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EAN : 9782809444261
800 pages
Panini France (15/10/2014)
3.94/5   18 notes
Résumé :
Tout commence par une épidémie d’une violence inouïe. Les sujets infectés succombent en quelques heures au virus Morningstar. Mais ce n’est que le début: peu de temps après leur mort, les victimes se transforment en créatures sanguinaires qui s'attaquent aux vivants…
Lorsqu’une opération militaire échoue à contenir l’infection en Afrique, l’épidémie devient mondiale. Désormais, la survie de l'espèce humaine dépend de quelques rescapés luttant encore : aux Éta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Une trilogie intéressante composée des trois titres ci-dessous détaillés :

Le fléau des morts:
Le général Franck Sherman, le lieutenant-colonel Anna Demilio et quelques autres acteurs vont assister et participer à la chute du monde tel qu'on le connait suite à la découverte et la propagation du virus Morningstar, dernier virus zombiesque connu du continent africain juqu'à évidemment les USA.

Ce livre est un mix entre, je ne cite que ce que je connais, World War Z et Les chroniques de l'Armageddon. On a le droit en effet à une vision globale et mondiale de la propagation du virus, comme dans le livre de Brooks, avec la trame classique de la menace sous-estimée, la prévention étant sacrifiée sur l'autel économique, la tentative (ratée évidemment) des militaires pour contenir la menace. Et une seconde partie plus courte de road-movie avec une équipe de déserteurs compétents.
Les zombies ou porteurs sont de deux sortes : mouvants (vivants et rapides) et trainants (morts et lents), un mix de ce qui se fait habituellement.
L'histoire est crédible, le style clair et incisif, le côté militaire assez bien restitué. C'est plus primaire que World War Z et se rapproche plus dans le style des chroniques de l'Armageddon, et nous avons un premier tome sans temps morts à travers des chapitres restituant bien la gradation des événements : Fumée, étincelles, flammes, feu, incendie, embrasement, holocauste, retombées et cendres.

En dehors de l'épisode NSA dont l'épilogue n'est pas crédible pour deux sous et l'utilisation un peu trop fréquente du terme foupoudav (foutue pourrie d'avance pour les non-adeptes du soldat Ryan), l'auteur nous livre un premier opus bien nerveux, qui se dévore en quelques trop courtes heures et qui appelle inévitablement à la lecture du second tome.

Suivi de Les cendres des morts:
On retrouve d'un côté le général Franck Sherman et son équipe, et de l'autre côté le Lt-colonel Anna Demilio, dans leur voyage vers le laboratoire d'Omaha, leur eldorado, en vue d'y développer un éventuel vaccin, le Saint-Graal.
De rencontres improbables en rencontres amicales ou hostiles, ils se frayeront un chemin à coup de 9 mm et autres calibres mortels.

La situation a été bien posée dans le tome 1. Ce second tome y fait d'ailleurs régulièrement allusion, ce qui peut être un plus, mais légèrement agaçant si on enchaîne la lecture des deux tomes.
On y abordera aussi très rapidement la place des femmes et les dérives possibles (esclave sexuel), un épisode peu glorieux pour l'espèce humaine, mais un passage quasiment obligatoire dans ce monde post-apocalyptique où toutes les pulsions et instincts meurtriers des hommes sont exacerbés.
L'action est omniprésente et le passage régulier d'un groupe de survivant à l'autre évite la lassitude et le sentiment d'overdose de violence. Car de la violence il y a, mais son traitement reste léger et on n'est pas dégouté ou horrifié par notre lecture. On tourne les pages frénétiquement pour connaître la suite.

Et enfin : Survivants:
Troisième et dernier tome de la série (une trilogie en trois tomes devient de plus en plus rare dans le monde de l'édition). il est à noter que l'auteur initial est décédé et le livre a été terminé par un ami.

L'équipe d'Ana la virologue et du général Shermann est arrivée au labo d'omaha et a commencé ses recherches.
L'équipe du capitaine Haris, arrive avec Stiles, l'immunisé, le sauveur de l'humanité.
Mais s'est sans compter sur l'agent Sawyer, le méchant des deux précédents tomes, qui, on l'apprend ici, fait partie du groupe des états réunis d'Amérique, dirigé par le président du conseil d'état major, un groupe séparatiste qui s'oppose au groupe "ex-démocratique" dirigé par le président des États-Unis.

Rassurez-vous, pas de complots en sous-main, pas de tergiversations hautement politiques ou philosophiques. Un troisième volet dans la lignée des deux précédents. Un peu plus mou, peut-être, les enjeux sont connus, il n'y a plus de surprise. le scénario est couru d'avance, dernière ligne droite avant retrouvailles, retrouvailles, attaque du camp des méchants et deus ex-machina du camp des gentils qui vient sauver plus ou moins in extremis toute notre petite troupe.
Il manque ici un peu de la ferveur donnée au récit par les deux équipes en road-movie des deux précédents tomes et je l'ai trouvé un peu brouillon.

Cela reste néanmoins un bon page-turner dans un univers zombie crédible qui a le mérite de clore l'histoire..
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1er tome :D'abord en tournant les pages du bouquin , je me suis rendu compte que l'auteur était décédé et qu'il était âgé de 26 ans .
Avant de commenter ce texte autant souligner que c'est bien triste pour sa famille comme pour ses lecteurs car il avait du talent , manifestement .
Les univers de zombies sont fatalement très ressemblants . Ce qui fait la différence , c'est quelques bonnes idées parfois sur l'univers . C'est des variations géographiques , les descriptions de milieux sociaux différents , le rythme , la chronologie de la pandémie , la géopolitique ou plein d'autres choses encore .....

En fait finalement ce peut être assez varié comme récits même si c'est généralement , simplement ( mais apparemment seulement ) : variation sur un thème .
Ici l'auteur prend le virus à source , depuis l'origine africaine et il brosse un univers avenant qui est assez crédible .

Le lecteur assiste aux tentatives de confinement du virus sur le continent africain . Il se lance dans une ballade sur l'océan pacifique et puis il découvre les mystères de l'ouest où la caravane passe ....

Les personnages sont solides et l'univers est vraiment convainquant .
La crédibilité du récit est parfois entamée ou apparemment discutable mais le plus souvent c'est relatif , et c'est une question de point de vue finalement .

Il y a un peu de laisser-aller dans la traduction , qui est un peu bâclée .
C'est donc un peu , bâclé et c'est un peu agaçant aussi ....
Mais c'est une histoire de science-fiction militaire post apocalyptique , qui se trouve incontestablement dans le haut du panier de ce genre romanesque .
C'est un bon moment et une lecture assez entrainante au final .

Tome 2 :Et voilà une ballade convaincante dans une Amérique du nord dépeuplée , dévastée , infestée et dangereuse .

Les personnages de ce roman sont jetés sur les routes et je trouve que cela confère à ce texte un attrait certain , car constamment , le lecteur découvre , de nouveaux paysages .
Il fait des rencontres , des bonnes ou des mauvaises . Il est en compagnie de personnages qui sont très bien dessinés , il appréhende avec eux des situations variées et globalement crédibles .

Le lecteur ne voit pas beaucoup plus loin que les acteurs du récit d'ailleurs et de fait , comme eux , il est assez perdu dans ce monde qui a radicalement changé , qu'il faut redécouvrir intégralement et où il faudra tout recommencer , à condition que ce soit possible .

Il y a beaucoup de rappels ( des inserts assez fréquents ) qui explicitent des passages antérieurs qui sont relatifs au tome précédant .
Ce n'est pas réellement désagréable , enfin un peu quand même .
Surtout si comme moi , on découvre ce tome très vite après avoir lu le premier opus , mais d'un autre côté , bien des mémoires seront utilement rafraichies . Soulignons que du fait de ces inserts mémoire , ce tome est un quasi « stand alone « , et , c'est donc un roman que l'on peut découvrir seul et indépendamment du premier récit si on le souhaite .

Cela reste principalement de la science-fiction militaire , de bonne qualité et c'est aussi un assez bon roman post-apocalyptique par la même occasion .

L'épidémie « zombifique « est amenée de façon aussi crédible et rationnelle que possible et de ce fait , cette épidémie passe bien .
Elle est crédible même si pour certains c'est assez difficile à croire ! Elle est crédible du point de vue romanesque je veux dire .

Ce texte est pour les amateurs de lectures post-apocalyptiques , assez militarisées , une lecture sans soucis et très , très , sympathique finalement .

Enfin dans cet ouvrage : un nombre assez record de coquilles éditoriales , que l'éditeur ne devrait pas hésiter à relire et à corriger .

Une très bonne distraction , et c'est un euphémisme .
J'ai beaucoup aimé même si j'ai un peu plus d'inclinaison , pour les textes de J. l. Bourne et pour Homeland of the Dead , aussi .

Je ne peux conclure sans regretter le décès prématuré de l'auteur à 26 ans . le tome trois se fera sans lui :

Tome 3 : lecture en pilotage automatique …
Un dénouement cohérent , de l'action mais des incohérences nombreuses dans le texte , dont je dirais qu'elles résultent plus d'un manque d'arguments que d'un vrai problème de fond …
Cependant on les gobe aisément ( avec indulgence ) grâce à de très percutants shoots d'adrénaline ….
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Depuis mon coup de coeur pour "World War Z" de Max Brooks, j'avais envie de découvrir plus avant la littérature zombifique et sur les conseils avisés de mes potonautes j'avais repéré et sélectionné quelques séries prometteuses...

Bon ben, ça sera sans doute pas avec cette série-là que je vais retrouver un bon kif car à part écrire une trilogie zombie sans utiliser le mot zombie, tout est stéréotypé et téléphoné avec quelques gimmicks éculés de film d'horreur, et parfois c'est à rude épreuve qu'est mise la suspension d'incrédulité (à moins d'être un mordu des illuminati et de croire dur comme fer en l'inviolabilité du territoire américain)
Une pandémie mortelle s'abat sur l'Afrique, et après avoir rapatrié les WASP on met le continent sous quarantaine. Oui, je sais c'est complètement débile en plus de flirter avec les bons vieux préjugés suprématistes, mais bon IRL lors de la dernières épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest on a bien ramené les malades blancs et chrétiens en Occident au mépris des règles élémentaires de la quarantaine pour ensuite s'étonner de nouveaux cas de contamination… r-i-d-i-c-u-l-e
Le blocus ne marche pas, oh surprise, et les GI's se font déborder sur le Canal de Suez avant d'abandonner le Moyen-Orient pour rentrer chez eux tandis la pandémie se développe partout dans le monde, c.a.d aux Etats-Unis parce que l'Europe, l'Asie, l'Océanie et le reste du continent américain n'existent pas (j'exagère à peine puis qu'à part la vague mention de la Grande-Bretagne et l'Australie, WASP évidemment, on évoque un fois les pays exotique et mystérieux que sont le Mexique et le Brésil)
Pendant ce temps aux Etats-Unis le gouvernement fomente un monstrueux complot pour que personne ne soit au courant et que tout continue à fonctionner comme avant… Ils musèlent les médias (pas la peine, ils se musellent tout seul comme de grands ^^), et lancer leurs chiens de chasses aux trousses des lanceurs d'alerte… C'est ainsi que la journaliste Julie Ortiz, la seule qui veut faire éclater la vérité sur les zombies, et la scientifique Anna Demilio, la seule qui veut trouver un remède à la peste zombie, se retrouvent dans les geôles secrètes de la NSA sous la garde de l'agent Sawyer qui ne doute de rien et de l'agent Mason qui lui doute de tout… Visiblement l'Oncle Sam est devenu encore plus fort que le Parti Communiste Chinois en matière de surveillance, et les milliers de familles de victimes d'OPEX antizombies fort peu curieuses du sort de leurs proches…
La vision du monde de l'auteur est limitée : isolationnisme, unilatéralisme, conspirationisme, fétichisme des armes à feu… C'est celui de beaucoup d'Américains et c'est navrant et/ou flippant…


Tome 1, "Le Fléau des morts" : un nanar littéraire, qui se laisse bien lire quand même
http://www.babelio.com/livres/Recht-Le-virus-Morningstar-Tome-1--Le-fleau-des-morts/261097/41portee=editeur&desc_smenu=l

Tome 2, "Les Cendres des morts" : un récit zombifique classique, qui se laisse bien lire car en amélioration par rapport au tome 1
http://www.babelio.com/livres/Recht-Le-virus-Morningstar-Tome-2--Les-cendres-des-mort/421099/critiques/1189304

Tome 3, "Survivants" : des répétitions d'un côté, des gunfights de l'autre pour une version 1.1 en régression par rapport au tome 2
http://www.babelio.com/livres/Recht-Le-virus-Morningstar-Tome-3--Survivants/546270/critiques/1212226


Paix à l'âme de l'auteur mort avant la conclusion de son cycle zombie, mais malheureusement il faut bien constater que la connerie des uns et des autres est quand même le principal moteur de l'intrigue comme dans tout bon nanar qui se respecte du coup on reste dans un sous(sous) "Walking Dead"...
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Arrivée à la fin de cette intégrale de 1200 pages, je me retrouve quelque peu perplexe face à ma lecture. Je l'ai certainement appréciée puisqu'il m'a fallu à peine plus de deux semaines pour le dévorer, mais j'ai tout de même comme la sensation de rester sur ma faim.

Le premier tome, écrit dans un style fluide et léger était une bonne introduction à cette trilogie, avec la mise en place des personnages et de la situation, c'est-à-dire l'apparition d'un virus mortel qui transforme ses victimes en morts-vivants et un groupe de l'armée américaine qui se bat pour empêcher sa propagation. Ce tome est d'ailleurs très riche en action.

Dans le deuxième volume, nos militaires ont rallié le continent américain pour rejoindre un docteur dans un centre de recherche avec l'espoir de pouvoir mettre au point un vaccin. Les membres de l'équipe ont considérablement réduit au cours de tome précédent et du voyage, nous permettant plus d'affinité avec les personnages. Malgré de nombreux combats et une quantité de violence, le ton reste régulièrement humoristique, en particulier le personnage de Brewster.

Là où ça se gâte pour moi, c'est dans le tome final (attention, je risque de spoiler !). Dans celui-ci, nos amis ont rejoint le centre de recherche et se font attaquer par des hommes du nouveau gouvernement réunis des États-Unis. Alors, je sais que l'auteur est mort et que l'histoire a été conclue par un de ces amis, mais pour moi ce tome est bourré d'incohérence et de mauvais choix scénaristiques.
D'abord, il passe une bonne partie du début à nous réexpliquer ce qui s'est passé dans les deux tomes précédents et c'est lourd et long ! D'ailleurs, l'auteur a régulièrement tendance à nous réexpliquer qui est qui et ce qu'il a fait plusieurs fois au cours du tome trois alors qu'on a déjà vu ce personnage plusieurs fois.
Ensuite, beaucoup de personnages que l'on suit depuis le tout début meurent dans ce récit et je trouve que l'on ne s'attarde pas assez sur eux. Je m'explique : j'ai été surprise, voire choquée par certaines de ces morts, tout comme les autres protagonistes, mais pour eux ce choc ne dure que trente secondes et ils passent à autre chose sans plus ne jamais y repenser.
Enfin, à la fin j'ai l'impression que tout est parti en vrille. Déjà, il y a des éléments qui ne collent pas avec le fonctionnement du virus qui nous a été livré depuis le début. Je ne comprends pas pourquoi Mason se transforme alors qu'il est enfermé dans le NC1 depuis plusieurs jours et qu'il n'a eu aucun symptôme précurseur. Ça passe à la rigueur pour Jack qui est mort dehors entouré de porteurs, mais Mason !
Je ne comprends pas non plus pourquoi Brewster se barre alors qu'il se porte volontaire pour tester le vaccin. Ça n'a pas de sens. Comment vont-ils savoir si ça marche ?
Pour finir, j'ai aussi eu l'impression au cours de ce tome que la chronologie de l'histoire n'était pas toujours respectée, ou alors il manquait des faits.

Pour conclure, je dirais que j'ai beaucoup apprécié l'histoire en elle-même, le style et l'humour de ce livre, qui même s'il n'est pas grandiose, est très agréable à lire (si on aime ce type d'histoire !), mais j'ai été très déçue par le tome final.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Vous pouvez garder cette information secrète et continuer de mentir au monde en minimisant l'importance de ce virus.
Ou alors tout révéler et peut être être responsable de la mort de milliers de personnes.
Oui, il est amusant de voir qu'une fois la vérité connue, on est tenté de la garder secrète. Je suppose que la question que vous devez vous poser Julie, est la suivante : combien de vies vaut la vérité ?
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Vous savez ce que pensent les gens de la campagne des hôpitaux, Anna. Ils croient qu'on y va uniquement pour mourir.
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On ne change pas le monde par la bonté, on le change par la force.
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Les cadavres déchiquetés des habitants jonchaient le sol, éparpillés, les membres arrachés pour la plupart. Quand le reste de l'équipe s'enfonça dans la ville, les hommes passèrent devant les plus effroyables traces de leurs guets-apens, et durent enjamber des bras et des torses de toutes tailles et de toutes formes. Ritter marcha sur les restes d'une poupée calcinée, et il vira au gris lorsqu'elle croassa un dernier "maman".
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_ C'est un zombie, souffla la journaliste.
_ Je suppose qu'il l'est par définition, déclara Anna. Mais l'USAMRIID n'utilise pas de termes de science-fiction. On préfère se référer à lui sous le nom d'hôte viral ambulatoire défunt.
_ C'est donc un zombie, répéta la journaliste, le regard toujours fixés sur la photo.
_ Comme vous voulez, dit Anna en levant les yeux au ciel.
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