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EAN : 9782757812259
208 pages
Points (05/02/2009)
3.2/5   15 notes
Résumé :
Ce petit livre, tiré à 500 exemplaires - aussitôt vendus ! - il y a exactement quatre siècles, signale l'un des gestes les plus lourds de sens de l'histoire des sciences : Galilée tourne sa lunette vers le ciel et se fait le messager de nouvelles stupéfiantes. Les étoiles sont plus nombreuses qu'on le croyait. La Lune, loin d'être une sphère parfaite, est hérissée de montagnes et criblée de cratères. Jupiter, enfin, possède quatre lunes, ce qui démontre que la Terre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce livre se compose de deux parties :
- la première, une introduction qui compose des deux tiers du livre et écrire par Fernand Hallyn. Cette grande introduction nous expose le contexte personnel de Galilée, le contexte historique rapide et surtout le contexte scientifique de la publication de Galilée. L'introduction permet donc de comprendre le style employé par Galilée, les sous-entendu, les raisons de la forme...
- la deuxième partie est la traduction du texte latin de Galilée avec certaines annotations et des renvoie à un glossaire. Galilée expose sa fabrication et son utilisation de ses lunettes astronomiques, ses découvertes avec son observation de la Lune et sur les étoiles et surtout sa découverte de quatre satellites de Jupiter, appelés aujourd'hui satellites galiléens, mais qu'à l'époque il nomme étoiles médicéennes en hommage à Come II de Médicis.

L'introduction est extrêmement intéressante et permet vraiment de comprendre pourquoi, comment et pour quelles raisons Galilée publie ce texte, le fond et la forme employés.
Le texte de Galilée est plus complexe d'accès. Si la dernière partie ressemble à un cahier de laboratoire scientifique, le début est très emphasé.
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Une très bonne introduction qui retrace l'histoire de la découverte du ciel et qui permet de comprendre le texte. le texte en lui-même m'a presque paru moins intéressant que cette introduction. Cela reste un ouvrage technique et scientifique et donc selon moi, pas très captivant.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Retenons, d'abord, une objection a priori, d'ordre numérologique : selon Sizi, la perfection du monde exigeait qu'il y eût exactement sept planètes dans le monde, ni plus ni moins, à cause de la signification symbolique de ce nombre. II n'y avait donc pas de place pour ces satellites dans le cosmos. Si le raisonnement peut sembler dérisoire à première vue, et si Galilée s'en moque effectivement, il importe pourtant de ne pas oublier que des considérations semblables intervenaient aussi chez d'autres. Rheticus, l'élève de Copernic, avait souligné que le monde héliocentrique comportait exactement six planètes et que six est le premier nombre parfait. Dans son premier ouvrage, Kepler avait soutenu qu'il y avait nécessairement six planètes, parce que ainsi le monde pouvait être construit en fonction des cinq polyèdres réguliers, les plus parfaits des corps géométriques. En un premier moment, ne sachant pas si Galilée avait découvert des planètes ou des satellites, Kepler avait d'ailleurs craint que Le Messager des étoiles ne vienne déranger cette belle ordonnance ; enduite, rassuré par le fait qu'il s'agissait de satellites, il tente d'adapter à leurs orbites un système de polyèdres semi-réguliers. À la fin de 1610, lorsqu'il apprend que Galilée a annoncé une nouvelle découverte dans une anagramme qui se rapporte en fait à l'aspect de Saturne, mais dont le sens n'a pas encore été dévoilé, sa première réaction est de penser que le Florentin a découvert deux satellites de Mars : cela lui paraissait plausible, puisque ainsi serait réalisée, entre les « lunes » de la Terre, de Mars et de Jupiter, une progression régulière : 1, 2, 4. Quarante ans plus tard, quand Huygens identifie le premier satellite de Saturne, il pense que tous les éléments du système solaire sont désormais connus, puisque aux six planètes s'ajoutent maintenant autant de satellites, l'ensemble correspondant au nombre de la totalité parfaite : douze.La disposition à recourir à des considérations d'ordre numérologique ne se situe donc pas uniquement du côté des adversaires des idées nouvelles.
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Mais il ne s'agit pas seulement de defendre le monde copernicien sur le plan rationnel. Galilée donne également au passage une coloration pathétique. Pour beaucoup, c'était diminuer la dignité de l'homme que de le chasser du centre du monde. La mise en cause de la vision ptoléméenne du monde risquait donc de se heurter à une attitude émotive.
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