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Claire Breton (Traducteur)
EAN : 9782020845496
384 pages
Points (08/06/2006)
3.7/5   25 notes
Résumé :

Hitchcock et Libby, c'est de l'histoire ancienne. Mais la belle Libby est de retour... Ses deux enfants sous le bras, elle demande à son ancien amant de l'aider à retrouver sa nurse, disparue depuis une semaine. Hitch, croque-mort de profession et détective malgré lui, se lance dans l'enquête... IL devra garder tout son sang-froid pour ne pas perdre le fil d'une histoire fort encombrante.

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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un policier bien agréable. Une écriture fluide et un peu a la San Antonio. Une chose est sure c'est que c'est bourré d'humour.

On pourrait penser que prendre comme héros un croque mort est malsain, mais c'est surtout risible pour un tas de bonnes raisons puisqu'il ne faut pas oublier que Hitch est comme nous un être humain.

Mais surtout ce tome (plusieurs romans ont pour héros notre croque mort.. mais on peut les lire aisément séparément) porte particulièrement bien son titre.... Hitch est un bon vivant et on ne pourra pas lui retiré cela.. c'est aussi un fin limier avec une tête dure comme du bois.

un bon policier pour se changer les idées.
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Hitchock est un croque-mort, un croque-mort qui a de l'humour, et qui se retrouve avec quelques soucis personnels en plus qu'un travail particulièrement prenant : son ex, qui l'a quitté il y a six ans pour se remettre avec son fiancé de l'époque, est de retour. Oui, elle a bien épousé son fiancé, ils ont eu deux enfants, et là, elle l'a quitté définitivement, le nez qu'il lui a cassé a été l'élément déterminant pour qu'elle plie armes et bagages. Oh, bien sûr, il se trouvera quelqu'un pour lui dire qu'il faut qu'elle parle avec Mike, son mari, qu'elle mette les choses à plat. Non, ce n'est pas Hitchock, pour lui, la décision prise par Libby est la bonne, point. Seulement, ils sont un autre souci : Sophie, la si douce nounou de ses enfants, a disparu. Elle charge donc Hitch de la retrouver. Ce sera rapide : son corps est retrouvé par la police, qui conclut à un suicide, ce que ni Libby, ni la famille de Sophie ne croit possible. Hitch continue donc son enquête à peine commencée, tout en exerçant son métier, forcément, qui n'est pas sans intéresser un de ses tout jeunes voisins – les vocations, cela existe.
Il continue, et il dérange – un peu, beaucoup, au point qu'il y aura un autre mort et là, il sera difficile de parler de suicide, même si la police – encore elle – penche plutôt vers le banal accident avec option délit de fuite. Hitch reçoit l'aide de Julia, son ex-femme hautement extravagante, qui assume parfaitement son extravagance (et tant pis pour ceux que cela dérange), il tente aussi d'aider un proche à mettre de l'ordre dans sa vie sentimentale, afin aussi de sauver les assiettes et autres poêles qui peuvent encore être sauvées (et non passées par la fenêtre).
Ce qu'il trouve ? Ce n'est pas joli-joli. Il est des personnes qui sont prêtes à tout pour obtenir ce qu'elles veulent, sans penser aux dommages qu'ils peuvent causer. J'ai aimé aussi que l'on énonce des vérités simples mais trop souvent oubliées : le responsable d'un meurtre, c'est le meurtrier, pas la personne qui avait conseillé ceci ou cela à la victime, pas l'employeur qui n'a rien vu (parce qu'on ne lui a rien dit non plus), pas le copain qui a donné un coup de main et s'est planté, non : le coupable, c'est celui qui a décidé de supprimer une vie parce qu'il estimait que cette personne le gênait.
Même si, comme le dit son ami Pete Munger, Hitch est habitué à « voir des morts », Hitch voit surtout, dans son métier, des morts qui étaient aimés par leur proche, des morts qui laissent un vide, des morts pour lesquels famille et amis organisent une cérémonie personnalisée, au plus près des goûts du ou de la défunte(e), pas des morts qui ont été littéralement abandonnés et à qui il faut rendre justice.
Et comme le dit Hicht : La vie continue. J'avais des gens à enterrer.
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Lors d'une cérémonie funèbre, Ray chuchote à Hitch que Libby est revenue…
Six ans plus tôt, cette amoureuse l'avait laissé pour épouser un ancien fiancé éconduit. A cette époque, Hitch, jeune divorcé, n'était pas prêt pour fonder une famille et c'est vers un autre que Libby avait projeté ses ambitions conjugales et maternelles.
Lorsqu'il se présente à sa porte, il retrouve Libby avec deux petits enfants. La jeune femme est toujours aussi belle, mais elle ne peut cacher son angoisse.
Son mari, Mike, substitut du procureur général d'Annapolis, promis à un brillant avenir, fait l'objet d'une enquête interne et risque d'être radié du barreau. Dans cette tourmente, il s'est montré violent et Libby a fuit leur domicile. Cependant, si elle a souhaité revoir Hitch, ce n'est pas pour lui raconter ses déboires matrimoniaux. Elle s'inquiète de la disparition de la jeune fille au pair, Sophie, qui s'occupe de ses deux enfants et demande à Hitch de l'aider à la retrouver.
Sophie a vingt-deux ans et est originaire de Hongrie. Sa soudaine absence n'est pas normale car la jeune fille est une personne sérieuse et responsable.
Hitch est légèrement dubitatif, mais face à une femme en détresse, il ne peut que se montrer chevaleresque et lui promettre de s'intéresser à l'affaire.
C'est sur son répondeur téléphonique, qu'il reçoit un premier indice par la voix enrouée de Libby… On a retrouvé Sophie au fond de la Severn River.

Fin de l'enquête ? Et non… Hitch ne veut pas s'arrêter au premier constat de police qui aimerait bien clore le dossier par un « suicide ». Surtout qu'à l'autopsie, on apprend que Sophie était enceinte.
Dans la chambre de la défunte, Hitch en retire les premières évidences. Sophie aimait l'acteur Gary Cooper, des dizaines de photographies ornent les murs, elle appartenait à une église fondamentaliste, l'ARCH, des tracts sont éparpillés sur son bureau, et sur un petit coffret à bijoux repose une alliance. A la stupéfaction de Libby, il est facile de comprendre que l'anneau ne lui est pas inconnu.

« Je me retournai vers Libby. Plus une goutte de sang n'irriguait son visage.
– La bague, Hitch. Cette alliance.
– Oui, quoi ?
Il lui fallut un moment pour arriver à faire le point sur mes yeux.
– C'est celle de Mike. »

La recherche d'informations se poursuit à travers son ancienne école, ses employeurs, l'église, ses amis et toutes les personnes qui seraient susceptibles de donner le plus infime des indices. Sophie était timide, naïve, effacée mais aussi enjouée et merveilleuse.
Qui a voulu détruire ce petit ange, un angyalkam (mot hongrois) ?

Quatrième épisode de cette série, je n'ai pas trouvé l'essence humoristique qui m'avait séduite dans les précédents. La particularité de ces polars était surtout l'écriture taquine, ironique, vitriolée qui relevée l'histoire. J'aimais lire les réparties de notre croque-mort et les situations burlesques où il s'empêtrait. Son coeur d'artichaut le rendait vulnérable et charmait la lectrice. Dans ce volume, je l'ai senti désabusé et fatigué. Alors que le titre annonçait « le croque-mort est bon vivant », je m'attendais à une suite de chapitres loufoques, frétillants, piquants et singuliers. J'aurais pu me rabattre sur l'intrigue policière, et là, déconvenue… Presque trois cents pages à raconter, chercher, de façon languissante… Seules les dernières pages ont pimenté le livre, mais elles étaient tardives ! Je suis navrée, j'éreinte une de mes séries fétiches et je suis très curieuse de connaître l'avis de Manu qui m'a accompagnée dans cette lecture.

Je peux ajouter que j'ai appris un mot… Evatonné. Ce dit d'une personne évatonnée quelqu'un de désinvolte, de dégagé et d'évaporé. Ce passage du début est digne de Hitch. Il est irrésistible ! Il m'en aurait fallu d'autres Monsieur Cockey !

Comme je ne veux pas vous laisser avec cette note de déception, je vous laisse un extrait où Hitch rencontre Mike, un homme qui l'insupporte. Toujours dans ces cas-là, quand il est énervé, Hitch se surpasse :

« Mike lança une jambe par-dessus la chaise et s'y abaissa comme sur une selle. Les vieux cow-boys ont la peau dure. Il tendit la main par dessus la table et tenta de me broyer les doigts.
– Comment tu vas, Sewell ?
– Oh, je vais… à pied, en voiture, ça dépend.
– Ça fait une paye, hein ? J'imagine que tu gagnes toujours ta croûte en enterrant les gens ?
– Voui m'sieur, absolument. J'en ai planté un ce matin même, d'ailleurs. Rien de tel pour se sentir bien vivant, tu vois ce que je veux dire ? »
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Revoilà Hitchcock Sewel pour une quatrième série d'enterrements, toujours à Baltimore. C'est encore une ex du grand gaillard (prénommée Libby, celle-là) qui tombe tout éplorée dans ses bras accueillants. La jeune fille au pair (Sophie Potts) que Libby et son mari (Mike Gellman) employaient vient d'être repêchée dans la Severn. Noyée, avec un petit en route dans son bidounet. La police fait preuve d'un zèle véritablement décoiffant en torchant le jour même cette affaire de bête suicide. Suspect, ça. La détresse de la mère de Sophie Potts ajoutée au désarroi de Libby incite Hitchcock à pousser plus loin les investigations avec l'aide de sa fêlée d'ex-femme, la dernière conquête de celle-ci (un journaliste fouineur), et son pote neurasthénique Pete Munger, un ex détective très pro pas facile à manoeuvrer. La vérité, d'un sordide presque ordinaire, apparaîtra par bribes. Tout cela se soldera par quelques cadavres de plus, mais ça tombe bien, c'étaient que des méchants et des pas beaux.

Les qualités du romancier Cockey sont toujours au rendez-vous : style enlevé, humour fusant, néologismes rigolos à tire-larigot (un peu trop, même)... mais après le brillant épisode précédent, l'auteur semble s'installer dans une certaine routine, certes bien agréable. Rien de véritablement frappant dans ce quatrième roman, toujours bien traduit malgré quelques choix douteux (expressions branchouilles à deux balles du genre "ça le fait"). Bref, la progression qualitative des trois premiers tomes semble connaître un petit essoufflement. Mais le divertissement reste tout de même d'une excellente facture.
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C'est lors d'une conférence avec deux psycho-criminologues, dans le cadre du salon Les 48h du polar, que j'ai découvert la saga de Tim Cockey: Hitchcock Sewell.

Hitchcock Sewell est un charmant trentenaire propriétaire d'un chien nommé Alcatraz.

Jusque ici tout va bien.

Il a été marié avec Julia, une femme aussi belle que délurée qui a une place importante dans la vie du croque-mort.

Oups, aurais-je oublié de vous parler de la profession d'Hitchcock ? Il est croque-mort de profession. Avec sa tante Billie, ils sont propriétaires de la maison funéraire Sewell et fils. Titre accrocheur mais menteur. Hitchcock n'a ni frère ni parents. Ils sont morts dans un accident de voiture. Ils ont perdu la bataille contre un camion à bière. La mère de Hitch était enceinte de sa petite soeur. le jeune garçon a été recueilli par sa tante Billie et a fini par reprendre les rênes de l'entreprise familiale.

Entre deux enterrements, Hitch est enquêteur. Rien d'officiel bien entendu mais il ne peut tout de même pas laisser des crapules polluer les rues de Baltimore et commettre de graves délits impunément.

C'est une jeune femme qui va lancer la carrière parallèle du croque-mort. Celle-ci va débouler en plein milieu une veillée mortuaire car elle souhaite organiser des obsèques. Les siennes. Hitchcock va se lancer dans cette nouvelle carrière à tombeau ouvert.

Dans le Croque-mort est bon vivant, quatrième tome de la série, nous retrouvons Hitch dans une nouvelle enquête.

Libby et Hitchcock ont formé un couple pendant quelques temps. Mais ça c'était avant que la jeune femme ne veuille fonder une famille. En toute amitié, ils se sont séparées et leurs routes se sont séparées.

Jusqu'au jour où Libby revient à Baltimore armée de bagages et enfants mais sans mari.

Hitch a vent de la nouvelle et va prendre des nouvelles de son ancienne compagne. Entre deux souvenirs et nouvelles, le trentenaire va apprendre que Libby a quitté son mari qui la battait et que sa jeune fille au pair a disparue.

Il n'en faut pas plus à Hitch pour rechausser ses chaussures d'enquêteur et pour aller fourrer son nez dans un milieu qui n'est pas celui qu'il montre à la société.

Ce polar à l'humour décapant m'a fait passer un très bon moment. Il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature ou à un thriller sanglant. Que nenni !

On parle souvent de livres doudous pour des livres qui nous détendent à coup sûr. La série de Tim Cockey en fait partie.

Bien que le Croque-mort est bon vivant soit le quatrième tome de la série, il peut se lire indépendamment des autres sans qu'aucune gène ne se fasse sentir pour la compréhension de l'histoire.

Lien : http://lepuydeslivres.blogsp..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
" - Ca m'a juste pris une semaine, grommela Pete.
- Pareil pour Dieu, répondis-je. et un paquet des trucs qu'il a fait ont fini par casser."
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« Mike lança une jambe par-dessus la chaise et s’y abaissa comme sur une selle. Les vieux cow-boys ont la peau dure. Il tendit la main par dessus la table et tenta de me broyer les doigts.
– Comment tu vas, Sewell ?
– Oh, je vais… à pied, en voiture, ça dépend.
– Ça fait une paye, hein ? J’imagine que tu gagnes toujours ta croûte en enterrant les gens ?
– Voui m’sieur, absolument. J’en ai planté un ce matin même, d’ailleurs. Rien de tel pour se sentir bien vivant, tu vois ce que je veux dire ? »
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Depuis quand on est plus loyal envers une nounou qu'envers sa propre épouse ?
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« Je me retournai vers Libby. Plus une goutte de sang n’irriguait son visage.
– La bague, Hitch. Cette alliance.
– Oui, quoi ?
Il lui fallut un moment pour arriver à faire le point sur mes yeux.
– C’est celle de Mike. »
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La vie continue. J'avais des gens à enterrer.
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