Pas grand chose à en dire. Bon, à la fois, lorsque l'on ouvre un tel recueil (distribué gratuitement chez Kobo) on sait ce qui nous attend. Mais ce n'est autre que ce qui pourrait être le courrier des lecteurs d'un magazine implicite.
Pas de critique particulière si ce n'est le manque de travail littéraire mais ce n'est pas le but de ce genre de publication
Commenter  J’apprécie         20
Je vous trouve bien nerveuse, dit le notaire (et il jette un coup d’œil sur le cadran de l’horloge). Il faudrait peut - être que nous allions voir ça de plus près ?
« Vous croyez ? demande ma mère en regardant dans ma direction. Et comme chaque fois ses joues changent de couleur. Il se produit une vasoconstriction qui les fait légèrement pâlir ; puis lui succède une vasodilatation périphérique qui les fait rosir.
« Et la petite ? demande - t - elle en levant.
« Elle est grande, maintenant, dit le notaire, il est temps qu’elle comprenne que le corps des femmes est une affaire compliquée. Quand je les suis dans l’escalier, j’ai l’estomac noué, mais, comment dire, une insolite allégresse s’est emparée de moi. Je ne quitte pas des yeux le visage de ma mère, je ne la trouve jamais plus belle que dans ces moments
Dans les circonstances habituelles de la vie, quand le hasard nous met en présence, nous ne parlons jamais de « ça ». Même si nous sommes seuls. C’est comme si ça ne faisait pas partie de la vie courante.
RMC - J'ai testé pour vous: Le roman pornographique d'Esparbec: "Les biscuitières" - 04/06