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EAN : 9782311100662
512 pages
Vuibert (07/09/2015)
3.97/5   32 notes
Résumé :
Une anthologie accessible à tous des textes indispensables de la philosophie, pour redonner du sens à la période actuelle.

Philosopher, c’est penser par soi-même. Mais nul n’y parvient valablement qu’en s’appuyant d’abord sur la pensée des autres, et spécialement des grands philosophes du passé.

Sont rassemblées ici quelque six cents citations des plus brillants esprits de la pensée occidentale, regroupées en douze thématiques majeures ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
J'avais peut-être beaucoup d'attentes pour ce recueil à la vocation pédagogique, mais au bout du compte, j'ai été un peu déçu, d'ou mon commentaire un peu sévère (il en demeure pas moins que j'apprécie et respecte énormément le travail et les écris de André Comte-Sponville).

Les thèmes choisis sont classiques, mais ma déception vient des introductions à chacune de des thématiques (il y en a 12). André Comte-Sponville répond à ses questions par d'autres questions sans arrêt. Il donne peu d'éléments pédagogiques, nous invite certes, à la réflexion, mais dévoilé très peu ou pas de lignes directrices (Est-ce volontaire?). La structure de chaque thème comprend donc une courte introduction, principalement sous forme de questions, suivie de nombreuses citations de philosophes reconnus. La liste des références est cependant, complète sans être exhaustive.

En d'autres termes, ne cherchez pas là, une réponse à vos questions, ni une démonstration ou un cours sur l'une des thematiques, il s'agit, ici, davantage d'un dictionnaire de référence; d'un complément pour recherche qui vous invite à pousser votre réflexion ou aller plus loin dans vos connaissances.

Disons, qu' André Comte-Sponville m'a habitué à mieux, ici, c'est un peu du prêt à consommer ou fast food philosophique.

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Dans cet ouvrage qui se lit comme une roman sans temps mort, j'ai découvert deux nouveaux mots : agnostique et contingent. C'est curieux. agnostique est lié à l'absolu et contingent à quelque chose qui peut se produire ou non. J'ai déniché ces termes dans les chapitres dédiés à l'athéisme pour "agnostique" puis à Dieu et au temps pour le mot contingent.
André Comte-Sponville est un merveilleux conteur. Je me suis initiée à la connaissance qui n'est pas synonyme de vérité ; à l'art qui n'est pas un calque de la nature. Mon intérêt pour le temps date de mon adolescence. Je n'ai pas trouvé de réponse mais une ouverture sur un espace infini. Des pistes pour progresser. Un hasard plaisant.
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Les textes de Dédé sont les mêmes que dans Présentation de la philosophie. C'est à dire des chapitres sur la morale, l'amour, la politique etc.
A quoi s'ajoute, c'est pour ça que le livre il est gros, tout un tas de citations...
On retrouve, notamment, ses chouchous : Montaigne, Spinoza, Alain ou encore Blaise...
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Belle révision de la pensée d'André Comte-Sponville dont j'ai lu plusieurs ouvrages. Chaque chapitre est constitué d'un petit cours d'A. Comte-Sponville, que j'ai lus, et d'un ensemble de citations de philosophes, anciens ou modernes, que je n'ai pas lues. Un des intérêts de ce livre serait de se replonger, de temps en temps dans un chapitre; ce que je ferai peut-être ou peut-être pas.
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Début septembre on doit commencer la philosophie au lycée, j'ai donc voulu pourvoir m'y initier en douceur. J'ai été agréablement surprise car je m'attendais à quelque chose de plus compliqué. Les différentes notions y sont très bien expliquées. J'ai pu mettre des mots sur certaines idées comme l'agnosticisme.
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
Si je compare tout le reste de ma vie - quoique avec la grâce de Dieu je l'aie passée douce, aisée, et, sauf la perte d'un tel ami [La Boétie, mort depuis neuf ans quand Montaigne écrit ces lignes], exempte d'affliction pesante, pleine de tranquillité d'esprit, ayant pris en paiement mes commodités naturelles et originelles sans en rechercher d'autres - si je la compare toute, dis-je, aux quatre années qu'il m'a été donné de jouir de la douce compagnie et société de ce personnage, ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs mêmes qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte. Nous étions à moitié de tout ; il me semble que je lui dérobe sa part. J'étais déjà si fait et accoutumé à être deuxième partout, qu'il me semble n'être plus qu'à demi.
Michel de Montaigne
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La connaissance

Pour juger des apparences que nous recevons des objets, il nous faudrait un instrument judicatoire [qui juge] ; pour vérifier cet instrument, il nous y faut de la démonstration ; pour vérifier la démonstration, un instrument : nous voilà au rouet. Puisque les sens ne peuvent arrêter notre dispute, étant pleins eux-mêmes d'incertitude, il faut que ce soit la raison ; aucune raison ne s'établira sans une autre raison ; nous voilà à reculons jusques à l'infini.

Michel de Montaigne

C'est mettre ses conjectures à bien haut prix que d'en faire cuire un homme tout vif.

Michel de Montaigne
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Agis de telle sorte que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours aussi comme une fin et jamais comme un moyen.
Emmanuel Kant
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Il semble que partout la religion n'ait été inventée que pour épargner aux souverains le soins d'être justes, de faire de bonnes lois et de bien gouverner. La religion est l'art d'enivrer les hommes de l'enthousiasme, pour les empêcher de s'occuper des maux dont ceux qui les gouvernent les accables ici-bas. A l'aide des puissances invisibles dont on les menace, on les force à souffrir en silence les misères dont ils sont affligés par les puissances visibles ; on leur fait espérer que, s'ils consentent à être malheureux en ce monde, ils seront plus heureux dans l'autre. C'est ainsi que la religion est devenue le plus grand ressort d'une politique injuste et lâche, qui a cru qu'il fallait tromper les hommes pour les gouverner plus aisément.
Paul Henri Thiry d'Holbach
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Voici la morale parfaite : vivre chaque jour comme si c’était le dernier ; ne pas s’agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant.
Marc Aurèle
Pensée, VII
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Videos de André Comte-Sponville (67) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de André Comte-Sponville
Lundi 18 décembre a eu lieu la première "Fabrique des idées", la série de masterclass philosophiques que nous avons initiée dans le cadre de la nouvelle formule de Philosophie magazine.
Pour cette première édition, André Comte-Sponville s'est entretenu avec Martin Legros pendant 2 heures au Club de l'Étoile, à Paris, et a également répondu aux questions des participants. L'événement, qui était accessible en présentiel ou par visioconférence, était gratuit pour les abonnés.
Pour voir ou revoir la masterclass d'André Comte-Sponville, cliquez sur ce lien :
https://www.philomag.com/articles/replay-revivez-la-masterclass-dandre-comte-sponville-pour-philosophie-magazine
Bon visionnage !
+ Lire la suite
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