La pénombre l'enveloppa au bout de quelques pas. En l'absence de la moindre brise, les arbres étaient parfaitement immobiles. Les plus hauts empêchaient en partie de voir les étoiles, et la lune, à sa moitié, n'envoyait qu'une pâle lumière toucher le sol. Le jardin était vaste, mais Huy marchait lentement, l'esprit préoccupé par son travail, et par la vieillesse de Tetiankh.
Il reprit son chemin, Moutemouia s’abstient de tout commentaire. Huy, cependant, pensait préférable de trouver une occasion d'entrevoir l'avenir de Youya ou de ses enfants.
L'influence de cette famille sur le roi et sa mère semblait absolue.
Moutemouia n'eut pas un geste dans sa direction. Mais elle posa ses bras sur les accoudoirs de son fauteuil, et se tourna vers lui.
difficile de quitter ce livre