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EAN : 9782092532140
240 pages
Nathan (01/01/2012)
3.69/5   16 notes
Résumé :
1981, New York.
Prince G, jeune graffeur au talent fou, s'engouffre dans un souterrain du métro avec ses bombes de peinture. Quelques instants plus tard, il meurt, renversé par une rame de métro. La police conclut au suicide. Mais, comprennent dix ans après, ses amis ne comprennent toujours pas les raisons de sa mort. Il est l'heure pour chacun d'entre eux de découvrir la vérité...
Que lire après Backstage : Le béton qui coule dans nos veinesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Voici un roman jeunesse bien sympathique et qui leur est vraiment destiné.
Le jour du 10e anniversaire de la mort de Prince G, ses amis, dont un seul réside encore à New York, se souviennent de lui. C'est un reportage au journal télévisé qui les a replongés dix ans en arrière. Chacun a fait sa vie mais aucun n'a oublié. Ni ce jour funeste, ni leur jeunesse et l'amitié qui les liait tous. Chaque chapitre nous présente le point d'un personnage. Ainsi, les pièces de puzzle s'imbriquent peu à peu jusqu'à la révélation finale…
Edité dans la collection « Backstage » de Nathan, ce roman est avant tout un prétexte pour nous parler de la musique Hip Hop et de son évolution. Chaque roman de cette collection présente, en effet, un courant musical précis. Après le roman, un lexique reprend la liste des chanteurs et musiciens évoqués, une ligne du temps comparant l'évolution du Hip Hop et les événements historiques importants de la même période puis une explication assez pointue du courant musical, de sa naissance, de ses leaders et de ses forces.

Déjà grande à la naissance du Hip Hop, je me souviens très bien des premiers pas de ce nouveau style issu du Bronx des premiers artistes de break dance, de cette musique initiée par des jeunes, pour des jeunes et qui apportait une fraîcheur nouvelle parmi les vedettes confirmées du disco.
Je me souviens aussi de l'émission HIP HOP, présentée par Sidney dans les années 80 et qui a contribué à diffuser cette culture en France. de grands noms de cette musique américaine furent d'ailleurs régulièrement invités.

La Zulu Nation, créée par Afrika Bambaataa pour canaliser l'énergie des jeunes de son quartier et l'influence du DJ Kool Herc vont favoriser le développement de la culture Hip Hop qui s'opposait à la violence des quartiers défavorisés, des grandes villes américaines. La culture Hip Hop émerge aussi de celle des graffitis qui, après avoir été sévèrement réprimés dans le métro newyorkais, ont commencé à s'exprimer sur les murs des grandes villes.

Le roman nous conte tout ça, cette période où tout semblait possible à ces jeunes issus de milieux défavorisés, peu attirés par l'école qui ne correspondait pas à leur attente et près à tout donner pour leur art. Il couvre une période d'une dizaine d'années, à l'âge d'or de la culture Hip Hop.
Bien écrit, bien documenté, juste même dans le ton et n'édulcorant rien, ce récit intéressera tous les jeunes fans de cette musique ou désireux de la découvrir.
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J'ai entendu parler de la collection Backstage de Nathan il y a quelques années déjà, et j'ai enfin tiré un de leurs livres de ma pile à lire. Je ne regrette pas ce choix. le béton qui coule dans nos veines raconte l'histoire de Prince G, un jeune graffeur qui s'est engouffré dans un souterrain de métro, un soir, avec ses bombes de peinture. Il va se faire percuter par le métro, et la police va conclure à un suicide. Nous sommes à New-York, dans le Bronx, en 1981 lorsque Prince G meurt. Dix ans plus tard, ses ami·e·s se questionnent encore sur les raisons de sa mort, et vont essayer de découvrir la vérité.

Tout d'abord, j'ai bien aimé le style de ce roman, que j'ai trouvé très agréable. Il est simple tout en dégageant quelque chose, je ne saurais comment le décrire... Et puis, il faut ajouter que l'intrigue laissait un tas de possibilités, que les auteur·e·s ont très bien su exploiter. Chaque partie du roman montre un point de vue différent, avec un autre personnage, et j'ai trouvé ça très intéressant. Cette histoire parle des milieux défavorisés, de musique, de racisme, du street art... autant de sujets captivants. Je déplore juste que le roman ne soit pas plus épais.

De plus, ce roman, édité dans la collection Backstage, permet de parler de hip-hop (cette collection met à chaque fois en avant un courant de musique bien précis). C'est un style que je connais peu, que j'écoute encore moins, et ça m'a justement permis de mieux comprendre ce mouvement... notamment grâce au lexique, à la chronologie et aux informations données sur le hip-hop à la fin du livre.

Pour conclure, c'est une très bonne découverte qui m'a permis de mieux connaître un courant de musique.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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2 mai 1982 : Gregorio Mendez, aka Prince G, est percuté par une rame de métro, dans le quartier du Bronx (New-York), alors qu'il réalisait un graffiti sur la voûte d'un tunnel. Quelques jours plus tard, l'enquête croisée de la police et de la Metropolitan Transportation Authority concluera au suicide de Prince G. Tout juste dix ans après, le fil des évènements de la vie conduira ses proches, Wild Blood, D2B Dillinger, Isabelle Smith, Queen Divine, et Morton Salstein, le conducteur de la rame qui a percuté Prince G, à se souvenir de lui et à s'interroger sur les réelles causes de la mort du jeune Latino.Tout d'abord, je tiens à souligner le style d'écriture employé par les auteurs. Chaque chapitre est vécu à travers un personnage lié de près ou de loin à Prince G. Un lecteur adolescent aura peu de chances de se perdre dans ce récit, qui ne se contente pas d'être purement descriptif, bien que globalement raconté à la troisième personne. On découvre alors l'histoire de ce personnage et les raisons qui l'ont fait arrêter le rap et devenir un graffeur solitaire. J'ai apprécié la lecture de ce roman, qui prend comme acteurs de l'intrigue certains personnages ayant réellement existé, et certains évènements s'étant réellement déroulés. L'éditeur précise toutefois qu'il s'agit bien d'une fiction, certes inspirée de la réalité. C'est une histoire imprégnée de la culture hip-hop suburbaine US, qui permet, au prétexte de l'intrigue, de découvrir un mouvement musical majeur né au 20è siècle, désormais répandu à travers le monde. Une personne peu au fait de la culture hip-hop trouvera en fin ce livre un dossier complet sur le sujet (biographies, discographie, explications…), mais on peut se douter qu'un ado qui choisira spontanément cette lecture aura déjà une idée de l'univers du roman. En conclusion : c'est un roman adolescent que je recommande, accessible à partir de 13-14 ans, un âge fixé en raison du contenu tout de même empreint d'éléments susceptibles de « toucher » (heurter est un terme peu fort) la sensibilité des plus jeunes.
Lien : http://lismoisituveux.wordpr..
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Le Béton qui coule dans nos veines est un roman dans lequel j'ai eu un peu de mal à entrer et ce n'est pas une surprise puisque le milieu auquel se sont intéressés les auteurs ne m'attire pas forcément. Mais je suis curieuse de tout et la collection Backstage de Nathan est justement faite pour les curieux ! Extrêmement bien pensée, elle a pour ambition de présenter, à travers chaque roman, un courant musical différent. Un dossier très complet vient d'ailleurs clore chaque histoire : chronologie, discographies, biographies, tout est fait pour que le lecteur se cultive tout en se distrayant ! Si l'histoire principale provient de l'imagination de chacun des auteurs, certains événements et personnages sont tirés de la réalité, le but étant d'ancrer au maximum les faits racontés dans l'histoire du courant musical en question. Evidemment, la première et la quatrième de couverture ne pourraient être plus éloquentes : ici, c'est bien dans l'univers du hip-hop et des arts de la rue, que les auteurs, Laurence Schaack et Goulven Hamel, nous invite à entrer. Je ne sais pas si je suis parvenue à entrer complètement dans cet univers, si j'ai réussi à distinguer tous les personnages et j'ignore si ce roman me restera longtemps en mémoire, mais je peux toutefois affirmer qu'il est d'une grande qualité et parfaitement respectueux du concept de la collection. Dans ce roman, le langage est familier, les mots sont des cris et les phrases des strophes, incisives, brutales, libérées de tout carcan. J'ai vraiment été impressionnée par la parfaite adéquation entre le style d'écriture et l'histoire racontée. Les auteurs sont très doués ! Par ailleurs, si j'ai parfois eu l'impression que l'histoire piétinait, alourdie par des références historiques pourtant nécessaires, j'ai réellement apprécié la révélation finale, je l'ai trouvée belle et très touchante, elle donne au roman une dimension particulière.

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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J'ai lue ce roman car une amie me l'avais conseillée, mais a vrais dire je n'étais pas très emballer, le hip-hop se n'est pas vraiment mon truc . Mais dès les première page j'ai étais absorber par l'histoire toute simple mais terriblement belle de Prince G, un jeune graffeur et ancien rappeur qui a abandonner la musique pour une raison obscure . Nous suivons son histoire a travers des flash-back mais aussi par les souvenirs de ses amis qui, le jour de son anniversaire se remémore leurs jeunesse avec prince G . Ce livre m'a beaucoup émue et j'avoue pleurée à chaque fois que je le relis, l'histoire est tellement belle, simple et émouvante qu'on ne peux pas ne pas être absorber par ce magnifique livre .
Je le conseille vivement, il est accessible à tous, à tout les âges .
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critiques presse (1)
Ricochet
27 mars 2012
Ce roman choral à la narration savamment construite ainsi que le style percutant et rythmé de Laurence SCHAACK et Goulven HAMEL qui parviennent à délivrer par la fiction un message de tolérance raviront les amateurs de hip hop ainsi que les néophytes en la matière !
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Bref, les graffeurs du Bronx, de Harlem ou de Brooklyn étaient en train d’inventer un nouvel et fascinant alphabet. Leurs lettres ressemblaient à des créatures vivantes, organiques, avec des jambages, des bosses, des flèches, des points, des personnages, des boucles… Elles étaient molles, bulbeuses, transparentes, fondues les unes dans les autres ou en 3D… Au fur et à mesure que la technique évoluait, de simples marqueurs à la bombe aérosol et au pochoir, elle inventait ses propres règles. Les graffeurs et leur crew passaient du wagon à la rame entière, en allant toujours plus loin dans l’appropriation de la zone graphique. C’est là que je me suis dit que quelque chose d’important se passait. Pile au moment où la Ville a décidé de lancer la guerre du graffiti. Vous vous souvenez de ça ?
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