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Inspectrice Sarah Geringen tome 1 sur 3
EAN : 9782266279864
560 pages
Pocket (11/01/2018)
  Existe en édition audio
3.9/5   5026 notes
Résumé :
À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (924) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 5026 notes
Tout ça pour ça....!
L'histoire me faisait saliver d'envie, ça commence avec un mystérieux patient d'un hôpital psychiatrique d'Oslo qui meurt dans des circonstances étranges.
A partir de là, une enquête a lieu mais elle prend presque immédiatement une vitesse et une ampleur qui m'ont très rapidement fatiguée.
Oui, j'aime l'action, mais là, il y a clairement surenchère de courses poursuites, de tentatives de meurtres de toutes les façons possibles, des révélations en pagaille, et encore des courses poursuites, des secrets de famille, et encore des secrets fracassants et à nouveau des courses poursuites dans le monde entier, en voiture, en train, en avion...
Et que je te rajoute deux personnages tout cabossés par la vie, un enfant à sauver et tout ça à cent à l'heure encore une fois.
Et une révélation finale qui n'a finalement rien de fracassant du tout, car déjà lu ailleurs.
Ca ferait sûrement un film d'action très prisé du grand public mais moi, ça m'a très vite lassé, d'autant que rien n'est inédit dans cette histoire et que le style est assez quelconque.
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Sarah Geringën se rend dans un hôpital psychiatrique où l'un des patients se serait suicidé. Arrivé sur place, l'inspectrice comprend immédiatement que de suicide il n'est question... surtout lorsque le personnel médical de garde et le directeur de la clinique tente de minimiser les faits. Son instinct lui donne raison : lorsqu'elle met le directeur face à ces contradictions et tente de découvrir qui est ce mystérieux patient au front duquel une cicatrice forme le nombre 488, le directeur se sauve et met le feu à l'hôpital.

Réchappant de peu à l'incendie, Sarah Geringën est encore plus décidée à comprendre et résoudre cette affaire...


Le cri de Nicolas Beuglet mérite amplement d'être appelé thriller. le lecteur est soumis à une telle tension nerveuse au fil des pages avec des rebondissements en pagaille, des énigmes complexes à résoudre et ... un compte à rebours mettant la vie d'un enfant en danger. Bref, si vous aviez prévu de le lire en dilettante, c'est perdu ! Il vous faudra des nerfs d'acier, le courage de refermer le livre par moment pour ne pas le dévorer en une seule fois.😱


Malgré cette trame ardente du point de vue des événements... J'avoue avoir un moment été déconnecté du livre. L'intrigue est certes passionnante, addictive... mais les liens entre les personnages m'ont quelque peu cassé dans ma lecture. Ne désirant pas vous dévoiler l'intrigue, sachez seulement que les révélations touchant la famille de Christopher m'ont paru des plus abracadabrantes. Vous le verrez en le lisant. Ce côté centré sur Christopher m'a rapidement écoeuré comme un abus de chocolat.


L'intrigue en elle-même est par contre vraiment bien pensée et maîtrisée du début à la fin. Un patient mystérieux avec une cicatrice étrange, des dessins répétitifs, des personnes haut placées impliquées avec un soupçon d'espionnage, une bonne rasade de religion et d'analyses psychologiques ... le tout mêlé à des théories scientifiques véridiques... le résultat est tout simplement bluffant.

Un thriller vraiment haletant. Seul bémol, sa thématique scénique trop centrée sur Christopher et son entourage gâche un peu l'ensemble.😉
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Le cri... celui de la rage, de la déception, de la frustration, d'un bâillement qui s'éternise. Ou celui de la peur comme il est question dans ce thriller.

Une histoire rocambolesque qui démarre par le suicide d'un patient à l'hôpital psychiatrique d'Oslo. Figé dans une grimace terrifiante, une cicatrice barrant son front. C'est le début de l'enquête pour l'inspectrice Sarah. Ça démarrait plutôt bien avec une atmosphère mystique comme je les aime.

Arrivent les courses contre la montre au coeur de la machine cérébrale et scientifique, menaces, secrets, tueries macabres, rien n'est épargné ici. Ah si, l'humanité qui semble avoir déserté nos personnages.
Entre les courses effrénées, les informations à caractère scientifique, médicale, spirituelle, l'éthique est mise à mal. On n'en parle pas. C'est un livre qui ressemble à un film d'action où le metteur en scène n'aurait eu nul temps à accorder à la psychologie et l'émotion. Faut que ça bouge. À un moment, ça m'a lassée, impression de tourner les pages en rond.
Même pas certaine que l'action soit de bon ton ou de bon goût au vu de toutes ces barbaries.
Plus d'ennui que d'entrain à lire ce premier Nicolas Beuglet.

Je crois vraiment que les thrillers policiers ne sont pas pour moi. Je préfère les thrillers psychologiques avec des personnages travaillés au poil et une ambiance découpée au scalpel.
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Ce que j'ai ressenti:…Un livre fascinant!…

-Je pense qu'il est dangereux de préférer croire plutôt que d'avoir envie d'être libre.

AAAAAAAHHHHHHH, oui, j'essaye de vous retransmettre un peu de ce Cri, un peu de cette angoisse qui vous saisit dans ces pages. le Cri a eu lieu dans un hôpital psychiatrique, bien à l'abri de vos petites vies tranquilles, et pourtant ce Cri, il va tout chambouler, toutes vos perceptions sensorielles et intellectuelles. Plus puissant que tout ce que vous pouviez imaginer, il vous faudra donc vous jeter sur ce thriller efficace. Mais oseriez-vous l'entendre ce fameux Cri? Il m'en a fait une forte impression, à moi, ce Cri, et je ne suis pas sûre d'oublier de sitôt, l'effet dérangeant d'une telle conscience, de cette terreur réveillée…Je ne m'attendais pas à cela, en ouvrant ce livre, et je dois dire que je suis étonnement surprise par l'impact de cette sonorité originelle.

« -Je crois que de ma vie je n'avais jamais lu la peur aussi nettement dans les yeux d'un homme. »

C'est une histoire menée tambour battant, avec des personnages forts et dynamiques, qui se lance à la poursuite de secrets enfouis estampillés CIA. Pour ce qui est de la maîtrise de l'enquête et des rebondissements spectaculaires, on est plutôt bien servis par cet auteur, qui dans la vie, est scénariste. On sent jusque dans les moindres recoins cette patte du métier. C'est chronométré à la virgule près, les moments d'émotions juste ce qu'il faut, et la priorité est à l'action! Pas le temps de s'endormir avec une dame des forces spéciales, des tueurs surentraînés, et surtout, la course contre la Mort.

« -Tu n'as pas peur de mourir, mais tu es comme tout le monde, tu as peur de souffrir. «

Mais là, où j'ai trouvé ce livre fascinant, c'est les portes qu'il ouvre cet auteur. Il va loin, très loin, dans le temps et l'espace… Il effleure à peine du doigt, les sujets les plus sensibles, ouvrant par delà même, des sujets de réflexions intenses. Dans ce roman, aller carrément chercher les réponses aux questions existentielles, nous donner les pistes de recherches pour éveiller nos plus grandes peurs, il fallait oser! J'ai trouvé qu'il l'a fait brillamment! On sent un travail de recherches intenses, avec de solides preuves à l'appui, et ouvrir comme cela, des dossiers « top secrets » de notre Histoire, reste toujours un grand moment de lecture.

-Chaque époque a ses certitudes et le présent est parfois prétentieux lorsqu'il juge le passé.

Lien : https://fairystelphique.word..
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Elle n'est pas bien en forme, Sarah Geringën, lorsque l'auteur nous la présente : elle vient de se faire larguer mochement par son compagnon, ce qui fait resurgir sa tendance pathologique à somatiser. Deux solutions : ou l'on devient inapte à toute activité, au risque de sombrer dans la folie, ou bien le travail est utilisé comme une médication, un paravent pour ne pas entrevoir la triste réalité. C'est la deuxième option qui permet au roman de voir le jour dans la rubrique polar, et quel polar! Sarah se retrouve dans hôpital psychiatrique, (pour y mener l'enquête , bien entendu), à la suite de l'appel de l'un des employés qui signale le décès d'un patient. Sur place, un état des lieux superficiel pourrait faire conclure à un suicide. Cependant, outre le fait que tout indique que le corps a été déplacé après la mort, et que la victime porte sur le front une cicatrice énigmatique « 488 », les conclusions du légiste sont formelles : l'homme est mort de peur.

A partir de ce moment, prendre une grande inspiration, avant de les lancer dans l'aventure, car il n'y aura plus de répit. Sarah Geringën a mis le doigt dans un engrenage qui la conduira en France aux côtés d'un journaliste tonique et peu timoré, pour vivre ensemble une investigation tonitruante et cauchemardesque (Indiana Jones , c'est de la roupie de sansonnet en comparaison.) Sarah et Cjristopher ont quelque chose de surhumain dans leur obstination. Ils font partie de ces héros qui ne mangent ni ne dorment (ou très peu et le réveil est toujours intempestif). Et si ce n'était l'épaisseur sous vos doigts des pages à venir, il est bien des chapitres où l'on ne donne pas cher de leur peau.

Leur curiosité et leur opiniâtreté les mènent sur un terrain jalousement tenu secret par les plus hautes autorités, qui ne souhaitent pas voir exposer en place publique les sinistres expériences pseudo-scientifiques destinées à savoir si , oui ou non, il y a quelque chose après la mort.

Un enquête menée tambour battant, destinée aux amateurs d'action intensive, et qui ne crachent pas sur un peu d'ésotérisme pour pimenter la trame.

De quoi donner envie de découvrir le premier roman de l'auteur, signé du nom de Nicolas Sker, et qui explore le domaine de l'anthropologie, qui a remettre en cause les principes fondamentaux de cette science. On aimerait le lire en poche.
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Citations et extraits (230) Voir plus Ajouter une citation
La vie nous tuerait tous si nous n’avions pas l’oubli [...]. Cet oubli qui fait que nous ne pensons pas chaque seconde à l’absurdité de notre existence. Nous vivons sans savoir d’où nous venons et nous mourons sans savoir où nous allons. Comment vivre entre les deux ? Comment ne pas être paralysé par cette absence de sens ? C’est logiquement impossible. Et pourtant, la majorité y parvient et fait un peu comme si de rien n’était. Mais imaginez que vous soyez forcée de penser cet absurde sans rien pouvoir faire d’autre, pas sûr que vous survivriez. C’est le genre d’état qui peut nous traverser lorsque nous sommes confrontés de près à la mort d’un proche.
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Lors de ses études de psychologie criminelle, Sarah avait effectivement appris que l'établissement de Gaustad détenait le sinistre record d'Europe de lobotomies. Dans les années quarante, trois cents patients y en avaient subi une. A l'époque, on pensait que l'on pouvait soulager les personnes atteintes de schizophrénie, d'épilepsie ou de dépression en sectionnant une partie des fibres nerveuses de leur cerveau.
Sarah se rappelait le processus barbare consistant à insérer la pointe d'un pic à glace vers le haut, entre le globe oculaire et la paupière, jusqu'à ce qu'il cogne sur la paroi osseuse. D'un coup de marteau, le praticien lui faisait traverser la boîte crânienne pour pénétrer dans le lobe frontal du cerveau. Il s'emparait alors des poignées dont était muni le pic à glace et exécutait des mouvements de balayage qui tranchaient une partie des terminaisons nerveuses. Dans la majorité des cas, le malade était uniquement sous anesthésie locale et perdait connaissance soit de douleur, soit à la suite des convulsions provoquées par l'ablation de ses fibres nerveuses.
Certains patients décédaient au cours de l'opération, et ceux qui se réveillaient étaient condamnés à un état végétatif, sans plus aucune imagination, curiosité ou envie. Mais pour les médecins, ils étaient guéris. Leur agressivité ou les crises qui les faisaient tant souffrir avaient effectivement disparu. Et on renvoyait chez eux ces individus qui ne représentaient plus aucun risque pour la société.
(p. 24-25)
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[...] le temps que le journaliste passe à l’antenne à répéter la même chose pour vous faire croire que vous êtes informés, c’est autant de temps qu’il ne passe pas sur le terrain à recueillir l’information dont vous auriez vraiment besoin pour comprendre ce qu’il se passe.
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- Oui, vous, jeune homme, là-bas? Oui, vous avec l'improbable effigie de Che Guevara sur votre pull. Vous savez au passage que ce type est rapidement devenu un extrémiste communiste qui a entraîné son peuple dans la misère économique?
L'étudiant leva les épaules.
- Peut-être, mais il avait l'air cool.
- Très bien, je vois que vous êtes quelqu'un d'engagé et de responsable.
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La vie nous tuerait tous si nous n’avions pas l’oubli, madame Geringën. Cet oubli qui fait que nous ne pensons pas chaque seconde à l’absurdité de notre existence. Nous vivons sans savoir d’où nous venons et nous mourons sans savoir où nous allons. Comment vivre entre les deux ? Comment ne pas être paralysé par cette absence de sens ? C’est logiquement impossible. Et pourtant la majorité y parvient et fait un peu comme si de rien n’était. Mais imaginez que vous soyez forcée de penser cet absurde sans rien pouvoir faire d’autre, pas sûr que vous survivriez. C’est le genre d’état qui peut nous traverser lorsque nous sommes confrontés de près à la mort d’un proche.
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