Pour rappel,
Michaël Morpurgo était de retour cette année 2018, mais entre nous, difficile de manquer l'événement.
Parce que pour beaucoup, nous apprécions ces titres.
Quelques romans et titres courts dont celui-ci, "
Le collier du géant".
Ces petits volumes sont moins intenses que ces grandes histoires, comme nous l'avions vu avec "
le plus grand peintre du monde" mais ces jolies parenthèses, pages d'enfance, restent des plaisirs de lectures incontestables.
L'auteur ouvre l'aventure avec une petite héroïne cette fois, Cherry.
C'est la fin des vacances, la petite de 11 ans s'est fixée de constituer un collier de coquillages aussi long que leur table de villégiature.
L'idée fait évidement sourire, surtout ses frères aînés.
Qui dont prêtera son cou à ce collier interminable de longueur? Un géant?
Les grands lecteurs plus adultes seront touchés, ils reconnaîtrons ce genre de projet insolite mais adorable, comme beaucoup d'enfants peuvent s'en donner l'objectif et dont eux-seuls en connaissent l'importance finale.
Il faut des Cauris pour son collier, roses et de la bonne taille.
Il y aura de l'aventure et de la tension, à hauteur de cette petite Cherry.
Imprudente comme le petit Chaperon qui fend les bois sombres et peut y trouver un loup face à face, l'héroïne devra affronter par légèreté la marée montante et le temps déchaîné qui l'auront surpris.
Elle trouve refuge dans une mine abandonnée.
Bienvenue en Cornouailles.
L'auteur
Michaël Morpurgo réveille les fantômes, fait entendre les voix du passé comme souvent celles des héros de l'ombre, du commun, des petites histoires de la grande histoire.
C'est l'affaire d'une nuit, comme un songe.
Il y a ici encore un peu de cette transmission dans la voix des anciens cher à l'auteur. Sortez les kleenex.
La fin est très émouvante, on ne s'attend pas du tout à ce choix de l'auteur.
C'est à découvrir.