son refus de parler, on lui a coupé la langue. Ensuite, il a fui en s’arrachant le gros orteil dont il a taillé l’os en forme de clé pour crocheter sa serrure. Il a assommé quatre gardes avant de filer en stop jusqu’à la France où il a pris une nouvelle identité.
- Mais chut, hein, c’est un secret.
- Si c’est un secret, comment tu le sais ?
- Bah, il l’a raconté à mon frère.
- Comment puisqu’il a plus de langue ?
- Bah, en faisant des signes, quoi ! T’as jamais vu « La famille Bélier » ?!
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Il faut savoir que j'ai passé TOUS les mois d'août de mon existence chez mon oncle et ma tante, dont la principale activité consiste à se promener sur les plages du Débarquement avec un détecteur de métaux à la recherche de restes d'obus (et faut pas rêver : à part une carcasse de bicyclette et une demi-douzaine de canettes de bière rouillées, on n'a jamais rien trouvé).
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D’abord je ne suis ni beau ni blond (je précise que je suis auburn, ce que cet imbécile de Sébastien définit comme « roux moche » ; cela dit, Sébastien a redoublé deux fois et garde en permanence un doigt dans sa narine. S’il trouvait autant de réponses dans une heure de cours que des crottes de nez, c’est sûr, il serait le premier de la classe).
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Vidéo de Joëlle Dreidemy
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