Le chien des Baskerville - Comics Usborne

Le chien des Baskerville avait été mon premier roman policier adulte, celui qui m'a fait quitter les livres de la Bibliothèque verte (Club des Cinq et L'étalon noir).

Oui, on peut le dire, Sherlock Holmes m'a déniaisée, Hercule Poirot est passé ensuite et depuis, je bouffe du polar à toutes les sauces.

Mais je n'ai jamais oublié mon premier, celui qui compte le plus, parce que lui, au moins, il m'avait marqué en me donnant un plaisir monstre. Et je parle bien de littérature, ne lisez rien de grivois entre les lignes, bande de galapiats !

Anybref, lorsque je suis tombée sur ce comics, dans une bouquinerie, j'ai sauté dessus. Pourtant, cette histoire, je la connais presque par coeur, ayant lu plusieurs fois le roman original et ayant lu (et vu) des adaptations en bédé, série, films…

Verdict ? le récit original est respecté, le scénariste ayant fait quelques coupes pour que le tout tienne dans la centaine de pages, tout en gardant l'essentiel.

Si les dessins sont assez simplistes dans les décors, j'ai apprécié les visages de Holmes et de Watson (et que le docteur ne soit pas un gros balourd), soupiré d'aise en constatant que Holmes n'était pas affublé du manteau macfarlane et de la casquette deerstalker, bien qu'ensuite, il ait été à la campagne (et c'est une tenue de campagne).

Bonheur suprême aussi, que le dessinateur n'ait pas fait n'importe quoi pour les harnachements des chevaux attelés. Les brancards sont à la juste place, au juste écartement, les pièces des harnachements sont bien dessinées, même si je n'ai pas compris la double muserole, le double sous-gorge (trop serré, en plus) et le fait que les rênes du conducteur ne soient pas reliées au mors de son cheval… Sans doute le mène-t-il à la voix.

Tout ça pour vous dire que c'est une très bonne adaptation, fidèle au roman, fidèle aux personnages, à l'ambiance gothique et fantastique du roman, fidèle aux atmosphères de mystère, de peur, de suspense, qui règne dans le récit de Conan Doyle et qui, lorsque j'avais 12 ans, m'avait fait flipper ma race !

À noter que si dans les adaptations cinématographiques (ou pour la télé), le chien maudit ne ressemble jamais à rien qui fasse vraiment peur (et certains ressemblaient à des carpettes mal peignées souffrant de conjonctivite), celui de ce comics a une belle allure de grand chien féroce que l'on ne voudrait pas croiser sur une lande où la brume vient de se lever…

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J'ai pris un grand plaisir à redécouvrir cette histoire en image.
Cette collection est conçue selon des critères qui ont certains points communs. Tout d'abord le format ; 26.30x17.70x1.60, entre le livre grand format et la bd, très agréable à tenir en main, d'autant plus que les "cahiers" sont cousus ce qui permet une bonne ouverture ouverture. La couverture cartonnée est du plus bel aspect dans une bibliothèque, on y lit facilement le titre ce qui permet de de trouver le livre choisi facilement. le papier est épais et glacé agréable au touché. Il n'y a pas de bordure autour des cases, les couleurs sont vives et intenses. les cases sont de formes différentes et parfois sans contour. le roman se termine par quatre page qui parlent du roman ou de l'histoire dont la BD est tirée.

"Le chien des Baskerville" fait partie des histoires que j'ai le plus lu depuis mon adolescence. Et à chaque fois j'ai beau connaître l'histoire j'entre le jeu de Conan Doyle, bon ici la version de Punter Russell et Andrea da Rold.

On retrouve dans les couleurs les différents lieux. Londres et son ciel grisâtre et les tons bruns, le ciel bleu de le vert de gris de la Lande, les scènes nocturnes sombres et mystérieuses.

Cette bande dessinée comporte beaucoup de texte, cartouches pour bien planter le décor et dialogues pour le côté interaction entre les personnages. Il ya une double page qui reproduit une manuscrit qui relate les événements passés.

J'ai beaucoup aimé la carte en début de volume qui nous permet de visualiser les différents lieux autour de la propriété de Baskerville.

C'est une histoire qui aborde différents sujets. On a d'abord la vie citadine, Baker street, la ville, les moyens de transports, la "modernité". Les discussions entre Holmes et Watson, sortes de joutes verbales. Puis, on est dans la lande, isolement, peut de moyens de transport, on est surtout à pied. Les relations entre les habitants sont autres. le manoir est sans électricité, ce qui augmente la tension et accentue le côté lugubre.

Cette histoire permet aussi de se rendre compte des différentes classes sociales. Les médecins ville/campagne, le baronnet et ses domestiques, la fille célibataire, etc et les relations entre eux... on a une vision de cette période.

Nous avons des histoires dans l'histoire. Des mystères autour du mystère. Par exemple l'évasion d'un criminel de la prison ... l'idylle entre Beryl et Henry... L'absence de Holmes... le chien de Baskerville et tout ce qui l'entoure.

Autant que je m'en souvienne, cette adaptation est fidèle à l'histoire originale. Les jeunes lecteurs pourront toujours aller découvrir ce roman et les autres écrits de Conan Doyle par la suite.
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L'histoire est assez célèbre et beaucoup d'adaptations existent.
En général, j'évite les remakes parce que je suis parfois déçue.

Mais là j'ai eu envie de tenter l'aventure parce que c'était un comics et que j'aime beaucoup ce genre de livre.
J'apprécie assez les aventures de Sherlock et Watson. Ils sont différents mais complémentaires et une fois encore cela se confirme dans cette histoire.

Les dessins sont très bien réalisés. Ils sont à mi-chemin entre le dessin très réaliste et le dessin avec peu de détails. le dessinateur s'attarde davantage sur les personnages que sur les lieux, sauf s'ils ont une importance pour la suite.
Ce qui est intéressant c'est que l'auteur et l'illustrateur alternent double-page, demi-page et petites cases. Ainsi nous ne sommes pas lassés pendant la lecture, c'est vraiment une bonne chose !
Concernant l'histoire même si elle est connue je trouve que l'adapter en comics lui donne un petit coup de jeune.

L'histoire est prenante du début à la fin et si on n'a pas lu le roman on peut vraiment essayer de découvrir l'identité du coupable.
Selon moi, c'est une histoire que l'on peut lire en 4ème ou en 3ème et je pense que cela peut même être intéressant de découvrir les trois versions (roman, film et comics) pour voir les différences et les ressemblances.

En résumé, un comics et une histoire que je vous conseille si vous ne la connaissez pas encore. Et si vous avez déjà lu le roman lisez l'adaptation en comics, je suis sûre qu'elle vous plaira !
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Connaissant le livre originel de Conan Doyle, bien entendu le suspense n'était pas au rendez-vous pour moi. Néanmoins j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce comics que mon fils a reçu en cadeau d'anniversaire. Les dessins sont efficaces et tel que j'imaginais l'histoire, les paysages de la lande et ses manoirs anglais.
Un bon moment de lecture et une belle édition d'un classique revisité.