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EAN : 9782021241525
240 pages
Seuil (20/08/2015)
3.1/5   10 notes
Résumé :
Maurice Jaubert, né à Nice en 1900, compositeur connu avant tout pour ses musiques de films, meurt en juin 1940 sur le front. Dans ce roman biographique qui est presque une lettre d’amour, Maryline Desbiolles, devenue niçoise, retrace la vie de cet être généreux et créatif, qui aura fréquenté les formes nouvelles de l’art, en musique (il côtoie Honegger et Messiaen) et au cinéma (il travaille avec René Clair, Marcel Carné, Jean Renoir dont il connaît bien la famille... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J’ai reçu le livre de Maryline Desbiolles dans le cadre d’une masse critique. Je n’en connaissais pas le sujet, et en lisant la quatrième de couverture, j’avoue avoir été hésitant à me lancer dans la lecture.
Une fois mon hésitation vaincue, le livre de Maryline Desbiolles s’est révélé passionnant, attachant et profond.

Passionnant, parce qu’il nous révèle la vitalité des années de l’entre deux guerres, dans la ville de Nice et à Paris, foisonnantes de personnages qui ont donné à la culture française une dimension universelle pour ne pas dire internationale, en explorant des domaines nouveaux.

Attachant parce qu’en nous racontant le parcours d’un compositeur de musique de films originaire de Nice, Maurice Jaubert, Maryline Desbiolles re-situe ce récit dans ce qu’est Nice aujourd’hui, le Nice qu’elle connait, dans lequel elle se lance sur les traces de Jaubert.

Profond parce qu’il va au-delà d’une simple biographie et nous interroge sur la relation que nous avons aux lieux, à leur histoire et à l’histoire de ceux qui nous ont précédés dont nous sommes quelque part les héritiers.

Maurice Jaubert est un jeune homme de bonne famille. Enfant, il partage les mêmes jeux que les enfants Renoir. Un père avocat et tout à la fois musicien et chansonnier l’amène à choisir le barreau, il devient le plus jeune avocat de France en 1919, mais ne néglige pas pour autant la musique dont assez rapidement il envisage d’embrasser la carrière.
«(...)devenir musicien est pour lui aussi envisageable et aussi difficile que parvenir au somme des monts Gelas ou Argentera (3297 mètres), les plus hauts du Mercantour.»
«Pour Maurice Jaubert la musique et la foi sont étroitement mêlées. L’une et l’autre sont d’accès difficile et réclament l’ascèse.»
L’autre passion de Maurice est la mer. «On ne peut guère oublier la mer. Elle sous-tend la musique de Jaubert et mon penchant pour elle.»
Nice est alors un lieu de villégiature pour de grands compositeurs : « Berlioz, Wagner, Massenet ou Fauré qui en 1911 inaugure la nouvelle salle de l’Artistique et accueille Camille Saint Saëns en récital. Stravinsky réside quelques années à Nice où il compose intensément.»
C’est ce Nice là qui a fait Maurice Jaubert.
Après avoir suivi l’enseignement d’Adeline Bailet au conservatoire de la ville, il en obtient à 16 ans le premier premier prix, en même temps que son baccalauréat.
A Paris, il est surveillant à l’Institut Bossuet. Il correspond presque chaque jour avec sa mère, Haydée. Il est membre actif du cercle Montalembert et fréquente Mounier, le fondateur de la future revue Esprit.
«Les jeunes gens de sa trempe et de sa génération méprisent les carrières (...) ils préfèrent la grâce du renoncement à «l’amour éperdu de la sécurité et du bonheur.» Mounier dira «la grâce du renoncement et de l’engagement pour le spirituel.»
Il épouse Marthe Bréga - «(...) une jeune femme pétulante, belle, séductrice, fantasque(...) un antidote à la tristesse sévère d’Haydée.» - le 5 octobre 1926, en l’église de la Trinité à Paris dans le 9ème arrondissement. Son témoin est Maurice Ravel.
Albert Groz, Jean Gremillon, Marcel Delannoy, Arthur Honneger, sont ses compagons de l’époque.
Il travaille pour la maison Pleyel,
A la façon d’une détective, Maryline Desbiolles nous entraine à la chasse aux indices et nous rend familier de Jaubert. En la lisant, nous n’ignorons plus rien de son parcours, de son séjour en Algérie, de sa correspondance, de son apparence, de ses craintes, de ses espérances, de ses questionnements.
Rien ne lui échappe. Rien ne nous échappe. Nous devenons familier de Jaubert.

Maryline Desbiolles nous parle de Jaubert, plus qu’elle n’écrit sur lui, ou du moins écrit-elle en nous en parlant à la façon d’une amie impatiente de nous faire partager sa découverte du musicien.
Sans prêter attention, dans un premier temps, à la chronologie des faits, mais en nous entrainant dans le cheminement de sa pensée et dans l’avalanche de sentiments qu’il lui inspire.
Cela commence par son intervention auprès des élèves du collège Maurice Jaubert à Nice :
«Je ne sais pas qui est Maurice Jaubert. Je ne sais pas qu’il est un compositeur de musique et qu’il est né à Nice, ce qui vaut à son nom d’apparaître sur la façade d’un collège qui est niçois et qui l’est si peu.»
Elle fouille le passé de Maurice - «Je trouve l’acte de naissance de Maurice Jaubert, Fascinants papiers officiels, Leur trop plein de réalité m’éclate à la figure.» «Maurice Jaubert a vingt ans.(...)Il est sapeur de deuxième classe au 7ème Génie d’Avignon. Je déniche même son numéro matricule : 2777.» - le relie à son présent. Elle regarde une fois de plus La chambre verte de Truffaut dont elle nous apprends qu’il admire Jaubert depuis qu’il a entendu les illustrations musicales de ce dernier pour les films de Vigo, L’Atalante et Zéro de conduite.

L’écriture de Desbiolles est invasive, une écriture insistante, répétitive, elle ne laisse pas le lecteur indifférent.
En lisant le dernier paragraphe de la page dix-neuf, j’éprouve le besoin de re-visionner le DVD de la chambre verte. Un film que j’ai vu à sa sortie. Je n’avais pas prêté attention aux crédits musicaux de la bande annonce. Mais comme Maryline Desbiolles, je cherche le nom de Jaubert au générique. Il y figure effectivement. Ce nom qui ne m’a rien inspiré alors, devient, à la lecture de ce livre, un nom signifiant.

Je ne peux plus dès lors ignorer l’existence Jaubert, de son Nice, de ses amis, de ses parents, de son apport à la musique de film, de ses engagements, du Front Populaire, de la guerre.

Maryline Desbiolles, à l’instar de Julien Davenne pour ses morts, personnage principal de La chambre verte, joué par Truffaut lui-même, construit une passerelle entre nous et Jaubert :
«je marche avec Maurice Jaubert. Je soulève des pierres; Dessous, quelquefois, se cache un menu trésor. J’avance ainsi, sans dessein, en m'accroupissant de temps à autre pour scruter des brimborions révélés par la lumière.»
«Un soir du 15 aout, je suis sur la plage de Nice pour regarder les feux d’artifice tirés depuis la mer. A côté de moi, des touristes, mais aussi des familles niçoises venues notamment des quartiers périphériques. Une grosse dame voilée et ses trois enfants âgés de cinq à dix ans portent sur la tête des petites cornes clignotantes.»
Le Nice de Maurice Jaubert, celui qu’elle interroge, existe-t-il toujours ?
«Qu’est-ce que Maurice Jaubert a entendu de Nice, de la plage, des montagnes, quels sons les paysages ont-ils plantés en lui ?»
La démarche de Maryline Desbiolles est comparable à celle de Agata Tuszynska, la biographe de Singer, dans son ouvrage «Les paysages de la mémoire». (Les personnages de Singer sont des ombres, qu'une imagination affutée peut encore croiser dans les rues de Varsovie désormais refaite à l'identique de ce qu'elle avait été avant sa destruction).
En interrogeant les lieux et leurs occupants, parviendrais-je à faire revivre ceux qui n’y vivent plus ?
«Un type lave sa voiture dans la rue, je lui demande s’il connait la villa Mektoub, il me répond plutôt sèchement qu’il n’y a pas de Mektoub ici, mektoub, le destin de l’homme fixé par Dieu, le fatum, en arabe (est-ce Maurice qui a trouvé le nom ? Bien entendu, j’ai tendance à le penser) (...) La villa ne s’appelle plus Mektoub mais le Clos Marjac. (...) Mais la villa, son ventre clos, ne me dit rien. Privée de son nom des Mille et Une Nuits, elle est muette.»

La ville de Nice est la Méditerranée sont les autres personnages du roman. Son titre, Le beau temps, en atteste. C’est une Nice, loin de la Nice actuelle, qu’il nous est donnée de connaître :
(en 1936) «Nice n’est pas en reste, le 3 mai, vingt-mille Niçois étaient descendus dans la rue pour fêter la victoire du rassemblement populaire et ses trois députés élus dont Virgile Barel, grand figure du communisme alors très implanté à Nice.»
L’opposition entre le Nord et le Sud est l’un des thèmes qui traversent le roman. Jaubert ne se définit-il pas lui même à Paris comme un «Ouistiti tropical», tournant en dérision ce que les Parisiens pensent des gens du Sud ?
Et Maryline Desbiolles d’abonder dans ce sens : «Je me souviens d’une amie niçoise, très brillante, à qui le jury d’agrégation avait reproché le bronzage.»

Maryline Desbiolles s’interroge, à la page 63 :
«Comment se tenir près de Jaubert et ne pas faire corps avec lui ? Comment ne pas se fondre dans ses lettres et plus encore dans sa musique sans plus ajouter un seul, un traitre mot ? Comment s’engager toute entière dans cette histoire et en même temps tenter de décoller, tenter de dégager une épaule, deux épaules, le torse, comment prendre la tangente ? En somme, comment ne pas assujettir Maurice Jaubert ? Comment ne pas en faire mon sujet ? Comment le laisser libre et, ce qui va de pair, comment rester libre moi-même ?»

Au terme de la lecture, je serai tenté de dire, moi l’humble lecteur, qu’elle y est parvenue, elle nous a restitué Maurice Jaubert, en nous permettant de mettre un nom, une histoire, sur ce musicien (relégué au second plan par des images, des acteurs, des dialogues), qui fut à l’origine de sentiments que nous avons éprouvés sans prêter attention à celui qui en était à l’origine.


Le travail musical de Maurice Jaubert m'a inspiré un quiz :
http://www.babelio.com/quiz_resultats.php?q=15722&scores=1
Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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En partenariat avec Babelio et les éditions du Seuil dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je tiens à les remercier.

C'est un visage qui apparaît un jour à Maryline Desbiolles, une photo extraite d'un film et qui intrigue l'écrivaine, qui la fascine. Il s'agit de Maurice Jaubert, un compositeur touche-à-tout. Et cette fascination de Maryline Desbiolles pour ce beau visage l'entraînera dans la rédaction d'une biographie romancée, que l'on pourrait qualifier presque de biographie amoureuse. Lauréate du Prix Fémina en 1999 pour son roman Anchise, roman d'amour et de nostalgie, Maryline Desbiolles permet, grâce à son nouvel ouvrage le beau temps, paru dans la collection Fiction & Cie des éditions du Seuil, de ramener sur le devant de la scène une figure oubliée du début du XXème siècle.

« Je me demande si je n'écris pas ce livre à cause de ce visage » [page 11]. C'est presque un coup de foudre qui frappe Maryline Desbiolles, à l'occasion de sa visite d'un collège du quartier de l'Ariane, à Nice. Collège Maurice Jaubert, un nom à la fois illustre et inconnu, qu'on a l'impression de connaître depuis toujours mais, lorsque l'on y réfléchit, on se rend compte que l'on ne sait rien de ce nom. Ces noms qui ornent nos rues, nos établissements scolaires, nos infrastructures. C'est une rencontre inattendue avec Maurice Jaubert, cet homme qui hantera même les rêves de l'auteur. Maryline Desbiolles ne se livrera pas à l'hagiographie, malgré cette fascination pour le compositeur, elle décide de livrer un récit sincère de la vie de cet homme, de dévoiler les sentiments et aussi le ressenti qui l'assaillent lors de l'écriture de ce roman.

Maurice Jaubert est né avec son siècle, le vingtième, ce siècle à la fois d'innovations et d'horreur, marqué par deux guerres, totales. La Seconde Guerre mondiale sera son bourreau, le fauchant au milieu de sa vie, ce beau temps bien avant la vieillesse et son rude hiver. Autodidacte, « il vient [à la musique] de manière non conventionnelle » [page 37], « il est taraudé par [elle] » [page 44]. Ce sera son obsession, sa passion, de la même manière que Maryline Desbiolles pour le compositeur. « Avant tout un homme de devoir » [page 50], Maurice Jaubert est profondément pratiquant de cette religion qui perd au fil des décennies de son aura et il accomplira son service militaire avec toute la rigueur nécessaire. Il sera alors sapeur de deuxième classe au 7e génie d'Avignon : à ce moment-là, il « a vécu très exactement la moitié de sa vie » [page 49]. « J'enrage » se confie l'auteur, face au cruel destin qui attend l'artiste.

Son service militaire le conduira à Alger qui sera pour Maurice une source inépuisable d'inspiration qui trouve sa meilleure représentation dans ses Chants sahariens. Ces Chants, Maryline Desbiolles les savoure, mélancoliques et resplendissants. « Nos larmes invisibles sont nos bijoux » [page 53] écrit-elle, émue par la voix de la chanteuse classique Felicity Lott, qui réinterprétera ces Chants avec cette tessiture de soprano qui fera le succès de cette artiste francophile.

À son retour de service militaire, c'est une période féconde qui s'offre à lui, le deuxième mouvement de sa vie, pour reprendre le découpage de l'ouvrage. Sa maîtrise de la musique le fera connaître et vivre de sa passion. « Il est partie prenante des débuts du cinéma sonore et des bouleversements esthétiques que le parlant entraîne » [page 102]. Avant-gardiste, il collaborera avec Jean Vigo, René Clair et Julien Duvivier, entre autres, en créant la musique de leurs films et en faisant de la partition musicale un élément unique et essentiel du film au point que ses partitions passeront à la postérité lorsque le formidable François Truffaut aura recourt à la musique de Jaubert pour quatre de ses films, dont, notamment, dans l'excellente et émouvante Histoire d'Adèle H.

Cette période de sa vie est le beau temps qui « donne l'idée de l'éternité » [page 104]. Les années défilent à toute vitesse quant arrive le dernier été, « la nuit qui vient » [page 198]. Son engagement dans cette drôle de guerre mettra un frein à son génie et l'autorisera à porter le titre funèbre de mort pour la France. Maurice Jaubert, mort pour la France, le 19 juin 1940.

Maryline Desbiolles s'immisce dans la vie de ce créateur pour le faire vivre de nouveau, comme un ultime rappel d'un artiste pour sa dernière représentation. Elle parvient à saisir et à recréer, d'une plume particulièrement poétique et mélancolique, le monde du début du XXe siècle en la personne de Maurice « qui souffre de l'agitation et de la violence du siècle » [page 166]. « Ce livre est une histoire d'amour » dit-elle au détour d'une phrase [page 204], une histoire d'amour envers ce visage parfait que l'auteur ne cesse de souligner. Dommage qu'un cahier de photographies n'ait pas été ajouté à l'ouvrage, pour permettre aux lecteurs de se plonger, eux aussi, dans l'intensité de ce regard, de ce visage. Malgré tout, Maryline Desbiolles nous livre un très beau roman dont « la fin [est] inscrite dans le beau temps qui semble pourtant devoir durer toujours » [page 185].
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Maurice Jaubert est né à Nice le 3 janvier 1900 Il est compositeur connu avant tout pour ses musiques de films en particulier pour moi pour les films de François Truffaut : la chambre verte, l'histoire d'Adèle H, l'argent de poche et l'homme qui aimait les femmes.
Dans ce roman Maryline Desbiolles, elle même niçoise, retrace la vie de cet être généreux et créatif. Enfant il joue avec Jean Renoir. Il composera bien plus tard pour le grand cinéaste pour son film "Nana". Maurice Jaubert n'est pas du tout issue d'une famille de musicien, mais l'on place très haut la musique. Il est un amoureux de la montagne.
Il côtoie Ravel qui est témoins à son mariage. Honegger et Messiaen, et au cinéma, il a travaillé avec de nombreux metteur en scène mais celui avec lequel, il a le plus souvent travaillé c'est surtout Jean Vigo.
C'est un roman sur la vie de Maurice Jaubert qui a aimé Nice. Il a su réinventer le monde.
Un livre qui a m'a déçu car le sujet m'intéressait. Plus j'avançais dans ma lecture, plus je me rendais compte que ce roman manquait cruellement d'émotion, d'envergure romanesque.
Puis c'est un roman, où Maryline Desbiolles a plusieurs reprise évoque des images, des photos qui ne se trouve pas dans le livre. Et aussi, ce roman aurait peut-être musical et donné envie d'écouter la musique de Maurice Jaubert, et bien hélas il ne l'ai pas. Je n'ai pas été n'ont plus sensible à l'écriture de Maryline Desbiolles que j'ai trouvé pour ma part fade.


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Même si je n'ai pas trop aimé le style, j'ai vraiment aimé la peinture du personnage. Elle réussit à le rendre attachant et à le mérite de nous livrer la vie brève d'un homme qui a fait de très belles choses.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Un type lave sa voiture dans la rue, je lui demande s’il connait la villa Mektoub, il me répond plutôt sèchement qu’il n’y a pas de Mektoub ici, mektoub, le destin de l’homme fixé par Dieu, le fatum, en arabe (est-ce Maurice qui a trouvé le nom ? Bien entendu, j’ai tendance à le penser) (...) La villa ne s’appelle plus Mektoub mais le Clos Marjac. (...) Mais la villa, son ventre clos, ne me dit rien. Privée de son nom des Mille et Une Nuits, elle est muette.
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Maurice Jaubert est élégant, Maurice Jaubert est bel homme, son visage est remarquable, il y a un air de famille entre lui et le visage de certains hommes que j'aime contempler au Sud, encore plus au Sud.
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