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EAN : 9782809814262
330 pages
L'Archipel (19/03/2014)
3.91/5   175 notes
Résumé :
Alexander Zorbach, reporter dans un grand quotidien berlinois, a temporairement permis de mettre un terme aux agissements du tristement célèbre Voleur de regards, un psychopathe ayant assassiné de manière bestiale quatre femmes et trois enfants – à qui il avait chacun prélevé un œil – et à sauver in extremis deux futures victimes.
Mais le journaliste a dû pour cela payer le prix fort. Pendant qu’il libérait la fillette et le garçonnet d’une cage d’ascenseur, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (48) Voir plus Ajouter une critique
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Le monde tel qu'il est décrit dans le chasseur de regards donne envie de fermer les yeux pour ne plus rien voir du tout...

Mais ce n'est plus possible pour certaines victimes du psychopathe qui lui a donné son titre, puisqu'il leur a coupé les paupières, les obligeant à garder les yeux ouverts en permanence, et accessoirement de fait à souffrir en permanence. La police n'ayant pas d'éléments pour avancer dans son enquête précédente sur le Voleur de regards et l'enlèvement du fils de Zorbach, elle se concentre sur cette nouvelle affaire et demande à la médium aveugle Alina d'intervenir sur le suspect. Ce qui déclenche découvertes, catastrophes, souffrances, guérisons et rebondissements, jusqu'aux révélations finales.

Voilà à mon sens l'essentiel de ce roman, violent, plein d'actions et de suspense, très sombre, pas forcément très crédible ni très juste en termes de psychologie des personnages, mais assurément captivant. Un polar de bonne facture, en somme; rien de plus et rien de moins.

Lu en VO allemande, challenge PAL
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"Le chasseur de regards" est la suite du "voleur de regards" et cette suite est dans la lignée du premier: un très bon roman. Tout y est une fois de plus. Je dirai même que le suspense et les fausses pistes y sont encore plus sasisissants.
Jusque la toute fin, le mystère est préservé. Chaque révélation m'a faite dire ça y est je sais et au chapitre suivant, je tombais de mon échelle.

Un excellentissime roman policier que je ne saurai que conseiller aux amateurs du genre. Et je sais qu'ils sont nombreux, quant à moi j'ai découvert avec ces deux tomes un auteur que j'apprécie beaucoup et avec lequel je ferai volontiers d'autres voyages aux confins de la folie.

Lien : http://livresque78.over-blog..
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"Le chasseur de regards" est la suite des aventures du journaliste berlinois Alexander Zorbach, et même si l'auteur signale en prologue qu'elle peut se lire indépendamment, je conseille à tout lecteur intéressé de commencer par le premier opus "Le voleur de regards", s'il veut pleinement profiter de la perversité du scénario.

Alors que le chasseur de regards, un serial-killer spécialiste des enlèvements d'enfants dont il énuclée l'oeil gauche avant d'en abandonner le cadavre, semble être identifié, Zorbach est toujours à la recherche de son fils qu'il a kidnappé. Pendant ce temps, la police aidée d'Alina, la physiothérapeute médium déjà rencontrée dans le premier tome, tente de prouver que Suker, un célèbre chirurgien ophtalmologue, est bien le psychopathe qui viole et torture des femmes en les laissant gravement mutilées aux yeux. Les deux hommes sont-ils complices ? La vie de Zorbach et d'Alina va être mise en péril, volontairement pour l'un qui n'a plus rien à perdre et bien malgré elle pour l'autre, qui est handicapée par sa cécité.

Troisième roman de Fitzek à mon actif et même ressenti, je ne parviens pas à rester concentrée au cours de ma lecture et à la fin, je suis toujours obligée de relire quelques pages par ci, par là pour saisir toutes les astuces du dénouement. le scénario de ce thriller psychologique est une fois de plus très tortueux, deux affaires s'entremêlent et alternent au fil des chapitres. Zorbach est lui-même narrateur de son histoire alors que le reste est écrit à la troisième personne. Je trouve que cela donne un ensemble quelque peu brouillon. On pourrait lui reprocher également quelques similitudes avec le premier tome, déjà pour le titre on aurait pu mieux faire, on a une fois de plus à faire avec un tueur vengeur qui a presque de bonnes raisons d'agir ainsi et enfin on est face à une police totalement dépassée. Malgré tout, avec de nombreux rebondissements, une écriture efficace, des chapitres courts, une fin inattendue, le suspense reste au rendez-vous. Il est très facile de s'attacher à Alina qui se retrouve victime sans le vouloir mais qui garde une volonté de fer pour s'en sortir malgré son handicap.
En résumé, une lecture mitigée à laquelle j'accorde un 12/20.
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Dernière lecture de ma PAL spéciale Fitzek, « le chasseur de regards » m'effrayait un peu car, lorsque je l'ai acheté, j'ignorais qu'il s'agissait d'un second tome. En effet, il s'agit de la suite de « le voleur de regards » mettant en scène Alexander Zorbach et Alina, une physiothérapeute aveugle et médium. Je me suis longuement demandé s'il était nécessaire ou non d'avoir lu le premier opus. Or, avant de faire commencer le roman, l'auteur a expliqué sur plusieurs pages que ce n'était pas obligatoire. L'histoire pouvait se lire et se comprendre indépendamment. Néanmoins, il a ajouté que, si l'on comptait un jour lire « le voleur de regards », le plaisir de lecture serait moindre, car on allait nécessairement connaître certaines informations, comme l'identité du coupable ! J'ai donc essayé de m'y plonger… mais ce fut très difficile. Il m'a fallu entre 150 et 200 pages, soit presque la moitié du livre, pour ne plus me perdre parmi la foule de personnages. Il y a beaucoup de noms à retenir : les deux héros, leurs nombreux collègues, les deux tueurs violeurs psychopathes, les témoins, les personnages secondaires, … Honnêtement, cela faisait beaucoup d'un coup ! Ajoutons à cela le fait que l'on est directement dans l'action avec un Alexander qui a le choix entre laisser son fils séquestré mourir ou se faire sauter la cervelle ! le lecteur doit faire un petit effort pour directement intégrer un maximum d'informations, tout en n'étant pas trop perdu par tous les rebondissements. Honnêtement, cela n'a pas été très évident. C'est pourquoi, à l'inverse de l'auteur, je vous conseille de lire un tome après l'autre au lieu de commencer directement le deuxième. Je pense qu'ainsi, vous aurez moins besoin de ce temps d'adaptation et pourrez davantage profiter de cette plongée dans l'horreur.

Si vous avez lu le résumé, vous aurez compris que l'enquête est très sombre. Il est question de femmes violées, de leur progéniture enlevée, de violeur qui arrache les paupières de ses victimes, etc. le duo de tueurs en série sont violents, retors, inquiétants et redoutables… Et encore dans la nature ! La pauvre Alina va d'ailleurs en faire les frais… Il y a deux intrigues à suivre en parallèle : celle d'Alexander qui traque le voleur de regards qui a kidnappé son fil Julian et Alina qui va tout faire pour échapper à l'« ophtalmologue »… Certains passages sont difficiles, mais j'ai trouvé que c'était assez soft par rapport au dernier Claire FavanLes Cicatrices ») ou « Les Morsures de l'ombre » de Karine Giebel que j'ai lus. À moins que cela reste une impression… ? Pour moi, les scènes d'horreur sont assez peu décrites et on est plus sur des personnages épouvantés par la situation qu'à des scènes de torture ou de viol vous donnant la nausée. Ce que traverse Alexander aurait pu me toucher néanmoins, j'ai trouvé son tempérament pas assez travaillé et certains chapitres inconcevables. Blessé, il finit par miraculeusement bien se remettre pour le besoin de l'intrigue. J'ai trouvé cela peu crédible. J'ai eu l'impression d'avoir affaire à un Jack Bauer (24H Chrono) allemand, apte à se taper un sprint avez toutes ses capacités mentales malgré le fait d'avoir frôlé la mort et d'avoir le corps en charpie ! Ce manque de réalisme a fait que je n'ai pas ressenti quoi que ce soit à son égard. À l'inverse, j'ai eu de la compassion pour Alina qui, malgré son handicap, est restée une battante. Ce qu'elle va vivre et cette sinistre promesse de potentiellement retrouver la vue grâce à une victime m'ont bouleversée. J'ai estimé le travail autour de sa psychologie plus important que pour le personnage principal de cette saga.

Comme toujours avec Fitzek, le rythme est soutenu et garde le lecteur en haleine. On ne souffre pas de temps mort, puisque l'on oscille entre révélation et action. de plus, le dénouement m'a séduite. Non pas qu'il soit inattendu (certains indices sautent aux yeux), mais c'est surtout la crédibilité de la fin qui m'a conquise. Toute cette affaire laisse forcément des traces… Et pas uniquement physiques ! Je n'en dis pas plus, mais sachez que c'est vraiment le dénouement ainsi que tous les passages avec Alina qui ont su me captiver. Pour le moment, ma découverte de cet auteur s'arrête-là, mais je pense craquer pour certains titres plus tard.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Rendez-vous chez l'ophtalmo
Obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologiste est souvent synonyme de parcours du combattant… Mais quelques fois, c'est lui qui prend les devants et … vous kidnappe pour vous opérer… avec ou sans anesthésie, ça dépend… Enfin, rassurez-vous, ceci se déroule dans l'imagination de Sebastian Fitzek !
Le Chasseur de Regards s'ouvre quasiment là où le Voleur de Regards s'était achevé (d'où l'intérêt de les lire dans l'ordre !). Alexander Zorbach est mort. Officiellement. En réalité il a survécu miraculeusement à un suicide manqué mais c'est un homme brisé : seule la perspective de retrouver le monstre qui l'a dépouillé de toute humanité le rattache encore à la vie. Quant à Alina, la police lui demande « d'examiner » un homme suspecté d'avoir enlevé cinq femmes, de les avoir atrocement torturées et violées : relâchées, trois se sont suicidées, la quatrième est encore en vie mais totalement traumatisée, elle ne peut témoigner … Quant à la cinquième, elle est introuvable. La police compte sur le don d'Alina pour confondre Zarin Sucker. Sauf que Sucker est un ophtalmologiste de renom, et qu'il fait une proposition à Alina : il peut l'opérer et lui faire recouvrer la vue. S'il est libéré bien entendu.
Je n'en dis pas plus sur l'intrigue machiavélique et passionnante qu'il serait vraiment dommage de dévoiler.
Sebastian Fitzek reprend le même procédé d'écriture que dans le précédent volet et alterne les voix de ses personnages pour raconter l'histoire, et cette fois, c'est Alina qui a le premier rôle. D'une noirceur totale avec certaines scènes à la limite du supportable mais qui sont parfaitement justifiées par l'intrigue, c'est un thriller addictif sans temps mort.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Son chirurgien avait derrière lui des milliers d'interventions de routine de ce genre et il n'y eut d'ailleurs pas de complication notable dans son cas. Au moins pour ce qui concernait l'enlèvement du kyste.
Tout se déroula comme lors d'innombrables opérations antérieures. Avec une petite différence : Lara Weitzmann n'avait pas perdu connaissance. On ignore à ce jour si le narcotique avait été mal dosé ou bien si elle était porteuse d'une anomalie rare provoquant une absence de réaction à l'anesthésie. Les médicaments avaient seulement paralysé les facultés motrices. Lara était éveillée mais dans l'incapacité de se faire comprendre, de montrer qu'elle sentait tout : le scalpel ouvrant sa paroi abdominale, les pinces introduites dans son corps pour maintenir la plaie ouverte et les points de suture au bout d'une petite heure. Elle aurait voulu hurler sa douleur à la face des médecins et des infirmières qui, durant l'intervention, avaient parlé de la difficulté à trouver dans Berlin un jardin d'enfants où il n'y eût pas d'étrangers. En vain. Personne ne pouvait entendre ses cris, qui ne sortaient pas de sa bouche mais résonnaient aujourd'hui encore en elle.
"État d'éveil indésirable". Les patients qui s'éveillent en cours d'opération avec une totale conscience de la douleur et qui ne peuvent le signaler.
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C'était au mieux un cri, mais un cri difficilement attribuable à une créature vivante.
Le couinement entrecoupé de râles commençait dans les suraigus, dans des fréquences dépassant de peu le seuil de perception. Au bout de quelques secondes, il se mit à descendre une gamme qui n'avait rien d'harmonieux. A chaque degré, le hurlement animal devenait plus profond et plus intense, jusqu'au moment où, parvenu tout au bas de l'échelle, il enfla jusqu'à se transformer en un cri primal paraissant nourri des cauchemars les plus terrifiants. Quand il se mua en un crissement strident et continu, Alina se rendit compte qu'une femme était en proie aux pires supplices de son existence.
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Quelqu'un a dit un jour que l'essence même de la maladie mentale résidait dans sa négation. Plus un patient est malade, plus il le conteste. A prendre cet adage à la lettre, j'étais, d'un point de vue psychique, en parfaite santé. Je savais que quelque chose n'allait pas chez moi, ce qui, étant donné que j'étais assis dans un fauteuil roulant, le regard vide et muet, bavant à longueur de journée en écoutant des trucs déments à la radio, n'était pas un exploit en matière de diagnostic. Comme sur ma radio, plusieurs fréquences s'emmêlaient aussi dans ma tête. J'étais à peu près aussi loin de la normalité que ma mutuelle maladie qui acceptait de prendre en charge les frais entraînés par mon suicide raté.
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Je sentais qu'il avait les yeux rivés sur mon visage, un regard prêt à enregistrer toute modification de mon expression, si minime fut-elle, et, malgré mes souffrances, malgré les limites de mes facultés de perception, je remarquai qu'il se produisait effectivement un changement en moi. Depuis que Roth avait réglé la radio, j'éprouvais une sensation dont je croyais qu'elle était morte en même temps que mon désir de vivre: une sensation de crainte.
Je me mis à avoir peur et j'ignorais de quoi.
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Autrefois, elle se moquait des thrillers psychologiques que John aimait tant et dans lesquels l’auteur trouvait généralement une explication rationnelle à des horreurs apparemment incompréhensibles. Pour une raison qui m’échappe, les gens acceptent plus facilement qu’existe parmi eux un violeur d’enfants si on découvre qu’il a été victime, dans sa jeunesse, d’un événement traumatisant, plutôt que de devoir admettre que des personnages répugnants sont tout simplement mauvais de nature. On refuse l’idée que le plaisir de torturer et de tuer soit tout aussi inné chez un individu que la couleur de ses yeux ou le fait d’être droitier.
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