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EAN : 9782266282871
544 pages
Pocket (06/09/2018)
3.37/5   288 notes
Résumé :
2013 : Madrid. Le Prado. Le Jardin des délices, célèbre triptyque du peintre flamand Jérôme Bosch, a été vandalisé par un prêtre dominicain. Le religieux, convaincu que l’œuvre dissimule un dangereux secret susceptible de nuire à l’Église, a lancé du vitriol sur le tableau avant d’être maîtrisé par les gardiens du musée.
Restaurateur de tableaux, Michael Keie se voit confier la tâche délicate de remettre le triptyque en état. Très vite, il fait une découverte... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
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sur 288 notes
♫Où l'a-t-on rangé
Ce bout de verger
Avec sa glycine
Comme une racine
Dans la terre plongée
Jardin des délices
Tourne comme une hélice
Dans le fond du crâne♫
Jardin des délices - Gérard Manset - 2006 -

Je rêve depuis longtemps d'une Pierre de Rosette pour décrypter la parole de Bosch
Jardin des délices- Cour des miracles
aveugles qui voient les obstacles
paralytiques qui boitent
bipèdes sans jambes
manchots à deux pouces
Animus ou Animal
Scientes bonum et malum
Et vous saurez reconnaître le bien du mal
Rendre visible l'invisible
Incarner l'arbre de la connaissance
gangréné par le péché
symbole de la vanité humaine
tout un monde qui s'écroule
deux phoques qui font la moule
regarder le lac, l'eau s'est embrasée
les ailes des moulins sont calcinées
le feu a vaincu les trois autres éléments
l'oiseau est un shama à croupion blanc
Panneau central 33 femmes dans l'étang
Matrice universelle retour en force imminent
Alchimie, athanor et corps nus
Le matriarcat n'a jamais disparu
Prophétie point orthodoxe
à moins qu'elle eut été russe !
cercle ouvert, cosmique Utérus
Jéronimus mystique olibrius
Ere des femmes, Signe de Vénus
un Avènement, celui qui leurre fallusse !!!

Jardin des délices
Interprétations
Suggestions
merci pour ces multiples réflexions.













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Des mystères autour d'une peinture, des symboles cachés, une querelle religieuse... Vous le sentez le parfum de Da Vinci Code ?
Qu'est-ce qui a pu me pousser à choisir dans le cadre d'une Masse Critique (merci au passage à Babelio et aux éditions du Cherche midi) ce livre alors même que j'avais plutôt souligné toutes les défaillances de ce même Da Vinci Code ?

Tout d'abord, le sujet est ici plus obscur, moins grand public. Le Jardin des Délices est moins populaire que la Joconde, Jérome Bosch moins connu que de Vinci. Et en cela, je n'ai pas été déçu, j'ai appris beaucoup de choses sur le lieu et l'époque (les Pays Bas des XV-XVI ème siècles). On sent que l'histoire est bien documentée et on se plonge avec plaisir dans le milieu des peintres de cet époque, au coeur de tous les enjeux de pouvoir et d'influence religieuse. C'est le domaine principalement beaucoup plus réussi que dans le Da Vinci Code où on évoquait les mystères des époques lointaines mais en gardant le point de vue moderne tout au long.

Pour le reste, les ressorts de l'intrigue restent malgré tout un peu les mêmes et les ficelles du récit un peu grosses. Les chapitres courts pour tenir en haleine le lecteur, les rebondissements plus ou moins attendus: on ne sera pas transcendé par l'originalité du résultat, on obtient ce qu'on est venu chercher, pas plus.

Le final est plutôt intéressant et laisse planer un mystère bienvenu et une ironie plutôt agréable sur les théories complotistes et un ésotérisme trop systématiquement revendiqué. L'auteur semble lui-même se moquer de son propre genre, et cela clôture plutôt favorablement l'ouvrage !
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Le mystère Jérôme Bosch a été pour moi une excellente découverte et une heureuse surprise. Ce thriller à la fois historique et artistique met en valeur le mystère sous tous ses aspects et notamment au travers de l'une des oeuvres les plus connues du célèbre peintre médiéval : le Jardin des délices.
On songe dés les premières pages aux similitudes avec le Da Vinci Code de Dan Brown. Certes, il y en a sur le fond (une oeuvre d'art véhiculant des secrets cachés ; des spécialistes ; un religieux qui tente de détruire le tableau qui risque de révéler un lourd secret ...) mais la manière dont est organisée la narration diffère sensiblement : il y a ici moins d'action et davantage de récit historique avec Petronius qui plonge le lecteur dans les ateliers de Maitre Bosch.

Un bon moment de lecture et une intrigue assez ingénieuse sans pour autant être spectaculaire qui affichent une singularité littéraire à souligner.
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J'aime beaucoup l'oeuvre de Jerôme Bosch, mais ce roman qui porte son nom m'a laissée sur ma faim.
Un prêtre illuminé vandalise le magnifique "Jardin des délices", au Musée du Prado à Madrid, ce qui permet aux restaurateurs du tableau de découvrir des signes dissimulés sous la peinture, et d'en déduire son sens caché. L'histoire oscille alors entre l'époque actuelle et celle où Bosch réalisa son triptyque.
Sur fond de fanatisme religieux, mystères et complots, on découvre à quoi ressemblait la vie dans les Pays-Bas au début du XVIème siècle, et on approche au plus près de la façon dont le Maître vivait et travaillait. C'est ce qui m'a le plus plu et encouragée à poursuivre ma lecture.
Parce que, pour le reste... les personnages m'ont semblé incohérents, bêtes et antipathiques, pataugeant dans une double intrigue tirée par les cheveux et finalement inutile, et le style (la traduction ?) est lourd, pataud, indigeste. Diantre !
C'est vraiment dommage, car l'idée de départ est audacieuse et attirante -si l'on garde à l'esprit qu'il ne s'agit que d'une fiction qui ne revendique aucune vérité, mais propose juste une interprétation supplémentaire du "Jardin des Délices". Mais le résultat ne rend pas vraiment hommage à Jérôme Bosch.
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Je suis fasciné par le triptyque de Jérome Bosch depuis l'adolescence et plus encore après avoir pu le détailler au musée du Prado, aussi je n'ai pu résister à l'achat de ce livre. Enfin un "Da Vinci Code" lié à une oeuvre que j'admire !
C'est dire que j'ai été déçu.
Le style tout d'abord, de redites en redondances injustifiées, il se délaye en explications comme s'il nous était impossible de comprendre l'idée du premier coup. Un style très scolaire, mais peut-être est-ce la traduction, je ne suis pas à même de juger, qui semble destiné aux adolescents. Mais quel adolescent s'intéresserait à un tel sujet de nos jours ?
Le fond ensuite, avec ses anachronismes, ses incohérences et ses nombreuses approximations qui discréditent rapidement le discours historique. le contenu ensuite, bien trop prévisible et pétri de clichés.
Finalement, le roman peine à convaincre et manque vraiment de crédibilité.

Reste que le thème principal du roman n'est finalement pas le tableau lui même, la peinture ou même la foi.
Le seul thème qui se développe et s'affirme au fil des pages est l'emprise de la religion patriarcale sur la société et sa volonté d'asservir les femmes et d'annihiler leur savoir quitte à passer tout ce beau monde au bûcher.
Un livre féministe ? Pourquoi pas.
Le tableau de Jerome Bosch est extraordinaire de modernisme et d'ésotérisme, on peut assez facilement y ajouter le pouvoir visionnaire d'avoir prédit la révolte des femmes.
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Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
Bosch possède cinq lettres. Saviez-vous que la plupart des fleurs possédaient cinq pétales ? Le chiffre cinq est le chiffre du vivant . L'homme est défini par le cinq: deux bras, deux jambes, un tronc, donc cinq parties. Nous possédons sur chaque main cinq doigts, sur chaque pied cinq orteils. Je ne veux pas vous ennuyer, mais un dernier détail devrait dissiper tout à fait vos doutes. Le chiffre cinq est celui du pentagramme. Parcelse écrivait déjà que le pentagramme possédait une grande influence dans le judaïsme et qu'il fallait garder secrète sa signification. Les alchimistes ne cherchaient-ils pas en plus des quatre éléments la quinta essentia, le cinquième élément, qui devait leur permettre de transformer le plomb en or ?
p224
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Le peintre dirigea son regard vers la partie supérieure du volet droit, où des créatures dantesques surgissaient du ciel et de la terre pour punir Nabal. Même dans ses pires cauchemars, il n’avait jamais vu de pareils monstres.
«Que se passe-t-il dans la tête de cet homme pour qu’il peigne de telles horreurs? Est-il possédé par le diable ou son imagination est-elle simplement plus fertile que la nôtre?»
Petronius avait sursauté en entendant la voix de Baerle derrière lui, mais s’était aussitôt ressaisi.
«C’est un don très rare de pouvoir donner forme aux peurs indicibles des hommes, répliqua-t-il. Ces êtres fantastiques incarnent la terreur qui habite certaines de nos visions nocturnes.»
P120
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Le tableau n’abondait-il pas de symboles aquatiques?
On y voyait coquillages, poissons et crabes. Ne représentaient-ils pas le mélange des fluides masculins et féminins, l’union de la chair? Depuis des siècles, les coquillages étaient un symbole d’amour, comme l’avait appris Petronius lors de sa formation, à cause de leur ressemblance avec le sexe de la femme. Si un peintre devait habiller un personnage féminin, il dissimulait les parties intimes derrière un coquillage. La moule, en revanche, était associée au diable. Dans la partie inférieure gauche du panneau, un homme portait son fardeau diabolique sur le dos, symbolisé par une moule géante dans laquelle copulaient deux êtres dont la semence procréatrice se cristallisait en trois perles.
P207 [ Petronius élève de J. Bosch parlant du jardin des délices…]
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Ipse dixit et facta sunt. Ipse mandavit et creata sunt [...]
"Louez-le, cieux des deux : et que toutes les eaux qui sont au-dessus des cieux louent le nom du Seigneur. Car Il a parlé, et ces choses ont été faites : Il a commandé et elles ont été créées: " On trouve ces vers dans les psaumes d'Isaïe.
p84
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… le marin ne peut découvrir que ce qui existe, tandis que le peintre, lors de son voyage dans le monde des couleurs, doit d’abord inventer ce qu’il souhaite découvrir.
...

Les étudiants ne réfléchissent pas par eux-mêmes sur le monde et ses secrets, ils reçoivent des explications toutes prêtes. Il ne leur reste plus qu’à adhérer aux théories qu’on leur sert sur un plateau. Le pire : ce système d’enseignement réduit l’horizon des jeunes gens et les empêche de percevoir certains phénomènes. Faites la comparaison avec des couleurs Petronius. A force de broyer et mélanger un pigment, la teinte obtenue vous est peu à peu familière ; vous savez comment la modifier, lui donner plus de brillance et d’intensité. Si vous achetez cette couleur toute prête chez un marchand, vous ne connaîtrez jamais toutes ses propriétés car vous n’aurez pas accompli par vous-même le processus de fabrication.


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