Le charmeur de rats

Retour obligatoire en Tsvetaeva, mais dans un lyrisme qui retient – en français tout au moins, Luba Jurgenson me l'eut mieux rendu sans doute – en dessous la beauté de le ciel brûle, et qui semble pauvre : le charmeur de rats, 1925, où elle n'atteint plus, exilée maintenant géographique, la force étrange de ses poèmes de jeunesse. « J'ai beau m'acharner, je n'arrive à rien jouer d'autre que la gamme », avoue-t-elle dans ce texte ahanné ; « Tiens-toi loin de ces vanités boutonnières, Muse ! » ajoute-t-elle déjà. Reste la révolutionnaire de tout un social de convenance, d'une vie de saindoux qu'il faut incendier. En résistant aux rats du stalinisme, qui affament ; mais « le savon atterrit dans la soupe ».
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