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EAN : 9781022607972
Editions Métailié (23/08/2018)
3.82/5   109 notes
Résumé :
Kate, étudiante à la dérive, fait des « enquêtes » cinématographiques dans les rues désertées des banlieues pavillonnaires. Son père vient de mourir brutalement et elle noie son chagrin dans la défonce. Au cours d’une de ses déambulations, elle rencontre Jean, une vieille dame en pleine forme qui coupe son bois et prépare des thés délicats. Jean propose un étrange marché : elle veut bien raconter ses histoires, mais à condition que Kate cesse de boire.
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne sais pas comment je fais pour choisir mes lectures qui font un parfait écho à ma vie du moment. Ma critique va être brouillon, je le sais, pour cause de fatigue et de ressentis nombreux et contradictoires. Il y a quelques mois j'ai eu la chance d'être embauchée à un poste où je me sens à ma place. Mais voilà, même si je suis en jeans, baskets, très peu maquillée, pas très sophistiquée tout en étant propre et nette, j'ai 54 ans et demi. Et les conversations de mes très jeunes collègues étaient : ahhh elle est vieille, on aurait préféré une jeune…” Ouais...Le rapport avec ce récit ? Une rencontre entre deux femmes, belle mais improbable dans notre société où l'individualisme est une star, où la vieillesse est un dégoût.

Kate boit pour oublier, pour arrêter le temps, pour faire son deuil, mais surtout à cause d'une mauvaise rencontre avec un jeune cinéaste qui a besoin d'excès pour créer ses oeuvres.

Jean vit en solitaire et c'est un choix pour ne pas faire de concession, pour vivre avec ses souvenirs. Jean a choisi une autre façon d'arrêter le temps.

La rencontre de ces deux femmes, différentes et pourtant si semblables va leur permettre de se réparer, l'une et l'autre.

À travers le récit des souvenirs de Jean et de sa façon de vivre son quotidien pour survivre à un traumatisme et la vie actuelle de Kate et ses ressentis, John Burnside arrête le temps, nous permet de nous poser, de reprendre notre souffle, de nous attabler avec ces deux femmes autour d'un thé et de beignets aux pommes. Parce que la vie, le bonheur après lequel nous courons tous est là dans les gestes quotidiens et répétés : couper le bois, faire un gâteau, regarder la nature, le ciel et écouter.

Écouter les histoires des autres et ne plus s'en raconter. Écouter la vérité de l'autre qui n'est peut être pas la réalité mais la sienne avant de devenir un secret. Écouter et ne pas entendre simplement.

Se régénérer au contact d'une amitié sincère, authentique sans jugement, en prenant le temps.

Vous connaissez le bruit que fait le dégel ?

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Après une énième gueule de bois Kate déambule dans un quartier pavillonnaire, elle est en quête d'histoire pour d'éventuelles scénarios, un travail que son amant-ami de beuverie Laurits lui a confié
Kate n'est pas à l'aise avec les gens, pas facile de faire la démarche et d'être à l'écoute
Après avoir essuyé des refus et trouvé des portes closes Kate est sur le point de faire demi-tour quand au détour d'un regard elle découvre une maison non répertoriée dans le plan du quartier
Les lendemains de cuites sont toujours difficiles, Kate n'y échappe pas, sa migraine, la chaleur du jour, cette maison qui semble venir de nulle part, mirage...
" le bruit du dégel" de John Burnside est un roman sur la détresse, la tristesse et la reconstruction La rencontre de Kate l'étudiante en rupture de banc et de Jean la vieille dame va interrompre le lent processus de destruction, ranger les fantômes au placard et découvrir un pan de l'histoire américaine grace aux histoires de Jean
Après l'embâcle, la glace se brise, c'est la débâcle, le bruit du dégel.
Une belle histoire de rencontre entre deux générations en manques de liens.
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" - Vous êtes végétarienne ?

- Depuis trente ans, dit-elle. Pas à cause de l'abattage, comprenez bien. On tue à longueur de temps. On tue pour produire de l'électricité. Chaque route qu'on aménage est une vraie piste de mort. Je ne peux rien contre ça, en revanche je n'ai aucun envie de collaborer avec la nébuleuse de l'agriculture industrielle.(...) "



C'est peut-être l'échange qui sous tend tout le livre, enfin à mes yeux...

Un livre est comme une partition : les notes sont écrites mais chaque interprète, chaque lecteur jouera ou lira selon sa propre personnalité, le tempo de sa vie, le phrasé de ses refus. C'est tout l'art de l'écrivain de faire que d'un récit surgissent plusieurs histoires qui parleront à ceux qui lisent.



Qu'est-ce qui pousse Jean, cette femme âgée et solitaire, à accueillir spontanément celle qui vient l'interroger pour une hypothétique enquête ? Est-ce une reconnaissance d'un moment, d'un être, qui sont tous deux synonymes de transmission ? Comme si celle qui se présentait à sa porte était  "l'attendue"…

Qu'est qui entraîne Kate à franchir le portillon d'une maison qui n'était même pas répertoriée sur le liste de son enquête ? La ressemblance de la maison et de la nature qui l'environne avec le lieu de son enfance et par là même, l'évocation de ce père qu'elle vient de perdre et dont elle ne parvient pas à se consoler de l'absence ? Ce chagrin qui la fait trouver dans l'alcool la force de continuer sans trop avoir à se battre contre les pensées et les regrets qui l'habitent .

Elles vont donc échanger : le fardeau d'un chagrin dont il faut comprendre qu'il est le terreau d'un avenir contre le poids de souvenirs qui sont autant d'enseignements pour appréhender la vie du pays, les engagements, les choix, les refus de chacun, la trame d'une vie.

Si la mort est le ciment de nos routes de vie, sa soeur, la violence est le pavé de nos existences.
Jean va évoquer sa vie, sa famille, ses rencontres : chaque personnage est le symbole d'une période de l'Histoire Humaine des Etats-Unis : Droits Civiques, Guerre du Vietnam, Fat Man et Little Boy, Black Panthers, non -violence, mouvements underground, pacifistes, désertion, trahison…
En faisant défiler les années, Jean expose ses engagements, ses choix, ses refus et ce sont eux les plus importants.
Ne pas écouter tout ce qui est dit par les instances dirigeantes, ne pas croire que la vérité est toujours du côté de ceux qui gouvernent, refuser d'acquiescer à tout et de là, choisir d'avoir une vie en adéquation avec ses principes même si elle est une vie en marge, avec la solitude pour compagne, avec la fuite pour raison d'être, avec la clandestinité pour quotidien.
Choisir qui on aime, même en affrontant une société, être sincère et fidèle à ses aspirations, aux promesses qu'on a faites...
Essayer d'éloigner cette violence qui fait partie de nous, essayer de comprendre l'autre avant de le juger, accueillir celui qui souffre et qui a besoin d'aide en l'occurrence Kate, protéger ceux dont on partage les idéaux même si leur absence en est la condition.
Prendre conscience que cette violence surgira dans l'existence comme une évidence, comme une circonstance qu'on ne pourra éviter...



Livre magnifique, vous l'aurez compris, et encore j'aimerais trouver d'autres mots pour le décrire tant il comptera dans mes lectures.
Une écriture envoûtante, une construction habile pour faire qu'on ne peut le quitter.
Un décor de scènes de films courts-métrages, la référence à nombres de films de grands réalisateurs des années 40-60- Orson Wells, Alfred Hitchcock...- l'évocation de poètes américains – Robert Frost, Marianne Moore… - et les citations des textes d'Emily Dickinson qui sont le refrain de ce récit font de ce livre une fabuleuse découverte comme on a le bonheur d'en faire dans une vie de lecteur.


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"Personne ne devrait avoir honte de ce qui est nécessaire. Un père. Une mère. Un amant ou une amante. Une caresse, un mot, un corps. du reste, longtemps, j'ai en effet regretté, allongée dans mon lit, bien éveillée, qu'il n'y ait pas quelqu'un à mes côtés. Quelqu'un à toucher. Si j'ai appris une chose, après le départ De Lee, ce fut à quel point il est important d'avoir quelqu'un qu'on peut toucher. Quelqu'un qui nous touche".

C'est ainsi que Jean, vieille dame solitaire, s'adresse à Kate, jeune étudiante en cinéma paumée qui noie le deuil de son père dans l'alcool, la drogue et l'ennui.

Elles se sont rencontrées un jour que Kate errait au bout d'un quartier résidentiel désert, à la recherche de bonnes âmes qui accepteraient de répondre à son "enquête", menée en vue du vague projet cinématographique de son petit ami. Qu'est-ce qui l'a poussée à frapper à la porte de Jean, qu'est-ce qui a poussé Jean à lui proposer un marché : lui raconter des histoires en échange de sa sobriété ?

On ne l'apprendra qu'à la toute fin de ces 360 pages, d'une beauté et d'une tristesse qui vous serrent le coeur.

Si Jean est solitaire, d'une solitude désormais choisie pour ne rien devoir concéder de sa liberté ("...j'eus la certitude qu'elle était parfaitement seule au monde, et qu'elle se plaisait ainsi..."), Kate, bien qu'en couple, semble tout aussi seule au monde, avec la différence qu'elle en est profondément malheureuse, perdue entre la nostalgie et les regrets.

Le marché est conclu, et respecté : Kate arrête de boire, et Jean, au travers de récits qui la concernent elle, son frère, ses neveu et nièce, son associée, tire le portrait d'un rêve américain désenchanté, où l'idéalisme et le patriotisme se sont fracassés contre le pragmatisme de la realpolitik. Toutes les guerres y passent, mondiales ou internes : la Deuxième, la froide, la Corée, le Vietnam, les luttes pour les droits civiques, les Black Panthers et le Weather Underground.

Au rythme de la préparation du thé et des beignets aux pommes, Jean explique les choix de vie et les engagements des uns et des autres, et Kate écoute, en se demandant en arrière-plan pourquoi Jean l'a choisie comme confidente, elle dont la vie est à la dérive, dépourvue de sens, qui n'a fait d'autre choix que celui de ne pas vraiment en faire.

Au fil de ces histoires, le temps s'arrête : Jean retourne dans le passé pendant que Kate met le chaos de sa vie sur pause. Raconter ces histoires, vraies ou fausses, les transmettre comme ce qu'on a de plus précieux, se libérer enfin des secrets qu'elles renferment. Les écouter, vraies ou fausses, pour s'en nourrir, se guider, se réchauffer, soigner ses blessures, revivre malgré les cicatrices.

Pour le lecteur aussi, le temps s'arrête : on respire, on lâche prise, on se retrouve un peu en Jean ou Kate, on prend un thé et un cookie, on s'en réconforte, on oublie le monde réel, puis la dernière page tournée on y revient, avec l'espoir que la réalité soit à la hauteur de la fiction, avec l'espoir de connaître un jour une telle amitié inconditionnelle, de trouver un tel baume qui apaiserait toutes les blessures.

"Le bruit du dégel" est un roman magnifique, doux et triste. Sa trame paraît banale, pourtant les personnages sont complexes, tous attachants. C'est bien plus qu'une histoire d'amitié, il y est question de transmission, d'histoire des USA, de loyauté, de sincérité, de choix et d'engagements, de solitude et de carapaces de protection.

D'ailleurs, le bruit du dégel, de la glace qui craque, ne serait-il pas le même que celui d'un coeur qui s'ouvre et fend l'armure ?

En partenariat avec les Editions Métailié.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Ce que j'ai ressenti:

*Etre sauvée par des histoires…
Kate, jeune femme en pleine étude cinéaste, est en souffrance, perdue dans un brouillard alcoolisé, à la dérive même de sa propre vie…Et un jour, elle rencontre Jean Culver une vielle dame, un peu singulière….Dans un échange implicite, elles décident de se voir plus régulièrement. L'une et l'autre, se sauvant grâce à leurs histoires et une bonne dose de chaleur…Que c'est joli de voir naître une amitié aussi désintéressée avec ces deux femmes si solitaires…

John Burnside a un pouvoir magique: c'est un conteur hors pair, il nous raconte la vie dans toutes ses contradictions, sa beauté et ses horreurs, avec une pointe de philosophie positive…Toute en quiétude, et autour de boissons chaudes réconfortantes, il nous crée une atmosphère suave où deux femmes, de générations et destins différents, se lancent à l'assaut de leurs souvenirs…C'est d'une douceur exquise d'avoir à contempler un peu de ce temps suspendu, et apprécier leurs échanges faits de tendresse et d'empathie.

« Il me semblait comprendre. Premier et second amours. Et derniers amours, sans espoir. Tout ça, c'était de l'amour en fin de compte. »

*…Dans les strates de souvenirs…

On traverse par les sillons de la mémoire de Jean, tout un pan d'Histoire américaine où la guerre et ses aléas ont fait des ravages, tandis que dans ceux de Kate, on frôle toutes les inquiétudes de la jeune génération, complètement anéantie d'aspirations…Un tissage de liens et d'expériences personnelles qui mêlent Passé et Présent, chacune devenant un réceptacle d'émotions vives, mais dans leur entente tacite, toujours cet élan commun, d'espoir, ce rêve de futur meilleur…Hantées toutes deux, par des fantômes, elles vont danser, rire, pleurer, partager autour de ses restes de peines dans une ambiance cocooning tout en savourant des douceurs sucrées. Les résidus de ses douleurs, en ont fait des femmes fortes mais fragiles, solitaires mais aimantes, merveilleuses mais écorchées à jamais…

« Les seuls fantômes qui reviennent hanter leur ancien monde sont les esquintés et les malfaisants. »

*…Par une force tranquille…

John Burnside a une plume sensible et poétique, où l'on ressent une sagesse apaisante. Il a réussi à me captiver dans toutes les nuances de calme et d'ondes de bonheur à saisir, avant l'inévitable… Il se dégage comme une force tranquille dans ce roman, de se recentrer sur l'essentiel pour mieux apprécier, dans un silence, le bruit du dégel et les plaisirs simples de la vie. En somme, juste se poser, écouter, apprendre des anciens, boire un thé chaud, Faire des beignets et fendre du bois, comme ligne de conduite. J'ai adoré cette lecture parce qu'elle se joue du temps, de nos tourments, de nos peurs enfouies, alors qu'il est si facile de se faire chauffer un peu d'eau, y jeter un sachet d'herbes aromatiques et de lire, un bon livre…

Un bon livre comme, le bruit du dégel de John Burnside, fraîchement sorti pour la rentrée littéraire 2018…



« Quand on entrevoit l'ailleurs, même brièvement, personne ne pourrait nous tenir rigueur de penser que le bonheur et le temps sont une seule et même chose. »

Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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critiques presse (1)
Liberation
17 septembre 2018
Comme toujours chez John Burnside, c’est le récit d’une violence qui devient paisible, d’«une lenteur gracieuse».
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Elle disait toujours que le vrai problème avec les gens, c'était qu'ils pensaient que tout le monde voulait être riche comme eux. Ils n'arrivaient pas à comprendre que certaines personnes puissent véritablement rechercher autre chose, par exemple la paix, ou la justice. Une réelle égalité. De l'eau potable partout, pas seulement dans la suite de luxe du dernier étage. Elle disait qu'elle avait envie de leur crier : je ne veux pas de votre richesse. Votre richesse est pathologique. C'est juste un signe de plus que vous n'avez pas... Pas de coeur.
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C'était quelqu'un qui avait fait la paix avec le monde selon ses propres termes, quelqu'un qui avait cessé de se préoccuper des détails accessoires pour se concentrer sur l'essentiel. Je n'avais pas pour autant la moindre idée de ce que pouvait être l'essentiel pour une vieille femme vivant seule dans les bois. Car en montant les marches de la véranda et en entrant dans les calme absolu de la maison, j'eus la certitude qu'elle était parfaitement seule au monde, et qu'elle se plaisait ainsi.
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Nous n'étions pas de ceux qui étaient sortis ce soir-là en quête d'"une relation". Pour nous, le mot dénotait une malhonnêteté affective que nous ne pouvions que refuser - or il n'existait vraiment pas d'alternative. Tout ce que nous pouvions ressentir, penser ou dire en pareille situation avait déjà été scénarisé et diffusé à la télévision. Il n'y avait plus rien à dire. Tout ce qui restait , c'était la qualité de nos refus.
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Après l’enterrement, je continuai à penser qu’il allait revenir. Non pas vivant, comme Lazare, mais en tant que fantôme […]. Mon fantôme à moi ; ma hantise secrète. Je n’aurais pas besoin de le voir. […] J’avais seulement besoin de sentir qu’il était là. Une présence et, de temps à autre, une voix. Ou peut-être rien de plus qu’une irrégularité infime, discutable même, dans l’étoffe naturelle des choses. […] Je n’avais pas besoin de preuve de vie, juste du miroitement d’un après, quand il se serait retourné pour regarder, rien qu’un instant, avant de s’engager dans ce qui allait venir. (p. 24)
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Il ne comprenait pas comment les gens pouvaient vivre des vies à ce point détachées du monde qui les entourait, des bois, des chants d'oiseaux, de l'odeur de la rivière une nuit au printemps.
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Videos de John Burnside (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Burnside
INTRODUCTION : « […] Forte d'une longue expérience conradienne, la Grande-Bretagne d'aujourd'hui emporte sur ses ponts et passerelles une multiplicité d'ethnies et de communautés de toute allégeance, sans renier pour autant la fermeté monarchique de son cap, la démocratie relative de se hiérarchie, la plasticité absolue de sa langue maritime. Comme elle nous le laisse supposer, il semble qu'elle essaie de tenir pour elle-même la difficile synthèse entre accepter le changement à doses progressives tout en s'ouvrant à la complexité de la grande famille humaine, sans cesser d'explorer par le poème l'énigme de notre présence dans l'Univers. » (Jacques Darras.)
CHAPITRES : 0:00 - Titre
0:06 - Jeffrey Wainwright 1:04 - Wendy Cope 1:51 - Robert Minhinnick 4:01 - John Burnside
5:40 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : L'île rebelle, anthologie de poésie britannique au tournant du XXIe siècle, choix de Martine de Clercq, préface de Jacques Darras, traduction de Martine de Clercq et Jacques Darras, Paris, Gallimard, 2022.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Jeffrey Wainwright : http://2.bp.blogspot.com/-N3JM6jtiDBQ/Tp2dLBrdXCI/AAAAAAAAADw/Ta4zoWOxB4Y/s1600/Cathedral+Poetry+Prize+2+-+Credit+Jon+Atkin.jpg Wendy Cope : https://www.thetimes.co.uk/article/birthdays-today-wendy-cope-px5pjt2nm83 Robert Minhinnick : http://3.bp.blogspot.com/-0coN533NnoQ/U_3MYYOxKxI/AAAAAAAACgk/MkiWuXJpkuQ/s1600/JM140725_Porthcawl_198.jpg John Burnside : https://www.the-tls.co.uk/articles/the-music-of-time-john-burnside-book-review-marjorie-perloff/
BANDE SONORE ORIGINALE : Scott Buckley - A Kind Of Hope A Kind Of Hope by Scott Buckley is licensed under an Attribution 4.0 International (CC BY 4.0) license. https://www.free-stock-music.com/scott-buckley-a-kind-of-hope.html
SOUTENIR « LE VEILLEUR DES LIVRES » : https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=W2WVWAMNPGV4E
CONTENU SUGGÉRÉ : #4 : https://youtu.be/lx1XBpgpQtY #2 : https://youtu.be/ICSodYrx4VU #1 : https://youtu.be/8jOkSUGjndA https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rtiqkMjM0D1L-33¤££¤56De Martine de Clercq58¤££¤ https://youtu.be/uyu5YAAkVqw https://youtu.be/1nl¤££¤50Jeffrey Wainwright55¤££¤ https://youtu.be/0_7B4skPN8g https://youtu.be/i3cPIcz3fuY
#JacquesDarras #LÎleRebelle #PoésieAnglaise
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