J'ai reçu ce livre gracieusement via ma liseuse Kobo.
L'auteur conseille aux lecteurs qui ont déjà lu les deux premiers volets de la triologie de ne pas lire celui-ci avant d'avoir terminé le troisième volume.
Pour ceux qui, comme moi, ne connaissent pas du tout peuvent le lire pour s'immerger dans son univers.
Sur Astan, vaste globe en fusion, se trouve Ast le "créateur de toutes choses". Il créa 4 dieux élémentaires : Cilamon, Aoles, Andunievë et Kernegar.
De Kerengar, le dieu de la terre, vinrent les krongos. Aoles, dieu du vent et fils de Cilamon (dieu de la vie sur terre), s'accoupla avec 10 femelles (créatures sauvages) et ainsi naquirent les 10 Aguerris. Leurs descendants sont appelés les hevelens.
Ast créa alors Malia (déesse de l'harmonie), avec Anduvievë (dieu des flots et de la vie sous la mer) elle donna naissance aux malians.
L'histoire tourne donc autour de ces trois peuples (krongos, hevelens et malians).Le méchant de l'histoire est Obneron. Mais après s'être immolé dans le volcan Ixal il va devenir Vashhyk. Ensuite... et bien c'est un peu l'enfer qui s'ouvre sous leurs pieds.
Entre les golems de cristal, les nylevs (serviteurs du feu) et autres créatures (algams, zylsins et vibrotompes, etc) l'histoire semble bien remplie.
Arrêtons-nous un instant sur les quelques créatures bizarres qui peuplent cet univers :
- les algams sont des créatures ailées;
- les zylsins sont des serpents géants rouges à crête;
- et les vibrotrompes sont des créatures qui ressemblent à des ours sauf qu'ils sont nantis d'une trompe poilue (bref un ours-éléphant ^^).
Alors à la question est-ce que cela m'a donné envie de lire la triologie? Oui et non. Je ne suis pas convaincue mais je reste curieuse...
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Ils conservèrent la mémoires des chefs du Nord et leur savoir, mais une seule émotion survécut en eux : la conscience de l'avilissement de leur âme, de leur souffrance perpétuelle et de leur impuissance à améliorer leur sort.
D'aucuns estiment que la satisfaction est imbécile, là où l'inquiétude est intelligente. Que la fierté, qui dérive de la satisfaction, procède de la même stupidité. Le contentement empêcherait d'avancer, nous affirme-t-on. (extrait de l'introduction par l'auteur)
Le monde changea alors, à tel point que les êtres de pierre établirent un nouveau calendrier à partir du Jour de la Grande Déchirure.