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John Myrdhin Reynolds (Éditeur scientifique)Madeleine Carré (Traducteur)Patrick Carré (Traducteur)
EAN : 9782709619356
156 pages
J.-C. Lattès (01/03/2008)
4/5   4 notes
Résumé :

Comment atteindre la « grande perfection » ? Au centre de la pratique du dzogchen, il y a la contemplation, l'expérience immédiate de l'état primordial de l'individu. Par-delà l'activité mentale que traduit le flot incessant de nos pensées, le reflet même de nos habitudes sociales, culturelles et psychologiques, se tient la nature inconditionnée de l'esprit. C'est à cette découverte qu'invite ce ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce petit livre est un guide qui détaille toutes les étapes de la contemplation, du niveau de base jusqu'au point le plus élevé. Sa particularité est qu'il donne des indications pour prolonger l'état de contemplation même pendant le sommeil. Un bon guide pour la pratique, qui peut éviter au lecteur de faire certaines erreurs.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Lorsque nous sommes présents et conscients, nous avons le même statut, pour ainsi dire, que le miroir, alors que dans l'ignorance nous subissons le statut des reflets, nous nous trouvons dans la condition de ces reflets qui pensent que tout ce qui apparaît est substantiel et vrai. Avec la conscience en tant que telle, nous existons dans la condition de l'éveil; avec l'ignorance, nous nous retrouvons pris dans le cercle de la transmigration. L'état primordial ne désigne rien d'autre que la nature de l'esprit, telle quelle, laquelle transcende le temps et l'existence conditionnée.

Dans le dzogchen, on estime que la « vue» est encore plus importante que la méditation. La vue désigne la façon de voir, ou d'envisager les choses, et « comprendre» ne se rapporte pas ici à la seule compréhension intellectuelle, ni aux connaissances dispensées à l'école ou dans les livres, mais à l'expérience effective de l'accès à la connaissance de la vue.
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Dans le dzogchen, on établit une distinction claire, nette et essentielle entre la nature de l'esprit et l'esprit, à savoir, les processus de nos pensées, le flux incessant des concepts discursifs qui nous occupent constamment.

Si la nature de l'esprit est comparable à un miroir poli avec la plus haute finition, les pensées, les émotions, les impulsions, les impressions et les sensations individuelles ne sont que des reflets qui apparaissent dans ce miroir. Ce que le mot tibétain Rigpa (qui peut se traduire par « conscience en tant que telle », ou encore par « présence pure») désigne est comparable à la puissance inhérente au miroir de renvoyer l'image de tout ce qui est placé devant lui, les choses belles ou laides indifféremment. Le contraire de rig-pa, « conscience et présence», est ma-Rigpa, « ignorance», ou baisse de conscience.
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