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EAN : 9782283033807
192 pages
Buchet-Chastel (02/04/2020)
3.52/5   351 notes
Résumé :
Enfant morose, adolescent cafardeux et adulte neurasthénique, Michel H. aura toujours montré une fidélité remarquable à la mélancolie. Mais le jour où sa compagne le quitte, Michel décide de se révolter contre son destin chagrin. Il se donne douze heures pour atteindre le bien-être intérieur et récupérer sa bien-aimée dans la foulée. Pour cela, il va avoir recours aux pires extrémités : la lecture des traités de développement personnel qui fleurissent en librairie p... >Voir plus
Que lire après Le bonheur est au fond du couloir à gaucheVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (111) Voir plus Ajouter une critique
3,52

sur 351 notes
Mauvais esprit es-tu là ?
Appâté l'ODP par l'ironie salvatrice de ce titre, ce n'est pas un virus têtu qui allait l'empêcher de retrouver l'humour de J.M. Erre.
Vous ne trouverez pas son dernier titre au rayon glouton des évangiles du sous-développement personnel. Vous ne m'y croiserez pas davantage, allergique aux placébos des états d'âme et aux coachs de vies maussades, ex alcooliques promus patrons de bar.
Michel H., qui entretient avec dévotion une dépression chronique, vient d'être largué par sa Bérénice, au terme d'une idylle d'au moins trois semaines. Elle n'a pas pris racine mais pour ce fan d'Houellebecq, c'est un record. Les noces de toc.
Sur la base de sondages qui placent le français parmi les peuples les moins heureux de la planète malgré la sécurité sociale, des centaines de variétés de fromages, la démocratie, les 35 heures, la retraite et le viagra, Michel se remet en question. Pourquoi des populations opprimées et affamées par des régimes sanguinaires qui ont une espérance de vie de libellule gardent la banane alors que pépère sombre dans la dépression à la moindre écharde ? Comme Michel consomme des psychotropes comme des dragibus, il pense au suicide mais il est un peu trop douillet pour hâter sa finitude.
Persuadé par un marabout virtuel que sa belle va revenir dans un tour de montre, il cherche dans les traités de développement personnel et dans les chaînes d'infos continues la recette miracle du bonheur à effet immédiat. Il va tout essayer au premier degré de l'absurde pour passer la douane de la mélancolie.
Si les digressions de J.M Erre m'amusent toujours autant, il manque au récit les aventures rocambolesques et parodiques qui animaient ses précédents romans. le côté neurasthénique de l'histoire et sa carence en personnages secondaires calfeutrent le lecteur dans l'appartement de son anti-héros. Cela sent un peu le renfermé, l'ampoule nue qui éclaire le cheveu gras et la moisissure sur les joints de la salle de bain.
Depuis « Prenez soin du chien » jusqu'à « Qui a tué l'homme-homard ? », l'auteur m'avait habitué à beaucoup mieux.
J'attends encore le roman qui me soufflera l'idée qu'à trop s'écouter, on n'entend plus.
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Première rencontre avec cet auteur.
Au début, j'ai été très séduite par son humour caustique, ses petites phrases en accroche-coeur. J'aime le papier qui gratte de temps en temps, les mots qui grincent, la satire sociéto-politico-humano-psycho- comique ! Mais à la longue, j'ai été déçue, un peu lassée par cette référence à Michel Houellebecq, que je n'ai pas lu ni envie de lire.

Dommage ! alors si vous avez un meilleur titre de cet auteur, je tenterai bien l'aventure à nouveau malgré tout, car franchement, j'ai trouvé quelques pilules bien enrobées, au principe actif efficace, mais à la durée de vie limitée. La posologie initiale semblait me convenir, mais le traitement fut de courte durée. La déprime est revenue !

Le titre me rappelle « Bonheur à gogo » de Jean-Louis Fournier ; les deux évitent les prescriptions de lecture feel-good, sans doute pour aller mieux !

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J.M Erre grand spécialiste de l'humour, parfois grinçant, parfois cynique, parfois un peu lourd aussi.

Une histoire sans queue ni tête, qui n'a au final pas grand intérêt, sauf peut être celui de détendre.

Le roman se lit vite. Il faut lui reconnaître un certain côté satyrique quand même. Il y a des passages où je me suis régalée.... Surtout ceux qui égratigne le président aux dents du bonheur.
Mais le côté absurde m'a un peu ennuyée.

Au final, un roman que j'oublierai sans doute assez vite, même si la lecture n'a pas été si déplaisante.
Mais si l'auteur y avait intégré une véritable intrigue ce roman aurait gagné en qualité.
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En France nous avons la chance d'avoir nombre de jeunes gens qui se sont donné pour mission, avec plus ou moins de réussite, de faire rire. J'en découvre un nouveau en la personne de J. M . Erre, professeur de français de son état, auteur de ce livre au titre prometteur : le bonheur est au fond du couloir à gauche. Une histoire de loser du genre houellebecquien qui envisage de se suicider après une rupture sentimentale, mais se ravise pour chercher le bonheur de la reconquête de sa dulcinée dans des livres de développement personnel.

Monsieur Erre se donne beaucoup de mal pour amuser. En ce qui me concerne, en dépit de l'autodérision, de quelques statistiques sur le suicide, de citations d'hommes politiques (en fait surtout du Président) et de références à des philosophes, j'ai trouvé l'ensemble assez potache (déformation professionnelle ?) et ai à peine souri aux situations cocasses et loufoqueries imaginées par le prof. Pourtant j'aime bien Michel Houellebecq, l'autodérision et la philosophie (moins les statistiques et le suicide). Mais après tout, à peine sourire n'est-ce déjà pas si mal par les temps qui courent...

Merci à Babelio et aux Éditions Buchet Chastel

Challenge MULTI-DÉFIS 2021
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- Alors docteur, vous avez pu établir un diagnostic ?
C'est la dixième psychiatre que je vois cette semaine ( "Ne cherchez pas, le trou de la sécu c'est moi." ) et elle me paraît très compétente.
- Plusieurs diagnostiques en réalité. Vous êtes bipolaire, schizophrène, paranoïaque, dépressif, vous souffrez d'un grand manque de confiance en vous. Votre sensibilité est exacerbée, mais au moins vous assumez parfaitement votre côté féminin.
- J'en ai assez entendu ! répondis-je en me relevant, offusqué, reprenant mon sac à main. Particulièrement énervé, j'émaille mes collants qui se sont accrochés à une aspérité de la chaise.
- Attendez un petit instant encore s'il vous plaît. Je vais vous faire une ordonnance.
Ca me rappelle un titre de Barbara Abel, le bonheur sur ordonnance.
Elle me tend le document pour la pharmacie. Anxiolytiques, régulateurs d'humeur, somnifères, anti-dépresseurs, et une dizaine d'autres dont j'ignore la fonction.
- En fonction de la façon dont vous réagissez, on augmentera les doses la prochaine fois si c'est nécessaire. Et pour finir je vous encourage fortement à lire ce court roman de JM Erre, le bonheur est au fond du couloir à gauche. Votre vie va s'en trouver transformée, me dit-elle en me tendant le livre en question.
Ah, si pour être heureux il suffisait de lire quelques conseils, ça se saurait.

18H30. Je me rends à la pharmacie directement, à deux rues de chez moi.
Je rentre avec deux sachets de pilules pleins à ras-bord et je me fais interpeller par deux policiers.
- Monsieur, pourrions nous voir votre attestation ?
Et merde. le couvre-feu. J'ai les neurones en vrac. J'ai pas pris mes cachets encore en même temps.
- Je reviens de la pharmacie, vous voyez bien !
- Ecoutez, je ne veux pas le savoir. Vous n'avez pas respecté les consignes sanitaires et mis en danger la vie d'autrui. Donc amende de 135 €, c'est non négociable.
- Mais
- Encore un mot de votre part et je vous emmène au poste pour racolage.

Délesté de mon argent, je rentre enfin chez moi.
Dans ma boîte aux lettres un courrier de mes seuls amis, les seuls qui prennent encore souvent le temps de m'écrire pour prendre de mes nouvelles.
Les finances publiques.
Pas de mise en demeure cette fois-ci, juste ma taxe d'habitation.
Qui a doublé.
- L'argent ne fait pas le bonheur, me répétais-je à voix haute en me cognant la tête contre les murs.

J'arrive au troisième étage, où mon appartement se situe à gauche. Bon, on ne peut pas vraiment parler de couloir, c'est davantage un palier sur lequel est déposé le parapluie ouvert de ma voisine, ce qui me laisse environ dix centimètres pour passer, mais le titre du roman confié par ma psy me revient. le bonheur est au fond de ton palier à gauche. Enfin le bout du tunnel ? La solution à tous mes malaises se situerait-elle chez moi, le dernier endroit qui me serait venu à l'esprit ?
L'espoir renaît de ses cendres et je pénètre chez moi, prêt à chercher le prochain indice dans ma quête d'une joie retrouvée. Mais avant je me débarrasse de mes talons aiguilles et je prends mes cachets.
La perspective du bonheur fait naître de sacrées crises d'angoisse.

Le lendemain matin, je poursuis ma quête. J'analyse chaque pièce avec un regard nouveau. Je décide très rapidement que faire la vaisselle, nettoyer ma salle de bain ou faire du rangement ne me rendra pas plus heureux.
Quand je vois l'ampleur de la tâche je suis vite résigné. C'est trop d'émotions. Je prends un comprimé de benzodiazépine.
"J'ai été un enfant triste et un adolescent cafardeux avant de devenir un adulte neurasthénique."
Je continue à chercher le bonheur. Peut-être dans un tiroir ? Sous une latte de parquet ? Dans la poche d'un vieux manteau ? En vain. Comme si c'était quelque chose d'abstrait, d'inaccessible.
Je n'ai pourtant pas rêvé, je suis à la porte de gauche au fond du palier. le titre du roman est assez parlant.
Et si ... le prochain indice se trouvait justement dans l'un des livres de ma bibliothèque ?
Inconvénient : J'en ai pas loin de six mille. L'ampleur de la tâche me donne mal au ventre et des nausées.
Je regarde un à un les titres. "Un soir de cauchemar" de Dean Koontz, "De cauchemar et de feu" de Nicolas Lebel, "La poursuite du bonheur" de Douglas Kennedy, "Cauchemar" de Paul Cleave, "Les escales du cauchemar" de Graham Masterton, "Monsieur Cauchemar" de Pierre Siniac, "Cauchemar à louer" de Serge Brussolo ...
Un indice se cache forcément dans l'un de ces livres. Mais arrivé à "La horde du cauchemar" de Lawrence Watt-Evans puis à l'ultime "Cauchemar, cauchemars" de Jean-Pierre Andrevon, je m'avoue vaincu.
Je prends une bière et je regarde un match de foot pour retrouver mon essence virile mais il n'y a rien à faire, je m'ennuie.
Je prends une pilule rose et j'entame le livre de JM Erre.

* * *

Lire le bonheur est au fond du couloir à gauche ne vous rendra pas heureux.
Mais qu'est ce que ça fait du bien de sourire voire même de s'esclaffer à voix haute toutes les deux pages.
Rire contribue à des moments de joie propices au bonheur bien plus que de faire la gueule à longueur de journée.

J'ai bien évidemment exagéré mes péripéties dans la première partie, mais je fais partie de ces très nombreux français qui ont souffert d'une dépression, qui consultent un psychiatre pour mieux comprendre l'origine de ses crises d'angoisse. J'apprends à mieux me connaître, je ressens des évidences sur lesquelles je n'avais jusqu'alors jamais mis de mots. Mais même si un jour lointain mes malaises seront apaisés le bonheur est une notion qui demeure très floue, un mirage sans forme prédéfinie.
Et toujours avec humour, l'auteur appuie là où ça fait mal. En nous faisant réaliser que nous avons tout pour être heureux sans jamais pouvoir nous en satisfaire.
Les Français appartiennent à la trente-deuxième nation la plus heureuse selon un récent sondage, derrière certains bien plus pauvres ou à la criminalité bien plus élevée.
"Plus les gens vivent dans le confort, plus ils sont dépressifs. Plus ils vivent longtemps, en bonne santé et en mangeant à leur faim, plus ils voient la vie en noir."
Et n'y a-t-il pas une part de vérité lorsque l'anti-héros, Michel H, essaie de retrouver sa joie de vivre en appliquant le dicton "Le malheur des uns fait le bonheur des autres" et en regardant les drames aux informations ?
Oui, son nom est juste "H" mais on peut penser sans risque de se tromper que s'il a les mêmes initiales que son humoriste préféré ça n'a rien d'une coïncidence. J'ai nommé Michel Houellebecq.
"Plus je vois combien les gens subissent des atrocités, plus je culpabilise d'être malheureux, moi à qui il n'est jamais rien arrivé de grave."

Dans ce court roman qui pourrait presque être une pièce de théâtre tant les personnages sont peu nombreux, l'action se déroulant sur une seule journée majoritairement dans l'appartement du personnage principal, Michel H n'est pas simplement le stéréotype du type malheureux, d'autant que la femme de sa vie vient de le quitter le matin même.
"Quand l'amour s'en va , on ne réfléchit pas, on agit. Pas une seconde d'hésitation : je prends un Lexomil."
Il n'y a pas de mots pour le décrire. Il a une culture phénoménale et paradoxalement est complètement stupide. Il est poli, parfaitement conscient de son état, contre lequel il va décider de lutter par tous les moyens, des plus logiques aux plus incongrus. Ce ne sont pas des retournements de situation qui ont lieu dans ce livre mais des retournements de points de vue qui nous prennent tellement par surprise qu'en général ils sont accompagnés d'une sincère barre de rire.
Le contraste qui rend ce livre complètement dingue part d'un concept tout simple : Quelles solutions s'offrent au champion du monde de la dépression pour devenir heureux en quelques heures.
"J'ai cinq heures et une minute pour être heureux. C'est jouable."
S'il y parvient, son grand amour Bérénice qui reviendra à 19h le soir même ( prédiction infaillible faîte par l'un des plus grands marabouts sur internet ) le regardera d'un nouvel oeil et leur histoire pourra se poursuivre.

Si vous me détestez et que vous ne savez pas quoi m'offrir pour mon anniversaire, vous pouvez miser sur un livre de Laurent Gounelle ou Raphaëlle Giordino.
Celle-ci en prend d'ailleurs pour son grade : "Ta seconde vie commence le jour où tu comprends que tu n'en n'as qu'une" devient "Le bonheur, c'est quand tu crois que ta deuxième vie est finie alors qu'elle n'a pas commencé."
Le feel-good passe encore mais s'il y a une touche de développement personnel ça va me donner la nausée.
Mais quelques pages seront consacrées à la recherche du bien être par l'alimentation, le sport, l'hygiène de vie, le détachement des biens matériels. Est ce que ce sera suffisant ?
D'autres paragraphes auront pour objet le bonheur apporté par les publicités.
"Vous achetez un camembert et hop, vous avez plein de chouettes amis qui rigolent dans un pré en le partageant avec vous."
Sans compter les élections électorales ( "Quand on veut on peut" a dit Emmanuel dans son discours du 26/04/2017 à Arras ), les brochures achetées sur internet, la foi, la philosophie et bien d'autres méthodes dans cette journée qui file à cent à l'heure.
A la conquête de l'ultime félicité.

Je lis peu de romans humoristiques. David Safier, Anonyme et son Bourbon Kid, Romain Puèrtolas, Franz Bartelt et son inégalable côté pince sans rire en sont les rares exemples.
Ca faisait longtemps que je voulais découvrir JM Erre, et je n'ai vraiment aucun regret.
Déjà il est rare de lire un tel déluge de conneries, d'évènements insensés et hilarants qui s'enchaînent les uns aux autres comme des gags parfois téléphonés mais souvent inattendus.
Ensuite c'est un roman qui n'est pas avare de culture ou d'informations. Certaines farces ne fonctionneront que si l'on dispose des références correspondantes, j'ai donc du en rater deux ou trois mais ça ne m'a pas empêché pas de suivre cette tortueuse histoire sans queue ni tête.

Mais le plus beau c'est que derrière toute cette farce il y a une véritable réflexion. Ca n'est pas un livre juste pour se détendre et se marrer un bon coup.
Déjà de nombreuses anecdotes et statistiques permettent de briller en société. Saviez-vous qu'en France les suicides ratés s'élevaient à plus de 95 % ? Qu'Hégégias de Cyrène était un philosophe grec qui estimait le bonheur impossible et encourageait ses disciples à se donner la mort sans jamais montrer l'exemple ? Que Cyrène était le nom de mon premier chien ? ( Ca n'est pas dans le livre mais l'occasion était trop belle ! )
L'humour parfois grinçant et politiquement peu correct peut faire rire jaune quand on se reconnaît de façon caricaturale dans certains évènements, certaines réflexions.
Pourquoi est-ce aussi compliqué d'être heureux ? Qu'est-ce que les gens sont prêts à nous vendre pour nous faire croire à l'accessibilité du bonheur ? A quel point est on manipulé pour nous faire courir après une simple utopie ?
On ressort de la lecture avec le sourire aux lèvres mais aussi un petit côté coupable et amer, l'esprit plein de pensées contradictoires.

Et si personne ne lisait ma critique parce qu'elle est bien trop longue ?
Et si j'avais laissé des fautes d'orthographe ?
Et si des gens se procuraient le bonheur est au fond du couloir à gauche parce qu'ils ont lu le bien que j'en pensais, détestaient, et me demandaient de les rembourser ?

Tout ça m'angoisse.
Je prends un xanax et un stilnox et je m'endors pour me vider la tête.
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critiques presse (1)
Culturebox
06 janvier 2021
Cet auteur, humoriste, qui a déjà publié sept romans, récidive avec un huis-clos absurde et loufoque.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (107) Voir plus Ajouter une citation
J'envie les gens qui ont des opinions claires et définitives sur tous les sujets. Ceux qui pour le réel est simple, divisé entre le bien et le mal. Ceux qui sont assurés de détenir la vérité. Ceux qui vous regardent de haut et qui vous rient au nez quand vous ne partagez pas leurs vues. Ça doit être tellement reposant d'être prétentieux, arrogant et obtus.
Commenter  J’apprécie          420
Les chiffres sont clairs : plus un pays est développé, plus la consommation de psychotropes augmente.Plus les gens vivent dans le confort, plus ils sont dépressifs. Plus ils vivent longtemps, en bonne santé et en mangeant à leur faim, plus ils voient la vie en noir.
S'il faut en conclure que c'est le bonheur qui rend malheureux, on n'est pas sorti de l'auberge.
Commenter  J’apprécie          390
Le régime paléolithique du docteur Eaton explique que nos gènes ne sont pas adaptés au mode alimentaire actuel, mais plutôt à l'alimentation de nos ancêtres Cro-Magnon. C'est pour ça que l'homme moderne a du mal à excréter dans la béatitude. Heureux ancêtres qui ignoraient la constipation et mourraient à 30 ans avec un transit impeccable.
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J'ai toujours aimé entendre des professionnels de l'analyse disserter à mon sujet. C'est si rassurant de trouver une personne qui prétend vous comprendre alors que vous n'entendez rien à vous-même. Grâce aux thérapeutes, j'ai pu mettre en pratique le précepte socratique "Connais-toi toi-même". Grâce aux psys, je sais que je suis un obsessionnel compulsif bipolaire gravement dépressif, franchement hypocondriaque, volontiers paranoïaque et fortement inhibé à cause d'un rapport pathologique à ma mère.
Tout le monde ne peut pas en dire autant.
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J'ai la solution en main. Ce livre est un best-seller international écrit par une home organizer japonaise, c’est certifié sur la couverture. Il a été vu à la télé, il a été lu et approuvé par une présentatrice météo botoxée, il a reçu les éloges de Télé Poche, c’est une valeur sûre. Titre: Le rangement, c’est maintenant.
L'idée consiste à se débarrasser des objets qui encombrent nos vies, car chercher le bonheur dans les biens matériels est absurde. La satisfaction procurée par un achat qui vient combler un désir est vite effacée par le phénomène de l’«adaptation hédonique»: nous nous habituons à vitesse grand V à toute amélioration de notre situation et nous revenons à notre point de départ, insatisfaits, tendus vers un nouveau désir et une nouvelle frustration. p. 149
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