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EAN : 9782748176148
250 pages
Manuscrit (07/07/2006)
4.17/5   3 notes
Résumé :
Ne cherchez pas le califat d'Hélios, interdit aux non-bédouins, sur votre mappemonde ? Il se situe dans un lieu où la géopolitique évolue plus vite que la cartographie. Au siècle dernier, au tout début des nineties, Jerry Palmer, businessman américain, et moi-même, Français, l'avions découvert par hasard en plein désert. Nous y fîmes fortune, et y trouvâmes l'infortune. Nous y découvrîmes le rêve, la passion , nous y rencontrâmes le vice et la vertu. Nous vécûmes, à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Quelques appréciations d'éditeurs sur ce roman :

… cet ouvrage ne manque pas de verve et de drôlerie… ;

… l'histoire ne manque pas de charme… ;

… le Califat d'Hélios est un roman aux qualités évidentes tant sur le plan du style que sur la manière de développer le récit… ;

… il fait preuve d'une voix originale et d'un joli érotisme… ;


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A ne pas manquer. Tribulation fantastique entre rêve et imaginaire.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
pages 65-66

J'en avais déjà le cœur tout retourné…

En un rien de temps, guidés par Bahira, étions, Aoud et moi, devant le Bédouin en question.

La jeune femme ne s'était pas trompée ; Jerry avait bel et bien payé son quadrupède à la bosse rebondie ; et en dollars !

Point de dinars, riyals, dirhams ou livres ; toutes, monnaies des sables ; mais des dollars ! Évidemment, dans cette région, les dollars coulaient à flots, autant que l'or noir, mais les Bédouins préféraient toujours la valeur marchande de leurs monnaies traditionnelles.

D'où provenaient les billets verts, puisque j'avais moi-même pris la peine d'explorer le bagage de Jerry ; et n'y avais trouvé que des choses ordinaires, pas même d'argent !

Si dorénavant le problème du négociant était réglé, il fallait au plus vite mettre la main sur la personne à qui l'on aurait pu dérober un chameau, en contre-valeur s'entend ; et avant qu'elle n'allât se plaindre aux autorités. Car il serait alors trop tard ! Et le voleur pris sur le fait ne pourrait être jugé que selon les lois en vigueur dans le pays ; et elles étaient terribles !

Enfin parut le fauteur de troubles, et son mammifère au sourire narquois.

— Où as-tu pris l'argent pour acheter cet animal ? criai-je d'emblée d'un ton suffisamment courroucé pour que, tel un enfant soudain inquiet, Jerry reconnût sa faute.

Pendant que de mes invectives je le poursuivais, la bête était venue me lécher l'oreille comme pour me dire : " lâche-nous les babouches ! ".

Jerry paraissait gêné. J'avais déjà compris qu'il n'oserait avouer son forfait devant tout le monde. Je l'entraînai à l'écart. Ce qu'il me montra me subjugua. Alors que nous avions gagné un endroit discret, il leva son pied droit, faisant apparaître la semelle de son soulier, passa l'index de sa main droite sur une marque secrète, quelque part sur la chaussure. Et comme par mimétisme dans cet Orient magique, s'ouvrit la caverne d'Ali Baba.

Ebaubi, j'écarquillai les yeux. Là, dans ce pays où la flore était réduite à sa plus simple expression, Jerry crapahutait sur un océan de verdure.
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mais rien ne se passa ; qu’un long discours en arabe auquel, forcément, je ne compris rien.
Et quand la chose cessa enfin, j’eus un profond soupir de soulagement. Décidément, on avait toujours besoin d’un authentique secours féminin.

*

Ce jour-là, et pour la première fois de ma vie, je passai ma nuit dans une geôle. Bahira n’avait pas été garce… à peine femme…
Séance tenante, l’on m’arrêta, me mit les fers, me conduisit dans un trou à rats !
Et ses yeux maquillés, d’habitude si grands, si bons, n’exprimaient plus rien ; des yeux vides et lointains, si différents du regard que j’avais jusqu’à présent connu.
Bien plus tard, l’on vint me chercher pour me soumettre à la question. Rituel insensé, rappelant des époques qu’on aimerait à jamais révolues.
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mais rien ne se passa ; qu’un long discours en arabe auquel, forcément, je ne compris rien.
Et quand la chose cessa enfin, j’eus un profond soupir de soulagement. Décidément, on avait toujours besoin d’un authentique secours féminin.

*

Ce jour-là, et pour la première fois de ma vie, je passai ma nuit dans une geôle. Bahira n’avait pas été garce… à peine femme…
Séance tenante, l’on m’arrêta, me mit les fers, me conduisit dans un trou à rats !
Et ses yeux maquillés, d’habitude si grands, si bons, n’exprimaient plus rien ; des yeux vides et lointains, si différents du regard que j’avais jusqu’à présent connu.
Bien plus tard, l’on vint me chercher pour me soumettre à la question. Rituel insensé, rappelant des époques qu’on aimerait à jamais révolues.
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