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Le Sang des 7 Rois tome 7 sur 7
EAN : 9782841727575
444 pages
L’Atalante (02/05/2016)
4.07/5   52 notes
Résumé :
Orville avait suivi Sébélia dans une lande aride où les plantes oscillaient trop rapidement dans un vent qu'il ne sentait pas. Parvenus au bord de la rivière, ils s'assirent sur un banc. Orville explique alors à Sébélia ce que Jahrod essayait de faire, pour ce qu'il en avait saisi. Elle conserva longuement le silence avant de reprendre.
- Jahrod n'y arriveras pas, Karl... mais, toi, je suis sûre que tu n'as pas tout tenté. Le plateau de jeu est là, devant toi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je termine cette saga avec un beau sentiment de contentement, l'auteur aura su maintenir le suspense jusqu'au bout et l'ensemble se révèle finalement cohérent, je l'espérais mais je l'avoue, j'étais curieux de savoir comment tous les wagons seraient raccrochés.
Il faudra pour apprécier l'ensemble accepter le virage opéré lors du sixième tome avec ce basculement dans un scénario résolument estampillé Science Fiction, une fusion peu fréquente en littérature Fantasy, il est probable que Régis Goddyn soit familier avec la "théorie des anciens astronautes", d'ailleurs disons le, il s'agit exactement de cela.
Pour ma part j'ai adhéré et accepté le concept, d'autant que la partie "Fantasy" n'est pas galvaudée. Si Jahrod et Maddox sont bien des hommes du futur, Orville et Rosa sont bel et bien des mages sorciers, ce qui nous donne des affrontements assez inédits, magie contre technologie, mythologie contre science.
J'ai apprécié l'attention portée aux différents personnages, seconds rôles compris, nous connaîtrons le destin de chacun, bons ou méchants, un destin souvent funeste mais nous sommes après tout dans une dark fantasy assumée.
Si je voulais faire un peu le difficile je parlerais de quelques facilités par ci par là, mais rien d'outrancier et toujours dans l'esprit.
Pour conclure j'ai passé un très agréable moment de lecture, cette saga fait partie des plus intéressantes que j'ai pu lire à ce jour, d'ailleurs je l'ai lue en à peine un mois.
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Ultime chapitre.

Nos protagonistes font face à un ennemi commun. Celui-ci dispose d'armes indestructibles. le combat semble perdu d'avance.

Quelle magnifique conclusion ! Les ennemis d'hier sont devenus alliés par les circonstances. En effet, un nouvel antagoniste a bien l'attention de mettre la planète à feu et à sang. Quelque chose qu'il désire plus que tout s'y trouve.

C'est l'apocalypse. Personne n'est épargné, y compris parmi nos personnages. Cette conclusion voit de nombreuses fins sanglantes. Elle sert également de baroud d'honneur pour tous les personnages. Qu'ils soient les pires des ordures ou bien qu'ils brillent par leur héroïsme, tous auront leur heure de gloire.

Le mélange science-fiction et fantasy fonctionne à merveille. L'auteur est parvenu à excellemment expliquer le lien entre les deux. Certains passages flirtent même avec l'horreur.

Au final, une excellente conclusion pour une excellente série. Elle fût un véritable plaisir à lire. L'auteur maîtrise bien son histoire, son univers et ses personnages. Même si j'ai pu voir quelques longueurs et parfois quelques facilités, j'en garde un excellent souvenir de lecture. Je classe cette série parmi mes livres favoris de la SFFF française. Je vais maintenant me jeter sur le prélude.
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Voilà, je viens d'achever le dernier roman du Sang des 7 rois, il y a quelques jours et j'en suis bien contente !

Ce tome est composé de chapitres plus courts qui s'enchaînent, d'où un rythme plus soutenu dans l'histoire ce qui fait un bon point par rapport au précédent. L'atmosphère générale est en revanche dans la continuité du livre six, c'est une ambiance de fin du monde : hécatombe, destructions et combats à tous les étages.

Au global, je trouve ce cycle intéressant et atypique par le mélange des genres. Je m'étais imaginé un certain type de récit au début de la lecture et force est de constater que Régis Goddyn m'a amenée ailleurs !

A lire pour la découverte si le nombre de page ne vous rebute pas et si le tempo, une balade avec quelques moments plus rapides, vous plait (avec le recul, un récit un peu plus court m'aurait d'avantage convenu).
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Depuis quelques semaines, le dernier tome de la grande saga de fantasy de Régis Goddyn est disponible en poche dans toutes les librairies. Une excellente nouvelle pour les lecteurs de seconde main qui, comme moi, attendait cette sortie avec impatience pour enfin connaître le fin mot de cette histoire.
Dans ce septième tome, on retrouve tous les personnages de Régis Goddyn en fâcheuse posture, chacun placé face à son propre combat à mener. Ainsi, Aldemond est retourné auprès d'Armine et de ses deux filles afin de défendre le Goulet au péril de sa vie. Rosa a également débarqué sur l'île avec Delwynn, le temps qu'Orville s'acquitte d'une mission importante, à savoir rapporter quelques précieux objets du trésor de Lucius Never qui pourraient servir à l'ultime bataille. de son côté, Fanette, lassée de l'indifférence de Jahrod, a repris la route et espère bien porter secours aux réfugiés qui s'acheminent vers la forteresse de Hauterre. Chemin faisant, elle recroise, d'ailleurs, Rouault et l'aide à se mettre à l'abris. Quant à Jahrod, il apporte les dernières touches à son plan car il sait que la confrontation avec son pire ennemi, Maddox est imminente. Mais réussira-t-il à sauver les dernières vies qui subsistent à la surface de cette planète face à l'aveuglement et la folie d'un homme ?

Avec ce septième tome, Régis Goddyn achève son cycle en apothéose car il nous y narre la fameuse confrontation à laquelle on s'attendait, au vu des enjeux dévoilés au fur et à mesure des livres. En outre, ce dernier volet nous fait prendre la pleine mesure de cet univers mêlant fantasy, science-fiction et apocalypse. En le lisant, on prend conscience que l'auteur nous a bien baladé depuis le début. En effet, alors qu'à la lecture du premier tome, on était campés sur nos certitudes de lire une saga de fantasy pure, les éléments anachroniques au genre, disséminés ici ou là par l'auteur nous a vite détrompés. Tout cela pour en arriver à ce tome final qui nous révèle finalement une toute autre histoire, et nous propose un univers qui a bien évolué.

En fait, Régis Goddyn nous emmène sur une planète où le pilote Jahrod a trouvé refuge depuis des siècles pour échapper au redoutable Maddox, qui souhaite s'emparer de la technologie mise au point par celui-ci afin de dominer le cosmos. Or, il s'avère que cette terre où Jahrod a élu domicile est ancrée au Moyen-Âge. Cela laisse le loisir à l'auteur de nous proposer un récit médiéval où la technologie a soigné ses entrées. Voilà de quoi teinter cet univers d'une certaine singularité qui n'est pas sans rappeler d'autres cycles de fantasy comme Les Dieux Sauvages de Lionel Davoust, même si le métissage des genres est abordé de manière différente. de plus, la magie qui imprègne ses lignes trouve ses origines dans cette puissante technologie ramenée par ces envahisseurs, même si les mages ont presque tous oubliés leur passé. Ensuite, il est à noter l'existence d'un peuple dont on ne sait que peu de choses si ce n'est qu'il dispose de certains pouvoirs (la lévitation) et d'une immortalité : les draks. Néanmoins, leur présence donne bien à ce texte toute sa dimension onirique.

En outre, dans ce dernier volet, Régis Goddyn colore son récit de quelques notes d'apocalypse. En effet, la menace de ce Maddox marque la fin d'un monde. En envoyant ses légions capables de se régénérer à l'infini et en bombardant cette terre à tout-va, il ne laisse que peu de chance à l'humanité en place de survivre. C'est donc un roman marqué par des batailles qui ne cherchent qu'à faire place nette et donne à ce final une sensation de fin du monde.

En lisant ce tome 7, on apprend également tout ce qu'il y a à savoir sur chacun de ses personnages. Ainsi, on cerne mieux ceux qui demeuraient encore mystérieux et surtout on connait maintenant le sort que l'auteur leur a réservé.

En passant rapidement de l'un à l'autre, Régis Goddyn a su garder, tout au long de ces sept romans, un bon rythme d'écriture.

Clairement avec cette saga du Sang des 7 Rois, l'auteur signe un premier cycle ambitieux et réussi qui propose un récit à la croisée des genres très novateur... suite sur Fantasy à la Carte.

Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Que dire du dernier tome d'une saga lorsque l'on arrive au tome 7, cela n'est pas évident à trouver car l'on s'est déjà bien exprimé sur les précédents tomes. Au tome précédent l'on avait constaté l'arrivée de l'envahisseur à bord d'un vaisseau qui restait en position au dessus de la planète envoyant quelques guerriers en reconnaissance.

Dans cet ultime tome tout se précipite, la menace est omniprésente et les ennemis d'hier vont devoir s'allier pour faire face à des ennemis surpuissants venant de la Terre et techniquement sur-équipé car venant du futur par rapport à la civilisation actuelle de notre planète.

Seuls arrivent à répondre à la technologie les anciens pilotes qui avaient naguère atterris sur la planète, car dans ce monde moyenâgeux ils sont des puissants Mages soit encore vivants soit réincarnés dans d'autres corps. Les événements se succèdent à un rythme effréné, les combats sont omniprésents tout comme la magie. L'on ressent un fort sentiment de désespoir parmi les autochtones devant la déferlante de l'ennemi qui peut par une machine se régénérer à volonté mais il tente le tout pour le tout et n'ont pas l'attention de mourir sans combattre.

Orville, Rosa, Oldarik et Jarhod occupent bien entendu le devant de la scène de par leur puissance magique mais les autres personnages ne sont pas en reste et dans ce dernier tome l'on boit évoluer tous les personnages des différents tomes, ceux-ci gagnent encore en profondeur et l'on vibrent pour certains lorsqu'ils sont menacés. Certains des personnages qui occupaient le côté noir dans les tomes précédents deviennent presque attachants lorsqu'ils jettent leurs dernières forces dans la course à la survie.

Ce dernier tome fort axé SF, ne développe plus le monde que nous connaissons bien mais s'attarde sur le combats entre les technologies modernes et celles que les envahisseurs avaient laissées lors de leur précédente venue sur la planète. Pour quelqu'un qui n'est pas attiré par le genre, les discussions entre l'ordinateur devenu intelligent et le protagoniste principal, à savoir Jarhod, peuvent sembler un peu longues et parfois rébarbatives, mais elles sont incontournables pour faire ressortir l'ambiance de cette lutte désespérée et quasiment sans issue. L'auteur, en effet, dans cet ultime tome joue beaucoup sur l'atmosphère dramatique de la situation et c'est sans contexte le point fort du récit.

L'auteur fait un rapide clin d'oeil à la Bible en situant l'un des Mages comme celui qui aurait permis à Moïse de sauver son peuple d'Égypte en faisant se retirer les eaux de la mer. Cette pointe d'humour pour insister sur la longévité particulière de ces mages venus sur cette planète des siècles plus tôt. A l'instar des tomes précédents l'auteur apporte une touche d'humour dans ce récit plutôt grave, car pour les autochtones les pertes s'avèrent plutôt sévères. Cette pointe de légèreté apporte une petit plus à l'histoire sur tout centré sur des combats qui ne sont pas assez exploités en profondeur. En effet l'auteur axe ces combats un peu trop sur le côté visuel de l'action des Mages délaissant un peu les autres protagonistes et l'emploi de moyens plus traditionnels à la guerre dans un contexte moyenâgeux.

Le dénouement est quelque peu décevant, un peu trop attendu il n'offre pas de réelles surprises. En effet la victoire de la magie l'emporte un peu trop facilement sur la technologie démontrant un déséquilibre qui manque de crédibilité. Au final, cette longue saga aura alternée des tomes inégaux dans la qualité du récit : un début lent à se mettre en place, des situations trop rapides noyées dans cette longueur. Mais l'auteur fait preuve de beaucoup de talent et l'on aimerait le revoir dans une ouvre plus rythmée dans la continuité.

Lien : http://imaginaire-chronique...
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critiques presse (2)
LesVagabondsduReve
15 novembre 2016
Assurément une gageure pour un premier roman et à souligner comme telle.
Lire la critique sur le site : LesVagabondsduReve
Elbakin.net
29 juin 2016
Cet ultime tome cependant confirme les promesses annoncées par l’auteur au début du cycle et se lit rapidement, sans baisse d’attention ou de tension.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Tu étais biochimiste, Karl, Sébélia était ingénieure, Martha révolutionnaire, Jahrod informaticien et Alone était... une chose sans nom, mais elle n'était pas avec nous. La retrouver ici n'est pas une bonne nouvelle.
- Et toi, Never, que faisais-tu.
- Moi ? Je préparais des pizzas pour les soirées jeux de rôle, une sorte de tarte aux tomates. Entendons-nous bien, Karl Orville, puisque tu ne t'en souviens pas, je ne cuisinais pas n'importe quelles pizzas. C'étaient... de véritables plateaux de jeu à elles toutes seules, avec des châteaux en jambon, des armées imprimées à partir de purée d'olives, des volcans de mozzarella et des labyrinthes en poivron.
- Tu n'étais donc pas marin ?
- Si, bien sûr, je mettais parfois des anchois.
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La limite entre la machine et l'être vivant s'amincit d'un coup lorsque le technologique accède au libre arbitre.
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L'homme est un animal étrange et cruel ; il reste le seul avec le chat à exercer la violence par plaisir.
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Il vaut mieux des militaires dans les rues que des brigands sous les porches.
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- La première fois, je tirais au jugé, dans la masse. Maintenant je vise à coup sûr ; une balle, une homme, un cadavre.
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Videos de Régis Goddyn (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Régis Goddyn
A l'occasion du festival "Imaginales" à Epinal, rencontre avec Régis Goddyn autour de son ouvrage "L'ensorceleur des choses menues" aux éditions Atalante.
Retrouvez l'ouvrage : https://www.youtube.com/edit?ar=3&o=U&video_id=L4jPlW2X9WY
Notes de Musique : Youtube Audio Library.
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