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EAN : 9782207114155
510 pages
Denoël (06/06/2013)
2.9/5   36 notes
Résumé :
Années trente, Caroline du Nord. À la suite d'une tragédie familiale dans laquelle elle a joué un rôle mystérieux, la jeune Thea est accompagnée par son père dans un internat pour jeunes filles de la haute société sudiste. Là, on inculque une éducation très stricte aux futures épouses, et on remet dans le droit chemin les âmes égarées. Le seul moment de plaisir, ce sont les leçons d'équitation. Thea va devoir se plier à ces nouvelles règles.
L'internat est t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Bouquin totalement raccord avec son titre, très, trop sage...

Thea est jeune, un peu fofolle, voue une passion sans bornes au dieu cheval.
Une famille plutôt aisée, un frère jumeau qu'elle chérit, une vie semblant toute tracée à tutoyer le bonheur en lui assénant de grandes claques dans le dos à lui décoller la plèvre, l'avenir s'annonçait radieux. Mais ça, c'était avant le drame. Un lourd secret qu'elle devra désormais porter au pensionnat des jeunes filles très, trop sages histoire de se faire un peu le cuir, dixit ses parents aimants, quoi qu'un p'tit moins du coup, qui l'auront larguée en cet idyllique endroit fleurant bon l'ingénuosité adolescente et le crottin de cheval qu'elles pratiqueront régulièrement. le cheval, pas le crottin...

Voilà, voilà.
Y a des bottins qu'on dévore puis ceux, beaucoup plus modestes, qui vous paraissent sans fin.
Le pensionnat des jeunes filles très, trop sages, est à ranger définitivement dans la dernière catégorie.
C'est long, pas follement intrigant et frôlant dangereusement le coma éveillé à certains moments .

Non, les atermoiements de jeunes filles en fleurs ne m'auront pas émoustillé plus que ça.
Entre confessions adolescentes, cheval, lourd secret tu jusqu'au tout dernier moment, équidé, relation épistolaire familiale évoquant en filigrane ce lourd secret tu jusqu'au tout dernier moment qui titille bien un peu mais finit par gonfler énormément, poney, éveil au sentiment amoureux, bourrin, la sauce ne prend pas, pire, elle tourne à l'aigre.

" Anton Disclafani signe ici un premier roman bouleversant ", dixit une quatrième de couv' finalement désopilante.
Jeune écrivain de trente ans après avoir pratiqué l'équitation au niveau international - là je comprends mieux l'évocation de la bête à toutes les sauces y compris celle à l'échalotte, ma préférée - l'auteur enfante d'un bouquin à l'écriture surpassant de très loin un sujet dont on s'abreuve au pas, à mille lieues du galop initialement escompté.
J'étais à deux sabots du refus devant l'obstacle...
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le pensionnat des jeunes filles sages était dans ma PAL depuis une éternité et je suis vraiment ravie de l'avoir enfin lu car j'ai passé un excellent moment. C'est une lecture idéale pour les vacances d'été.

Nous sommes transporté au coeur des années 30, au début de la crise économique. "Le pays était alors plongé dans la Grande Dépression, mais ma famille n'avait pas souffert de la crise. Mon père était médecin et les gens étaient toujours prêts à payer pour se soigner."
Théa est envoyé dans un pensionnat de jeune fille après un drame familiale. Au fil des pages, on en apprends davantage sur ce qui c'est joué entre elle, son frère jumeau et son cousin. Mais entre temps, elle nous raconte sa vie quotidienne au sein du pensionnat : les cours théoriques, le matin et les leçons d'équitation l'après-midi. On découvre ici, un lot de jeune fille toutes bien différentes mais qui n'aspire qu'a un futur commun : "Car nous finirions toutes par nous marier – pas avant nos dix-huit ans, fallait-il espérer, mais tout de même avant de fêter nos vingt-et-un ans. Je crois toutefois qu'aucune d'entre nous ne liait mariage et passion. nous avions eu l'exemple de nos parents, de nos tantes et oncles, de nos soeurs avec leur mari. Nous n'étions pas idiotes. Nous comprenions que le désir était une chose dangereuse, à manipuler avec précaution – comme une mère le fait d'un flacon de parfum ancien, précieux, qu'elle transmettra à son aînée le jour de ses seize ans."

Ce n'est pas de la grande litterature mais pourtant Théa est attachante et le roman bien construit, ce qui fait que l'on prend plaisir a la lecture. le suspense est également au rendez-vous et l'on n'a qu'une envie : découvrir ce que cache la famille de Théa. "Peut-être ma mère m'avait-elle envoyée ici en partie parce qu'elle était en colère contre elle-même de n'avoir rien vu de ce qui se passait sous son propre toit." Mon seul bémol serait la fin du roman que j'ai trouvé un peu bâclé et bien trop rapide....
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Début des années 30. Un père accompagne sa fille de quinze ans, Thea, de Floride en Caroline du Nord, pour un camp d’été où celle-ci se rend à contre-coeur. Mais il ne s’agit que de quelques semaines, et ce camp pour jeunes filles de familles aisées lui permettra de faire du cheval, une de ses passions. Cependant, elle ne s’adapte pas trop mal à cette vie au milieu de filles de son âge, elle qui ne fréquentait que sa famille proche, frère jumeau, parents, cousin… et après quelques temps, elle se rend compte que ses parents comptent la laisser pour une période bien plus longue et ne souhaitent pas la voir revenir. Le lecteur comprend petit à petit les événements qui les ont poussés à cette extrémité.
Ce roman constitue une véritable plongée dans les aspirations, les désirs et les soucis d’une jeune fille de quinze ans en 1930 par une jeune auteure du vingt-et-unième siècle (oui, Anton n’est pas un homme !) et je dois dire que c’est assez bien fait et que je ne m’y suis pas, comme je le craignais au début, le moins du monde ennuyée. La construction du roman, habile et assez typiquement américaine, pour peu qu’on ait lu un certain nombre de romans d’outre-Atlantique, permet à chaque retour en arrière, de reconstituer les mois qui ont précédé la mise à l’écart de Thea. Dans le même temps, celle-ci se fait sa place à Yonahlossee, notamment parmi les meilleurs cavalières, et aussi parmi les autres filles, et les membres du personnel.
L’agencement et l’emploi du temps de l’école, les activités pour jeunes filles promises à un avenir brillant, l’autorité du directeur et de sa femme, autant que sa vie antérieure, la plantation en Floride, les relations familiales tendues, la Dépression qui frappe, tout est vu par les yeux de Thea, et j’ai été épatée par l’immersion particulièrement réussie. A aucun moment, je n’ai trouvé ses pensées ou réactions inadaptées à celles d’une jeune fille de cette époque.
[...]
Une découverte intéressante, malgré plus de 500 pages, et une auteure à suivre !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Dans les années 1930, Théa doit quitter sa famille et sa maison en Floride pour un pensionnat de jeunes filles de bonne société situé en Caroline du Nord, suite à une tragédie dont elle est à l'origine, laquelle sera dévoilée au fur et à mesure de l'histoire.
Ce roman est avant tout l'histoire de l'éveil à la sexualité d'une jeune fille, sujet tabou à cette époque. le roman met un certain temps à démarrer, multipliant les flash-back qui nuisent un peu à la fluidité de l'histoire. La vie monotone de ces jeunes filles, au milieu des chevaux, apparaît en décalage complet avec ce qui se déroule dans leur pays, qui s'enfonce dans la grande dépression. Ce contexte économique n'apparaît d'ailleurs que comme toile de fond à l'histoire, à peine effleuré.
J'ai lu ce livre dans le cadre d'un jury de lecteurs. Eu égard à l'histoire, au titre un peu mièvre, je ne me serais probablement pas tourner de moi-même vers ce roman. Sa lecture ne fut pas désagréable, loin de là. Pour autant, j'ai eu un peu de mal à véritablement m'intéresser à la vie de Théa. Peut-être est-ce au final une histoire qui parlera plus à un lectorat féminin ?
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1930 en Caroline du Nord, alors que la crise de 1929 touche de plein fouet les Etats Unis, Théa, jeune fille de quinze ans est déposée par son père à Yonahlossee, un internat pour jeunes filles aisées dont le programme éducatif repose sur l'équitation, la passion de Théa. Ce séjour est une punition, ses parents ont décidé d'éloigner la jeune fille de la famille car elle s'est mal comportée et a été à l 'origine d'un drame familial. Habituée à vivre en vase clos avec ses parents et son frère jumeau Sam, Théa va découvrir la vie en communauté. Pour elle qui n'était jamais allée à l'école, son éducation ayant été dispensée par son père, le choc est difficile. Elle va devoir se plier à des règles, des horaires contrairement à la maison où tout était beaucoup plus flou, les enfants disposant de tous leurs après-midi dehors.


Théa rongée par le remord, par le sentiment d'être abandonnée par sa famille, va très vite comprendre qu'elle n'est pas là juste pour les vacances. Ses parents se sont débarrassés d'elle, de sa présence si encombrante après le drame vécu par la famille. Bien que solitaire dans l'âme elle va très vite s'intégrer et se faire des amies. Ses journées sont rythmées par les cours et les séances d'équitation. le pensionnat n'est pas un lieu très strict. Les Holmes qui le gèrent sont un couple "progressiste". Henry Holmes est un bel homme, séduisant pour qui toutes ces jeunes filles ont le béguin, quant à son épouse, c'est elle qui est en charge de l'autorité. Théa va tenter de construire sa vie dans ce pensionnat , entre cours d'équitation, rivalité avec ses camarades, bals avec les garçons d'un établissement voisin. le caractère fort de Théa et son béguin pour Mr Holmes ne vont pas lui rendre la tâche facile.



Que dire de ce roman si ce n'est ma joie d'en avoir terminé. Que c'est long, que c'est poussif, que le style est lourd. Les seuls moments qui m'ont intéressé sont ceux où l'auteur traite du contexte social de l'époque. Cette crise de 1929 qui toucha tout le monde, y compris les plus riches. On a du mal à entrer dans l'histoire, à s'attacher aux personnages. Un roman de cinq cents pages qui aurait pu à mon avis être mieux traité s'il en avait compté moitié moins.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Mon frère et moi sommes nés au début de l’hiver, pendant une tempête ; il neigeait, les oiseaux tombaient du ciel, morts, saisis par ce froid inattendu, et dans le jardin de ma mère toutes les plates s’étaient recroquevillées et avaient bruni. Parce que ma mère portait très bas, mes parents s’attendaient à un garçon, de belle taille. Ce fut donc moi la surprise, pas Sam. J’étais l’enfant que personne n’attendait.
Il n’y avait aucun antécédent de jumeaux dans notre famille. Et celle-ci accueillit notre arrivée avec circonspection, surtout la mienne : soit j’avais sapé les forces de Sam à mon profit, soit Sam m’avait affaiblie. J’étais, au choix, une fille égoïste ou inutile. Mon père tenta de dissiper ces idées reçue en expliquant qu’il n’y avait rien pour les étayer. Mais même lui était inquiet – un garçon et une fille qui naissaient en même temps, c’était contraire à l’ordre des choses.
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Car nous finirions toutes par nous marier – pas avant nos dix-huit ans, fallait-il espérer, mais tout de même avant de fêter nos vingt-et-un ans. Je crois toutefois qu’aucune d’entre nous ne liait mariage et passion. nous avions eu l’exemple de nos parents, de nos tantes et oncles, de nos sœurs avec leur mari. Nous n’étions pas idiotes. Nous comprenions que le désir était une chose dangereuse, à manipuler avec précaution – comme une mère le fait d’un flacon de parfum ancien, précieux, qu’elle transmettra à son aînée le jour de ses seize ans.
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Jamais plus je n'ai aimé une maison comme j'ai aimé la première maison que j'ai connue, celle où je suis née et où j'ai vécu jusqu'à ce que les ennuis commencent. On pourrait me rétorquer que j'étais surtout attachée à ceux qui y vivaient – mes parents, mon frère. C'est vrai, je les aimais, mais le souvenir que j'ai d'eux est indissociable des jardins dans lesquels ils se promenaient, des galeries couvertes sous lesquelles ils lisaient, des chambres dans lesquelles ils se reposaient. Cette maison, je l'aimais indépendamment d'eux. Je la connaissais, elle me connaissait, nous nous réconfortions mutuellement. C'est idiot, je le concède, mais c'était un endroit magique.
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J'avais quinze ans lorsque mes parents m'envoyèrent à Yonahlossee, un camp d'équitation pour jeunes filles qui se trouvait en Caroline du Nord, niché au cœur des Blue Ridge Mountains. Sauf à faire un réel effort d'attention on pouvait facilement en dépasser l'entrée sans la voir ; mon père la rata quatre fois avant que je me décide à lui signaler que nous étions arrivés.
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Peut-être ma mère m'avait-elle envoyée ici en partie parce qu'elle était en colère contre elle-même de n'avoir rien vu de ce qui se passait sous son propre toit.
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