Le cerveau, la machine et l'humain

Le cerveau est l'organe le plus complexe du corps humain. Son étude biologique, physiologique, philosophique, s'est déployée depuis le XVIIe siècle et l'essor des dissections. Les performances des techniques (électroencéphalogramme, imagerie cérébrale) ont révolutionnées les connaissances médicales. le cadre de son exploration a éclaté dans d'autres domaines comme la psychologie, la sociologie, la culture. le cerveau a des limites physiques et physiologiques mais son influence s'exerce sur la nature grâce à ses cinq sens (la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher, le goût), aux sensations et aux émotions. Les philosophes ont beaucoup spéculé sur le siège de la pensée jusqu'aux psychologues, psychiatres. Diderot représente la conscience comme une araignée placée au centre de sa toile constituée d'un entrelacs de fils (nerfs). le cerveau est un système ouvert qui communique avec son environnement.
Ces tous ses champs de recherches qu'a essayé d'aborder l'auteur avec plus ou moins de succès. Cependant, les innovations et les thérapies géniques nécessitent de s'interroger sur une éthique. L'auteur est allé très loin puisqu'il examiné la neurothéologie. C'est là qu'il m'a perdue. Auparavant, l'auteur fait intervenir le constructivisme associé à la culture et à l'éducation pour façonner l'homme moderne. Comprendre l'origine et la nature de la conscience est le grand défi actuel.
C'est un essai intéressant mais un peu fourre-tout. En fin d'ouvrage, des notes et des références bibliographiques permettrons aux lecteurs de creuser la question.

L'auteur a beaucoup d'érudition, mais aussi beaucoup d'ambition, compte tenu de la complexité extrême de son sujet, le cerveau, et du nombre des disciplines entre lesquelles il entend jeter des passerelles. Evidemment, pareille entreprise en 195 pages oblige à un survol.
Au total, un patchwork de style journalistique dans lequel brillent quelques idées qu'on aimerait voir approfondir, et même parfois simplement clarifiées, tandis que les considérations historiques seraient allégées et les redites moins nombreuses.
La lecture terminée, restent, pour approfondir, les notes de l'auteur qui, renvoyées en fin d'ouvrage, tiennent lieu de bibliographie.