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Le sixième monde tome 1 sur 2
EAN : 9782811229665
320 pages
Milady (22/01/2020)
3.92/5   73 notes
Résumé :
L'apocalypse climatique a englouti la majeure partie du monde, mais Dinétah, l'ancienne réserve navajo, a connu une véritable renaissance. Les dieux et les héros des légendes ont pris vie... tout comme les monstres.
Maggie Hoskie est une chasseuse de monstres et une tueuse aux dons surnaturels, le dernier espoir d'une famille qui fait appel à elle pour retrouver une fillette disparue. Cependant, la créature qui a enlevé l'enfant n'est que l'une des pièces d'u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Un post-apo navajo

Ce récit, qui a été écrit par une auteure d'origine amérindienne, a reçu le prix Locus du meilleur premier roman.
Une apocalypse climatique a provoqué l'effondrement de notre civilisation : de terribles inondations ont ravagé d'immenses étendues, seuls quelques territoires ont été épargnés.
C'est le cas notamment de Dinétah, la réserve où vit le peuple indien des Navajos : leurs dieux sont revenus et ont édifié un mur qui a permis à leur pays de ne pas être englouti.
Mais avec les dieux sont réapparus également démons, monstres, fantômes et pouvoirs magiques...
C'est d'ailleurs contre des monstres particulièrement difficiles à tuer que les Navajos font appel à la jeune narratrice du récit, une redoutable combattante formée par un personnage surnaturel et disposant de différents pouvoirs claniques.
Maggie devra également déjouer les manoeuvres d'un dieu aux desseins sournois, l'inquiétant Coyote...
La Piste aux éclairs est une oeuvre tout à fait réussie : une héroïne complexe et attachante, un récit rythmé par des scènes d'action spectaculaires, et surtout un univers de fantasy original, inspiré de la mythologie navajo.


Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Rien que le nom de l'auteure m'a emporté déjà dans les grandes plaines de l'Ouest américain. Cela faisait très western, très monde à part.
Puis le résumé s'y met aussi et nous intrigue en nous emmenant dans la réserve navajo, une des rares zones ayant échappé à une apocalypse climatique. Et puis il y a cette guerrière aux pouvoirs claniques, magie navajo dont je n'ai aucune idée et qui m'interpelle en me promettant un nouvel univers à découvrir.

Petit point négatif : la couverture. J'avoue qu'elle m'a rappelé un peu trop certaines illustrations de Mercy Thompson faite par Dan Don Santos de même que le coyote qui l'accompagne.
Mais ce ne sont pas les seuls points communs découverts au fil des pages.

Heureusement l'univers en lui-même est totalement différent. Dystopique.
Manque d'eau, livraison de celle-ci par camion-citerne de temps en temps.
De nombreuses pénuries et denrées devenues rares.
Cela nous donne un contexte social pas folichon. Rajoutons à cela quelques monstres et des pouvoirs issus des clans de naissance et cela commence à sortir des sentiers battus.
Rebecca Roanhorse utilise aussi beaucoup de termes navajo pour nous plonger dans son univers au travers du vocabulaire, des rites ou des superstitions.
Cependant des notes en bas de page auraient été plus judicieuses pour moi que le glossaire final où j'ai dû régulièrement me référer. Ce sont souvent les mêmes mots qui reviennent mais comme ils ont des consonances proches je n'étais jamais sûre de ma mémoire de Dory. de même lorsque l'auteure parle de mesas, de hogans...moi cela ne me parle pas et le sens de la phrase dans lequel ils sont utilisés ne permet pas toujours d'être sûr de notre traduction spontanée. C'est tout un tas de petits détails qui auraient du faire la différence en bien et qui bizarrement m'ont fait décrocher.

Pourtant Maggie Hoskie est une héroïne atypique. Elle est l'apprentie d'un chasseur de monstres, Neizghání, qui un beau matin,est parti, là laissant seule. On devine alors un lourd secret derrière cela dont l'auteure nous distille quelques indices au fil de l'eau.
De plus la façon de lutter de Maggie avec les esprits est peu commune des autres héroïnes connues. En cela elle est intéressante et intrigante. Elle me fait penser à Luuna dans la BD avec ses totems. Ici elle a plusieurs clans qui semblent l'aider dans ses missions et chacun a un pouvoir particulier qu'elle doit chevaucher mais aussi dominer pour ne pas se perdre.
Au travers des informations obtenues sur le passé de Maggie, sur ce qui l'a fait devenir ce qu'elle est au moment où le roman débute, on cherche à la comprendre, à la cerner et aussi à deviner où l'auteure nous emmène.
La présence de Kai, un homme-médecine qui va s'arroger le rôle de partenaire ajoute d'autres secrets à l'équation. Il est assez complexe à cerner, tantôt un peu beau gosse énervant, tantôt intrigant par les pouvoirs qu'il laisse entrevoir. de plus leur relation toute en dents de scie apporte parfois quelques touches d'humour léger.

Pourtant malgré tout cela c'est bien la première fois depuis longtemps où je suis incapable de dire si j'ai aimé ou non un roman une fois la dernière page tournée. J'étais enthousiaste car le résumé promettait du lourd. Niveau action, sang et tripes on va dire que j'ai été servie.
Niveau monstres aussi.
Et puis dieux anciens enfin.

Mais malgré toutes les informations cela n'a pas suffi.

Je suis passée totalement à côté de ce roman. Rien. J'en ressors vide. Même la mort d'un personnage important en cours de route ne m'a pas touchée. Pourtant le roman se déroule bien. Il y a de l'action, des monstres et une guerrière avec une magie clanique qui sort des habituelles héroïnes. le final est aussi surprenant car on a été fourvoyé de la même façon que Maggie. le scénario est complexe et nous mène vers diverses options. Même si j'ai trouvé que l'auteure usait de facilité pour se débarrasser de certains obstacles qui s'annonçaient difficiles.
Enfin les différents pouvoirs des clans navajo sont intéressants et parfois surprenants.
Mais même avec tout ça je n'ai pas adhéré.
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J'avais trouvé ce roman par hasard en librairie. Si la couverture ne m'avait pas convaincu, j'ai trouvé cependant l'aspect amérindien qu'elle dégageait prometteur. Ensuite, le résumé continuait dans la même lignée en proposant de l'urban fantasy inspirée par les croyances du peuple Diné, nom par lequel s'appellent les navajos. Mais que vaut la piste des éclairs de Rebecca Roanhorse ?

Bien sûr, l'aspect le plus appréciable est l'univers ! le monde de la piste des éclairs est un post-apo qui comporte des éléments traditionnels de ce type de lectures : le monde a connu une catastrophe qui a mis fin à la planète telle que nous la connaissons, entraînant l'espèce humaine dans une période de disette sur fond de difficultés climatiques. Mais le roman devient un peu plus unique en y ajoutant des éléments surnaturels et magiques issus de croyances amérindiennes, ce qui est vraiment dépaysant pour moi qui ne connais finalement qu'assez peu les croyances de ces peuples.

L'autrice utilise donc beaucoup de vocabulaire dans la langue Diné. C'est un peu déstabilisant au début, mais j'ai fini par m'y faire sans trop de soucis. J'ai bien aimé l'incarnation de créatures et de divinités, mais aussi l'idée des pouvoirs claniques. En effet, les Dinés appartiennent à différents clans et certains développent des pouvoirs liés à ces appartenances claniques. certains personnages vont être doués pour soigner, comme Kai, d'autres vont avoir une ouïe supérieure… J'ai également trouvé que ces éléments traditionnels étaient bien équilibrés avec les aspects plus modernes du récit, ce qui rendait l'univers globalement crédible et cohérent.

Rebecca Roanhorse a une plume efficace à défaut d'être très travaillée. Elle a une bonne dynamique dans les moments de confrontation et de combat, ce qui arrive assez souvent. La Piste des Éclairs se passe dans un monde dangereux et sans concession, et c'est convaincant grâce à la violence qui se dégage de l'écriture de l'autrice, qui n'hésite pas à se montrer crue. L'autrice soumet ses protagonistes à un rythme effréné, entre fusillades, monstres et fuites éperdues, allant même jusqu'à des combats sur le ring.

Le scénario ne manque ainsi pas d'idées bien qu'elle ne soient pas toujours exploitées au maximum. le récit mêle une enquête surnaturelle liée à l'apparition de créatures sanguinaires au passé trouble de Maggie, qui ne semble pas très appréciée au sein de sa communauté. Ce double fil conducteur permet d'esquisser la complexité du monde proposé par Rebecca Roanhorse.

Le roman s'appuie beaucoup sur des aspects qui semblent très stéréotypés. Nous avons le lieu commun de l'héroïne forte et badass mais au passé mystérieux et dramatique. Maggie est cependant assez bien campée, mais les autres personnages manquent vraiment de substance alors qu'il y avait un vrai potentiel. C'est sûrement dû au fait que l'histoire avance rapidement et ne prend que peu le temps de les développer. On sent pourtant un vrai effort de la part de l'autrice pour créer une galerie diverse.

De la même façon, l'univers reste très stéréotypé par bien des égards. Cet élément que j'ai déjà évoqué renforce la sensation d'un roman qui n'exploite pas pleinement son potentiel et aurait pu être plus qu'un divertissement sympathique mais oubliable. On garde la sensation que l'on reste en surface, ce n'aide pas à s'attacher aux personnages, dont la disparition pourra laisser indifférent tant leur présence est parfois fugace et à peine esquissée.

Le roman tient globalement ses promesses : il nous offre une aventure haletante dans un univers qui oscille entre western et post-apo. Les éléments issus de la culture amérindiennes le distinguent des romans d'urban fantasy du même genre, ce qui le fait sortir un peu du lot. Dommage cependant que d'autres aspects comme la caractérisation des personnage soient trop légers, ce qui m'a empêché de pleinement apprécier la lecture.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Tout m'attirait dans ce livre, que ce soit la couverture ou le résumé, il était donc impossible que je ne veuille pas le découvrir ! Je ne dirai pas que je suis déçue, je mentirais ouvertement, mais je n'ai pas réussi à entrer dans le récit comme je l'aurais voulu, je suis restée assez détachée comme si je vivais cette aventure de loin. D'où ma note très moyenne. Cependant, j'ai envie de poursuivre, l'intrigue me donne cette envie d'en savoir plus et de ne pas lâcher après un seul tome.

J'ai quelques connaissances de la tribu des Navajos, tout comme d'autres tribus indiennes, mais celles-ci sont assez limitées, n'ayant jamais vraiment eu envie d'approffondir le tout. J'aime pourtant énormément les livres ou les films où ceux-ci sont présents, ce qui quelque part me donne un peu plus de connaissance que celles que j'ai pu apprendre lorsque j'étais à l'école. Cependant, ce n'est pas suffisant pour aborder ce récit, et c'est là un de mes gros regret avec celui-ci. Certains termes sont propres aux Navajos, l'auteure nous en donne une signification très courte en fin de livre, mais j'ai trouvé que ce n'était pas assez.

Exemple : Naayéé' ats'os => anneaux magiques que Ma'ii donne à Maggie.

Pas assez d'explications pour ma part, mais j'ai fait avec et je me suis débrouillée. Pour certains ce ne sera peut-être qu'un détail, mais pour ma part, j'aime lorsque les explications prennent un peu plus qu'une simple phrase, pas besoin d'en faire des tonnes non plus, mais pourquoi ne pas avoir développé ? C'est mon gros point noir pour ce premier tome.

Par contre, gros point positif pour le personnage de Maggie, je l'ai adorée du début à la fin. Cette femme a beau avoir une apparence robuste et sans failles, croyez-moi qu'elle est beaucoup plus fragile que vous le penserez de prime abord. Un peu comme si quelque chose au fond d'elle était brisé en un millier de morceaux et que cette chose brisée faisait d'elle celle que nous croyons voir. Mais que si cette chose se trouvait reconstruite, elle serait totalement différente que la Maggie que nous rencontrons ici. C'est ce qui fait d'elle un personnage que j'ai adoré découvrir tout en tentant moi-même de la décrypter au fil des pages.

L'intrigue en elle-même, par contre, est des plus captivante et unique en son genre. L'univers créé ici par Rebecca Roanhorse est très bien ficelé et riche. Mais cependant, ne vous attendez pas à avoir un récit rapide où tout évolue à grande vitesse. Je dirais même que le départ est lent, parfois très lent même. Cela change des récit où tout va toujours trop vite, prendre son temps c'est parfois très relaxant.

Ma porte est donc ouverte pour la suite, malgré mon couac avec ce premier opus.
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Coup de coeur pour moi !

Je le recommande pour les fans de Kate Daniels et de Mercy Thompson. Si ne pas tout comprendre dés le départ ne vous dérange pas, qu'un monde postapo qui vous apporte un peu de trucs bizarres et magiques ne vous effraient pas comme dans Kate Daniels, si vous aimez bien le côté amérindien un peu style Mercy Thompson ou Alpha & Omega de Patricia Briggs alors le Sixième Monde vous plaira.

Ce premier tome renoue avec la base de l'Urban Fantasy en mettant en avant un univers original et travaillé, en mettant l'accent sur la construction de l'intrigue plutôt qu'autre chose. Les personnages sont gris et on commence à douter sur l'aventure que Maggie suit.

Elle ne se sent pas comme une héroïne, elle pense plutôt être un monstre comme ceux qu'elle traque. Elle a été élevée et a appris à se battre par un personnage masculin qu'on a envie de voir apparaître tout le long, et évidement on le voit venir. Il y a aussi d'autres personnages secondaires qui prennent de la place et permettent ainsi à Maggie d'évoluer, et de s'ouvrir aux autres. Elle s'humanise et est loin d'être un personnage parfait, elle en est même touchante. On a encore beaucoup à découvrir sur eux.

La Piste des Eclairs se déroulent dans un futur où la montée des eaux à eu lieu, où les navajos se sont repliés sur eux. Nous sommes aux Etats-Unis mais le monde n'est plus ce que l'on connait. Si vous avez une conscience écologique, cela sera encore plus poignant car c'est une vision certes fantaisistes avec des monstres et des murs magiques mais il n'en reste pas moins, un livre qui peut nous amener à réfléchir. L'autrice fait référence à Trump, à son mur entre le Mexique, à cette destruction futur et ce détraquage climatique.

Le début du livre n'est pas facile, beaucoup de termes amérindiens assez spécifiques mais de fil en aiguilles, on s'y fait et on accepte de ne pas tout comprendre. On commence à comprendre l'univers post-apo et on finit surtout avec une seule envie, avoir le tome 2 pour continuer.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
02 janvier 2019
C’est avant tout l’univers dépeint, et toute sa magie, qui retiendra notre attention tout au long de cette lecture. La fin du monde dont il est question ne constitue pas une fin pour tout le monde et c’est aussi ce qui nous donne là une autre perspective, en nous obligeant à faire un pas de côté pour écouter toutes les voix possibles.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"En silence, on sort de la ville et on s'engage dans le désert. Les falaises rouges de Tse Bonito laissent la place à des petites collines et à de vastes étendues de terre brune et craquelée parsemées de broussailles. Le ciel est d'une clarté sacrilège ; on a laissé la fumée de l'incendie derrière nous."
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- Certaines personnes pensent qu'on peut détruire ses ennemis en se liant d'amitié avec eux.
- C'est ce que tu faisais tout à l'heure ? Tu détruisais un ennemi ?
- Tu n'es pas d'accord ?
- Je trouve qu'avec un fusil ça marche bien aussi.
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– La triste vérité que tu refuses d’admettre, Magdalena, c’est que, parfois, ceux que nous appelons nos héros sont les plus grands monstres de tous.
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- C'est bien comme ça que tu as surnommé Tse Bonito lors de ta dernière visite, n'est-ce pas ? Un trou à rats ?
[...]
- En même temps, j'ai dit ça parce que je me faisais tirer dessus.
- Ouais, mais j'ai l'impression que, chaque fois que tu traînes dans les parages, on essaie de te tuer.
- Pas cette fois-ci, lui dis-je, pleine d'espoir.
- Il est encore tôt.
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