À strictement parler, sans doute, le simple fait d'avoir vu s'évanouir la prétendue barrière séparant le Dedans et le Dehors des choses, - ou même de constater que, la cloison une fois sautée, un courant s'établit, expérimentalement et tangiblement, allant du moins au plus conscient dans la Nature, - ce fait, je l'avoue, ne suffirait pas, à lui seul, pour établir rigoureusement une supériorité absolue de l'Animé sur l'Inanimé, - de la Psychè sur le Soma. Pourquoi, en effet, d'un pôle à l'autre, le Cosmos ne se balancerait-il pas indifféremment ? ou même, après un certain nombre d'oscillations, pourquoi, en position Matière, ne se fixerait-il pas en fin de course, immuablement ?... Ne seraient-ce pas là autant de formules concevables de l'Évolution ?
À travers ce que j'appellerai successivement et indifféremment « Sens de la Consistance », « Sens Cosmique », « Sens de la Terre », « Sens Humain », « Sens Christique », tout ce qui suit ne sera pas au-tre chose que le récit d'une lente explicitation ou évolution en moi de cet élément fondamental et « protéen » en formes toujours plus riches et plus épurées.
Pour être Tout, me fondre avec tout.
Léopold Sédar SENGHOR et la mort. Teilhard de Chardin
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Léopold Sédar SENGHOR lit un extrait de son oeuvre traitant de Dieu, de la mort et de
Pierre TEILHARD DE CHARDIN.