Difficile de ne pas être touché par ce récit d'une mère, de son combat pour son enfant autiste Asperger. Tout au long du livre, l'auteure va raconter toutes les difficultés qu'elle a rencontrée pour que son fils a une vie « normale », comment Jules a appris à se gérer comme un grand pour entrer au CM2 au lieu de finir marginaliser, comme beaucoup de personne ayant ce handicap.
Elle n'a pas peur des mots, elle sait où elle va même si elle ne sait pas trop où elle va mettre les pieds, sa force et celle de son fils pour avancer pas à pas pour les réussites comme les échecs met le lecteur dans une position d'observateur impuissant mais plein d'espoir. L'avenir n'est pas tout rose mais au moins le petit Jules, neuf ans et demi, apprends au lecteur la résilience, le fait de ne pas abandonner et avec ses yeux d'enfant laisse entrevoir le meilleur.
Un beau combat qui met en lumière tous les problèmes quant au manque de solution pour les personnes atteintes d'autisme et de trouble mentaux en général. Un livre dont on ne sort pas indemne et qui motive, si ce petit a pu y arriver, pourquoi pas nous ?
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Un très beau témoignage écrit par la maman d'un enfant autiste (la femme d'Henri Leconte) qui nous raconte ses combats, sa vie quotidienne avec un petit bonhomme pas comme les autres, les difficultés pour trouver une prise en charge adaptée... Une belle leçon de courage et d'optimisme !
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Connaissant de près la maladie. Je remercie Florentine Lecomte d'avoir réussi à partager son quotidien avec son fils et surtout de se mettre à nu dans son rôle de mère autant il n'est jamais facile de s'exposer et dire la vérité. J'ai vu dans votre parcours un peu de celui de ma maman, de mon papa aussi, se battant avec force et courage pour donner un avenir à son enfant. Magnifique témoignage.
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"Le sortir de son monde" est le témoignage d'une mère courageuse qui a passé des années à emmener son fils chez des psychologues et psychiatres incapables de poser un bon diagnostique. En France, ce syndrome appartenait aux Troubles Envahissants du Comportement jusqu'à la fin des années 90, d'où la complexité de la prise en charge du handicap. Les médecins lui disaient "Il fait des caprices pour attirer votre attention", "Il vous manipule" et autres formules laissant entendre un problème d'éducation. Mais c'était sans compter la pugnacité avec laquelle Florentine s'est battue pour assurer à Jules l'avenir qu'il méritait.
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Tout ce que j'avais rêvé de vivre avec Jean-Paul, c'est avec Henri que je le vis. La famille que je désirais tant, c'est avec lui que je l'ai construite. Toutes les premières fois de Jules, la première fois qu'il a pris son bain avec l'homme que j'aimais, la première fois qu'il a tapé dans un ballon, la première fois qu'il a fait du vélo, c'est avec Henri que je les ai partagées. Mon mari ne l'a pas vu naître, mais il fait partie intégrante de son histoire.