Je n'aurais pas dû lire les précédents avis car ils m'ont donné la réponse à la question que je me suis posé durant toute ma lecture : qui est donc ce personnage ectoplasmique qui accompagne la vie de Marilou ? Il se fait appeler Philibert et ressemble à un Barbapapa !
Au début, je me suis dit que cela devait être un être imaginaire né du cerveau de Marilou. Cependant, lors d'une soirée, il l'accompagne et visiblement les autres le voient aussi !
Et puis, on rencontre partout ces êtres laids, difformes et gluants qui ont un appétit féroce et qui peuvent tout casser. Bref, ce n'est pas facile de comprendre au premier abord qu'il s'agit d'une représentation du mal-être...
Le dessin de Capucine me plaît assez bien. On rentre vite dans l'histoire. C'est intéressant comme approche de la solitude. La lecture est plutôt compréhensible. Il y a manifestement des fautes de langage qui se reproduisent dans les bulles notamment en ce qui concerne les négations. Cela fait un peu amateur.
Au-delà de ces quelques considérations, ce récit est assez original pour retenir l'attention et mérite lecture. Pour l'achat, il faut vraiment aimer les thèmes se rattachant à la tristesse, le repli de soi, le cafard etc... Non, merci
Commenter  J’apprécie         40
Pas vraiment la meilleure BD que j'ai lu jusqu'à présent, mais néanmoins une lecture intéressante.
J'avoue que j'ai été motivé principalement par le dessin de Capucine, qui est un régal à mes yeux, bien que très inégal. Certaines cases sont juste sublimes, d'autres paraissent bizarrement tordue et déformée. C'est un peu déroutant. Mais bon, l'ambiance du récit y doit beaucoup, donc ça passe.
Le scénario en lui-même est très intéressant, et part d'une belle idée : matérialiser ce mal-être, cette solitude et ce mal de vivre. A cet égard je trouve la scène où un type sort un saucisson de sa braguette pour nourrir son mal-être est particulièrement bien trouvée. Cependant, on peut regretter une certaine faiblesse dans le scénario, qui se conclut un peu brutalement, sans trop d'explication quant au devenir de Philibert. Ce manque d'explication est rattrapé par la dernière case que je trouve très réussi, autant graphiquement que dans l'idée contenue dernière.
L'ensemble de la BD est assez sombre, autant dans le dessin que dans le propos, qui est assez bien traité mais manque un chouïa d'explication et aurait bien mérité un peu plus de pages.
Maintenant, ne crachons pas dans la soupe, l'ensemble est très agréable et se laisse très bien lire. Cependant, l'achat n'est pas recommandé car je n'ai pas eu un souvenir impérissable de ma lecture. de plus le propos sur ces trentenaires célibataires m'a laissé de marbre, sans doute que je suis encore trop jeune pour cela.
A lire si vous trouvez, sinon pas indispensable. 3/5
Commenter  J’apprécie         10
Une bande dessinée courte et plutôt noire.
Marilou vit avec Philibert, son monstre, qu'elle nourrit et n'abandonne pas une nuit. Elle se coupe des autres... et on découvre qu'elle n'est pas seule à nourrir sa pathologie.
Une bd très sombre, à lire un jour de beau temps et de bonne humeur pour ne pas se faire plomber par Marilou et sa dépression.
Commenter  J’apprécie         20
L'histoire mystérieuse et symbolique d'une jeune femme mal dans sa peau.
- ça fait trop longtemps que tu es toute seule, Marilou ; ça te rend mauvaise...
Rencontre avec Libon, auteur de BD, créateur de Jacques le petit lézard géant, Tralaland, Hector Kanon, d' Animal Lecteur avec Sergio Salma et de Sophia avec Capucine. Entretien réalisé pour le 9e festival de la BD 2011 de Massillargues-Atuech par Zoom La Rue.