AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Jim Qwilleran (Le Chat qui...) tome 27 sur 29

Marie-Louise Navarro (Traducteur)
EAN : 9782264041715
224 pages
10-18 (15/09/2005)
3.16/5   63 notes
Résumé :
Dans la bonne ville de Pickax, " à six cents kilomètres au nord de partout ", célèbre cadre des aventures du chroniqueur Jim Qwilleran et de ses sagaces siamois, Koko et Yom-Yom, le mystère est de nouveau au rendez-vous.
Le club théâtral donne depuis peu De l'importance d'être constant, la pièce d'Oscar Wilde, lorsque les représentations sont brutalement interrompues par la mort d'un des membres de la troupe dans un accident de voiture. Koko ne tarde pas à y ... >Voir plus
Que lire après Le chat qui jetait des peaux de bananeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
3,16

sur 63 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
4 avis
2
3 avis
1
2 avis
CHALLENGE ATOUT PRIX 2015/2016 (9/10)

Prix Fondation 30 Millions d'amis 2005

C'est le titre original et la couverture amusante de ce livre qui ont attiré mon attention dans les rayons de la médiathèque communale. Quand la bibliothécaire m'a précisé que c'était un polar, j'ai pensé qu'il était pour moi, sans rien connaitre de l'auteure et de sa longue série des aventures du "Chat". En plus, un prix littéraire qui ira parfaitement dans mon challenge Atout Prix...

On retrouve donc ici, comme dans tous les autres romans de Lilian Jackson Braun, Jim Qwilleran, chroniqueur pour le journal de Pickax, charmante bourgade que l'auteure situe avec humour "à 600 kms au nord de partout". Riche par héritage mais philanthrope, ce journaliste ne serait rien sans la présence des deux siamois qui lui tiennent compagnie. Koko, le mâle dispose même de pouvoirs occultes qui aident son propriétaire à démêler les énigmes auxquelles il est souvent mêlé. Voilà que la petite commune mobilisée pour l’inauguration prochaine de la nouvelle librairie connait un événement dramatique : la suspension des représentations théâtrales (une pièce d'Oscar Wilde tout de même) suite au décès d'un des acteurs dans un accident de la route. Un autre membre de la troupe sème la zizanie parmi les dames (il est plutôt attiré par les femmes plus âgées) de Pickax. Tout cela sous l’œil des chats, animal emblème de la ville puisque bon nombre d'habitants en possède un.

La littérature et la gente féline sont deux sujets qui se marient bien et de nombreux d'écrivains en ont d'ailleurs tiré parti mais encore faut-il qu'il y ait une trame porteuse. Dans un polar, l'enquête aurait dû être le fil conducteur mais je la cherche encore. De dîners au restaurant en invitations, de tasses de thé en verres d'eau de Squunk, on parlote, on parlote, de tout et de rien. Une multitude de personnages, que rien ne distingue les uns des autres, paraissent sortis d'une autre époque. Le cadre, l'ambiance, les dialogues y sont tellement désuets que j'ai été étonnée d'y entendre parler de téléphones portables, objets qui prouveraient que c'est une histoire relativement actuelle. Pour sa défense, l'auteure avait 89 ans lors de l' écriture de ce roman mais tout de même, pour lui décerner un prix, il fallait vraiment que les autres nominés soient nuls ! ! !

Pour résumer, je me permettrai de reprendre intégralement la critique de zabeth55 : "bof ! ! !". Aucune envie de poursuivre les aventures du "Chat" et j'attribue un 6/20 à celle-là uniquement par amour pour nos amis à quatre pattes.

Commenter  J’apprécie          180
Alors que Koko se découvre une nouvelle passion pour les bananes, Qwill et la ville de Pickax voient l'ouverture d'une librairie et se préparent à une représentation théâtrale.

Pas grand chose à dire sur le résumé, dans cette série on suit le quotidien d'une petite ville aux habitants excentriques et il ne se passe généralement pas grand chose. Lorsque des morts suspectes ont lieu, elles sont le plus souvent en arrière-plan.

La particularité de ce tome, comme de quelques-uns des autres, c'est qu'on n'a aucune certitude en arrivant à la fin. Il n'y a pas d'enquête, seulement des indices qui se mettent en place, des suppositions qui sont faites, et un épilogue qui livre les impressions de Qwill. D'autre part, le lecteur comprend à peu près tout par lui-même, on ne peut pas dire que c'est imprévisible.

Pourtant j'apprécie toujours les tomes de cette série, c'est comme retrouver des amis qu'on n'a pas vus depuis longtemps et une ambiance cosy très agréable. La part belle est faite aux chats et aux animaux en général, à la cuisine et, surtout, aux livres. Comment pourrais-je ne pas aimer une série qui laisse autant de place à ce genre de sujets? ^^

Un bémol avec ce tome, cependant: les siamois sont assez peu présents. Mais pour le reste, comme toujours ça a été une lecture très agréable et distrayante. La série parfaite pour se vider la tête!
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          141
Je ne vais être aucunement objective, car j'adore la série des "le chat qui" ! Je les lis en ordre chronologique et celui-ci est le 27e ! J'ai bientôt fini la série et ça commence à me faire de la peine...

Les principaux protagonistes sont Jim Qwilleran, journaliste et chroniqueur du journal d'une petite ville. Ainsi que ses deux chats, Koko et Yom Yom, Koko aidant souvent Jim à "résoudre" des enquêtes !

A chaque opus, il y a un ou plusieurs morts, et je dois dire que ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus. D'ailleurs si je devais les décrire, je ne parlerais pas de la série des chats comme des polars. Tout au plus comme des enquêtes un peu façon "whodunit" mais ce ne sont même pas les thèmes principaux des romans.

Moi ce que j'aime, c'est le style de Qwilleran, et sa façon de parler, son élégance, son humour, les cabrioles de ses chats, son amitié pour Polly, la description de ses maisons au fur et à mesure des romans, et tous les personnages du petit village de Pickax.
Il y a une magnifique galerie de personnages !

Dans ce roman, on assiste à l'ouverture d'une librairie dans cette petite ville, et il y a 2 morts, une au tout début, et une à la toute fin. Et comme souvent, on apprend la résolution de celles-ci un peu rapidement à la dernière page !
Commenter  J’apprécie          40
Il me semble qu'au fil des tomes, c'est de moins en moins policier, et de plus en plus une chronique de la vie dans le comté de Moose. Assez peu de suspens ici, si l'on connait la série, on se doute assez vite de ce qui va se passer. Et de restau en petits bouffes, j'ai parfois pensé au Clan des Sept qui passent leur temps à manger !!

Mais j'ai toujours du plaisir à lire cette série, j'ai peu à peu l'impression de faire partie de cette petite communauté, et j'aime les retrouver. Dans un volume où il est encore question de théâtre. (Et d'intempéries, mais c'est bien normal quand on est à 600 km au nord de partout !)
Si vous n'avez jamais lu cette série, je pense que vous risquez d'être un peu déçu : de nombreux personnages qu'il est difficile de distinguer si on ne les pratique pas depuis de nombreuses pages. Un roman où le côté policier n'apparaît que vers la fin. (et une fin qui nous laisse un peu sur notre faim !!)
Mais si comme moi vous avez l'impression d'être un citoyen de Pickax, vous retrouverez avec plaisir tous vos amis, et les chats bien entendu.
Sans oublier que dans cet opus, on assiste à un événement important et attendu : l'ouverture, enfin, d'une librairie, qui sera tenue par Polly, elle abandonne pour cela la direction de la bibliothèque.
Et dans cette librairie, un "bibliochat" très conscient de son importance !

J'ai dans cet opus découvert le mot Limerick, que j'ignorais totalement.
(Définition, au cas où je ne serais pas là seule !):
Poème burlesque composé de cinq vers, en littérature britannique.

Un grand merci à Rose Marie qui a bien alimenté mon début de collection de tous ces chats !
Lien : https://livresjeunessejangel..
Commenter  J’apprécie          60
Qui est Alden Wade, nouveau venu dans la troupe de Pickax?
C'est un beau ténébreux, qui ne laisse pas les femmes indifférentes, y compris Poly.
Un acteur de la troupe meurt dans un accident, une célibataire de longue date saute le pas, un nouveau commissionnaire chevelu apparait au Quelque Chose...
Quel est le lien entre toutes ces anecdotes?
Poly est survoltée par l'ouverture de la nouvelle librairie qui a mobilisé toute son énergie ces derniers temps. Mais ces événements sont ternis par les catastrophes qui se déroulent autour d'eux.
Alors Koko et la moustache de Qwill entrent en action, et sa plume sait rendre hommage aux grands disparus.
Commenter  J’apprécie          60

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Ce soir-là, après le dîner, les trois habitants de la grange se rassemblèrent pour une séance de lecture. Qwilleran n'avait qu'à crier "Lecture !" et les siamois arrivaient en courant : Yom Yom pour prendre possession de ses genous, Koko pour sélectionner un tire. Il semblait être le bibliochat désigné et prenait ses responsabilités au sérieux.
Tous les murs disponibles étaient couverts d'étagères, et jusqu'à récemment elles avaient été remplies de livres d'occasion achetés chez Eddington Smith. Pour choisir un titre, Koko se promenait de long en large, puis il s'arrêtait, levait les yeux vers les étagères, prenait sa décision, s'aplatissait et sautait. Ses puissantes pattes arrière le catapultaient à la bonne hauteur, à deux mètres du sol, il ne manquait jamais son but et son instinct spatial était étonnant pour Qwilleran, qui était toujours l'esclave des mesures.
Ensuite, Koko fouillait derrière les livres, reniflait les pages jusqu'à ce qu'il ait découvert le titre qu'il voulait (il était inutile de le lire sur le dos). Il le poussait du nez pour le faire tomber de l'étagère. Dans l'idéal, Qwilleran était là pour l'attraper.
Commenter  J’apprécie          130
- Avez-vous jamais écrit des sonnets, Qwill ?
- Non, mais je me considère comme un connaisseur en la matière. Je maintiens qu'un bon sonnet ne doit pas seulement peindre un tableau, exprimer une émotion ou exposer une philosophie ; les mots doivent sembler agréables dans votre bouche quand vous lisez à haute voix. Les consonnes et les voyelles doivent s'entendre entre elles avec douceur. Je ne citerai pas de nom, mais examinez ce vers : "La terre n'aura jamais rien montré de plus doux", et comparez-le avec le sifflement de : "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?" qu'il est difficile de prononcer sans cracher. En fait, quand je lis cette phrase à mon chat, il se met lui-même à cracher comme devant un serpent venimeux... mais je me laisse entraîner.
Commenter  J’apprécie          80
...d'où Dundee tire-t-il son nom ?
-En bref , les chats oranges sont appelés" marmelades", et Dundee est une ville d'Ecosse célèbre pour sa marmelade d'oranges. Savez-vous pourquoi c'est une vieille tradition pour les libraires d'avoir des chats? Réfléchissez.
-Je suppose que c'est pour la même raison que nous avions des chats à la ferme : pour nous débarrasser des rongeurs.
Commenter  J’apprécie          80
Il avait entendu dire que cette maison était historique, unique, impressionnante, originale ou juste GRANDE. Personne ne lui avait dit qu'elle était belle ou même simplement plaisante. Maintenant, il comprenait pourquoi. La célèbre maison Hibbard était affreuse.
Avec diplomatie, il déclara :
- Je ne suis pas vraiment un expert en styles architecturaux. Savez-vous duquel elle relève ?
Commenter  J’apprécie          30
Koko et Yom Yom regardaient par la fenêtre de la cuisine, mais se dispersèrent. Qwilleran aimait dire que seuls deux siamois savaient se disperser dans trois directions à la fois.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Lilian Jackson Braun (1) Voir plusAjouter une vidéo
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (186) Voir plus



Quiz Voir plus

Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Lilian Jackson BraunCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..