Bien sûr, ce n'est pas de l'humour bien gras qui sent bon la cuite de la veille (on est chez les amerloques quand même), mais ce n'est pas une raison pour rechigner son plaisir. Le petit doigt en l'air, on sourit d'un air entendu et le relâchement sera peut-être même tel que vous vous surprendrez à aller chercher un bon petit whisky dans le placard... c'est ainsi que l'on passe de Stephen Leacock aux Monty Python et pour la suite... ma bonne dame, ce n'est plus qu'une longue histoire de déchéances accumulées.
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Il s'agit d'un livre de nouvelles humoristiques, produites par un écrivain canadien, un peu dans un esprit d'humour british. Les récits se passent dans un (ou des) univers semblables au notre, mais parfois quelques peu décalé, de subtiles différences avec notre monde sont parfois présentes, mais rien n'étant vraiment expliqué, c'est au lecteur d'interpréter à sa guise ce qu'il lit. Un peu de non-sens, un petit côté surréaliste, quelques spectres ou fantômes (vrais ou faux, à chacun de décider), composent un cocktails sympathique, classique sans doute, mais bien mené par l'auteur. Cela n'a pas la méchanceté mordante de Saki, ni les qualités d'observation et la capacité à créer les personnages d'un Wodehouse , mais on retrouve le même état d'esprit. Les récits sont variés, bien menés avec toujours une chute appropriée, on ne s'ennuie pas et on sourit régulièrement.
En bref une lecture agréable et divertissante, sans doute pas une lecture majeure, mais un livre qui peut constituer une agréable parenthèse entre des ouvrages plus consistants.
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Une série d'histoires désopilantes ! du burlesque, de la dérision, du décalé, de l'absurde bien sûr, beaucoup, bref, un condensé d'humour anglais bien que l'auteur soit canadien.
Ce petit recueil de nouvelles est fait pour vous mettre de bonne humeur
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Ironie, pince sans rire, burlesque, j'ai vraiment bien ri à la lecture de ce recueil qui comporte 8 nouvelles.
Certes il y en a de meilleurs que d'autres mais elles ont toutes un ton décalé et savoureux.
La première donne le ton, la deuxième le tournis.
Humour british par un auteur canadien. A lire les jours de cafard.
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un recueil de nouvelles absurdes, très drôles que j'ai dévoré !
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Horrod posa devant moi une tourte à la viande froide, une oie froide, un fromage et une grosse cruche de cidre. Mon appétit m'avait abandonné. Je mangeai l'oie mais après en avoir terminé avec la tourte, je n'avais plus de place pour le fromage que je finis sans enthousiasme. Le cidre avait un goût aigre et après avoir laissé Horrod remplir deux fois la cruche, je m'aperçus qu'il me rendait maussade et décidai de ne plus y toucher.
Pour le grand détective, penser, c’était agir. Et agir, c’était penser. Il lui arrivait même souvent de faire les deux ensemble.
Dans le cadre de la projection de Primary (R. Drew, R. Leacock, D.A. Pennebaker, A. Maysles) à la Cinémathèque du documentaire au printemps 2019, la productrice Jill Drew évoque la manière dont la société de production Drew Associates fut fondée et dont son équipe inventa le cinéma-vérité, notamment grâce aux fonds de Life Magazine.
Retrouvez le dossier de Balises sur les frères Maysles :
https://bit.ly/2Hbn9Lz
Plus de recommandations sur le cinéma documentaire sur notre page Facebook Pour une poignée de docs : https://bit.ly/2JbsRAD
Et le programme de la rétrospective consacrée aux frères Maysles : https://bit.ly/30baiBC
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