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Le Rouge et le Noir (bd) tome 2 sur 2
EAN : 9782357101074
Glénat (01/08/2010)
3.6/5   5 notes
Résumé :
Entré au séminaire de Besançon, Julien Sorel se voit proposer un poste de secrétaire à Paris, auprès de l'influent marquis de la Mole. Mathilde, la fille du marquis, tombe rapidement sous les charmes de Julien et informe son père de son désir de l'épouser. Ils sont sur le point de se marier quand le marquis reçoit une lettre de Madame de Rênal dénonçant l'immoralité de Sorel. Ce coup de théâtre va tout remettre en cause dans la vie déjà chaotique du jeune homme...
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans ce deuxième volet, nous retrouvons notre jeune héros, Julien Sorel, dans une situation bien délicate car manquant de peu de se faire surprendre par Monsieur de Rênal dans les bras de son épouse. Obligé de fuir vers Paris, Julien et sur recommandations de l'abbé Frilair, il rejoint la demeure du marquis de la Mole où il sera engagé comme secrétaire. Nouvelle hypocrisie de la part de notre jeune protagoniste qui prend cependant plaisir à se joindre et à se mêler à cette foule de nobles dont il ne fait pas partie. Il va cependant pouvoir tirer cela à son avantage lorsqu'il rencontrera la fille du marquis, Mathilde, qui, malheureusement pour lui, le conduira à sa perte. Je ne vais pas trop m'étaler sur ce dernier point car je ne voudrais pas vous dévoiler toute l'intrigue. Après un nouveau jeu du "chat et de la souris", la belle tombera dans les bras de ce dernier, l'aimant un jour, le repoussant le lendemain et c'est auprès d'un jeune notable russe que Julien comprendra toute la subtilité et la finesse qu'il faut mettre pour apprendre à séduire une femme : faire semblant de l'ignorer, la rendre jalouse en courtisant une autre femme sous ses yeux et ne lui déclarer son amour qu'une fois qu'elle aura fait le premier pas.

Stendhal se penche ici sur un sujet universel qui est celui de l'art de la séduction mais il explore aussi le monde cruel et sans pitié des hommes, à savoir que dès qu'il y a une différence de classe sociale, il y a nécessairement sujet à conflit, voire de la jalousie de la part des plus puissants pour un peu que celui qui est soi disant inférieur à lui de par le sang se montre plus rusé et cultivé que lui.

Un ouvrage qui ne se démode pas et dont je ne peux que vous recommander la lecture. Magnifique adaptation par Djan pour le scénario et Toni Fezjulan pour le graphisme qui sont extrêmement bien soignés et travaillés ! Belle réussite de la part du journal le Monde qui est à l'origine de l'adaptation en bande dessinée des "Grands classiques de la littérature" !
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Ambitions..; suite et fin…

Adapter des romans classiques, denses du 19e siècle, en bandes dessinées, relève d'un véritable défi !

Pour "Le rouge et le noir" De Stendhal, je n'ai pas apprécié cette bande-dessinée.

Le dessinateur est différent du tome précédent, les dessins moins précis, moins sombres mais on ne reconnaît plus les personnages.

Il existe toujours trop de textes pour une compréhension aisée ;

Je ne me suis pas attachée aux différents protagonistes… ni à cette histoire d'un ambitieux vraiment peu sympathique…

Il n'y a que lors de son procès qu'il est grand et attachant !

Tant qu'aux personnages féminins, elles sont manipulatrices, inconséquentes et versatiles, une horreur !


Le dossier littéraire de 8 pages inséré en fin d'ouvrage est intéressant en ce qu'il décrit comment Stendhal s'est inspiré de deux faits divers pour écrire ce livre, rédige un synopsis du roman et présente une courte biographie des différents personnages principaux.

Je n'ai pas apprécié les textes choisis, qui reprennent intégralement certains chapitres du récit…

Au final, une déception.
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Julien Sorel est introduit chez le marquis de la Mole par l'abbé Pirard en vue de son emploi de secrétaire du marquis. L'abbé tenait à préciser que julien est séminariste et qu'il convient de lui accorder un jour semaine pour faire place à la théologie.

Julien se trouve à différentes réceptions et bals. Très vite, il est ridiculisé par les invités de société aristocratique. La noblesse de l'époque est un cercle fermé où lui petit paysan de verrières aura difficile à se faire accepter. Julien fait la connaissance de Mathilde, la fille du marquis de la Mole. Il est séduit par sa beauté et la complimente, mais Mathilde était fiancée au marquis de Crassenois.

Petit à petit, Mathilde l'aima. Curieusement, elle communiqua avec julien par lettre. La troisième invitait Julien à placer une échelle au centre de sa fenêtre et de s'introduire dans sa chambre. Curieusement après une nuit d'amour passion, elle ignorait Julien. Julien s'interrogeait sur la froideur de Mathilde à son égard. Il fut conseillé par le comte Altamira qui l'invitait à demeurer froid vis-à-vis de Mathilde ; de garder ses distances le plus longtemps possible ; technique qui permis à Mathilde de reporter toute son attention sur Julien. La nuit qu'il avait passé ensemble permis à Mathilde de lui annoncer qu'elle était enceinte.
― N'y a-t-il pas meilleure preuve de mon amour.
Lorsque Mathilde annonça à son père son désir d'épouser Julien, que personne n'en saurait rien, qu'ils iraient habiter en Suisse, cet aveu qui sortit des conventions de la noblesse rendait le marquis de la Mole furieux.

Le marquis de la Molle fait savoir à sa fille qu'il ne consentira jamais au mariage de sa fille avec Julien.

Mathilde remet à Julien une lettre de Mme de Rênal. Elle dit : « C'est une partie de mon devoir d'ajouter que je suis obligé de croitre que M. Julien n'a aucun principe de religion. Un de ses moyens pour réussir dans une maison est de chercher à séduire la femme qui a le principal crédit …. Il laisse après lui le malheur et des regrets éternels. Quel père voudrait donner sa fille à un tel homme. » Julien Sorel, piqué au vif, selle un cheval et s'en va au galop à Verrières où il tue Mathilde avec une arme à feu.

Julien est condamné à la guillotine. Mathilde qu'il croyait morte était blessée. Elle alla lui rendre visite à la prison tous les jours.

C'est une histoire à la Tristan et Iseult, à la Roméo et Juliette, un amour qui se perpétue au-delà de la mort.

Tant j'ai aimé le premier tome tant j'ai été déçu par celui-ci.

Curieusement le dessinateur du deuxième tome n'était pas le même que celui du premier tome. On ne reconnaissait plus Mme de Rênal. Les dessins et les couleurs étaient moins beaux. Ce second tome fait de méprises, de dédains, de gestes fous et inattendus, d'une société de règles et compromis, d'hypocrisie ne contribuaient pas à me plaire.

Pendant longtemps j'avais songé à lire le rouge et le noir en version non BD, mais je n'ai pu franchir le pas de ce pavé tant les caractères d'imprimerie, fil conducteur de l'histoire, étaient petits.

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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
"_Je vois des hommes qui, sans s'arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens qui, nés dans la pauvreté et en quelque sorte opprimés par la pauvreté, ont le bonheur de se procurer une bonne éducation, et l'audace de se mêler à ce que l'orgueil des gens riches appelle la société. Voilà mon crime [...]."
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Grand lecteur de La Gazette des tribunaux, Stendhal trouve l'intrigue de son futur roman dans les numéros du 28 au 31 décembre 1827, où est relaté un procès alors en cours aux assises de l'Isère, son pays d'origine.
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"A la cour d'Henri III, jadis, en temps de vigueur et de force, les Français n'étaient pas des poupées. La vie d'un homme était une suite de hasards. Maintenant, la civilisation a changé le hasard ; plus d'imprévu."
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Je vois des hommes qui, sans s'arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié, voudront punir en moi et décourager à jamais cette classe de jeunes gens qui, nés dans la pauvreté…
… Et en quelque sort opprimés par la pauvreté, ont le bonheur de se procurer une bonne éducation, et l'audace de se mêler à ce que l'orgueil des gens riches appelle la société.
Voilà mon crime, messieurs, et il sera puni avec d'autant plus de sévérité que, dans les faits, je ne suis point jugé par mes pairs. Je ne vois sur les bancs des jurés quelque paysan enrichi, mais uniquement des bourgeois indignés…
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J’ai pour confidente intime une fille d’esprit, devant laquelle je vois trembler le marquis de Croisenois, ce jeune homme si poli, si doux, si brave ….
Il réunit tous les avantages de naissance et de fortune dont un seul me mettrait le cœur si à l’aise ! Il en est amoureux fou, il doit l’épouser.
Que de lettres, M. de la Mole m’a fait écrire aux deux notaires pour arranger le contrat !
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